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Fysco

Maître Poète
#41
L'oubli.

Dans les rêves flous
De mes nuits vaudoues
Rôdent des fantômes,
Visions monochromes.
Mon esprit exhume
Visages de brume,
Passé effacé
Aux yeux délavés.
Où sont disparues
Chères inconnues,
Prénoms oubliés,
Reflets torturés,
Ces images sombres
Qui hurlent dans l'ombre
Et crient leur émoi
Souviens-toi de moi.​
 

Marinette19

Maître Poète
#42
[I]Vega46[/I]
Maître Poète
8 Juillet 2017
#1


http://www.creapoemes.com/index.php?threads/le-soleil-et-le-poète.301877/

Le Soleil et le Poète

Etoile radieuse déesse des nuages,
osmose de la nuit naturelle et sauvage,
phare du néant légéreté des cimes,
île magique perdue dans les abîmes ,
Tu es la déité aux pouvoirs fascinants!.
Diamant de l'espace ta pureté me hante,
d'éternelles visions, d'illusions pénétrantes!.


Sur la voie lactescente ton navire océan
fuit, bercé par le vent de la clarté des temps.
L'univers le dirige dans un silence austère,
lentement vers l'écueil de la vie éphémère!.
Tu connais les secrets de l'âge originel,
ses rayons chatoyants voyageurs immortels,
éveillent en toi lécho d'une nuée stellaire,
aux ombres captivantes au milieu du désert!.


C'est là qu'avec tes sœurs dans un profond mystére,
ton enfance bleutée prit son vol au grand jour,
en une danse folle aux confins de l'amour!.
Au royaume des dieux on quitte ses racines,
né de tes cendres dans ce remous culmine
un chapelet de perles où prie un séducteur!.


Il a gardé du Roi les gènes de l'artiste,
mais aussi la fureur qui attise son cœur!.
l'écriture dévoile son âme fabuliste,
la musique adoucit son instinct destructeur!.
Ses yeux fixent le ciel le soir quand tout se fige,
l’espace géant lui donne le vertige,
des myriades d'îlots s'allument en un instant,

ses pensées s'illuminent il songe à ses parents!.

L'amour qui les unit l'inonde d'espérance,
l'idée de les revoir s'infuse d'une image,
bénie d'éternité, et met fin à l'errance
de l’ esprit captif à cette fleur de l'âge!.
Sa séve s'électrise d'orages holorimes,
la flèche poétique s'élève vers le ciel,
le récit de sa vie sous sa dictée s'imprime,
sur une voûte claire au matelas glaciel !.

Ce recueil de paroles sous les ailes du temps,
fustige sa conscience, anesthésie ses peurs,
un souffle de fraîcheur parfumé de printemps,
accueille sa raison aux sources du bonheur!.
Un serpentin naissant surgit des profondeurs,
purifiant le reflet du génie créateur,
maudit par le destin quand son bateau s'arrime,
sur les vers enlacés des princes de la rime! .

Le monde qu'il sculptait d'œuvres surréalistes,
s'inclinera toujours en hommage à l'artiste,
à la plume de feu volant dans tous les sens,
près des nues électriques où l'éclair sent l'encens!.
Bohémien au grand cœur au Parnasse des muses,
l'auberge où tu dors enjôle les regards,
Petit Poucet rêveur, ce trou de ver t'amuse,
les brumes qui le voilent encrent tes yeux hagards!.

Car des ondes fuyantes caréssées par les vents,
fleurissent l'azur vert d'aurores boréales,
de couleurs envoûtantes sur des tapis volants,
saisissant les démons où flotte la Réale!.
Ô! poussières solaires aux pensées libérées,
Ô! mystiques lueurs sur les vagues océans,
ordonnez la sagesse aux pâleurs égarées,
cupides affameurs condamnés au néant!.

La nuit fond dans un ciel dévoré par les braises
aux geysers jaillissants du ténébreux abysse
là, coule le sang gris qui nourrit la daraise,
d’un étang sacré où régne la justice!.
Adossés sur les bancs des arches religieuses,
certains pensaient soleil que ces abris célestes,
offriraient à leurs corps le salut sans un geste,
ici, sombre l'espoir, des ombres fallacieuses!.

Prêcheurs diaboliques vous crucifiez mon nom!,
créateur éternel à la barbe azurée,
Belenos vous maudit quand au son des canons,
les pleurs, noient les cœurs, de larmes lasurées!.
Des feux renaît la flamme de mes enfants stellaires,
terroristes sataniques sous mes rayons brûlants,
la haine qui vous guide déchaîne ma colère,
protubérances errantes damnez ces loups hurlants!.

La planète meurtrie berceau du père temps,
mère du sacré enfante des mutants!.
Mais, face au mal, à ses horreurs, à ces souffrances,
l'arc-en-ciel d'Iris cible la délivrance!.
Ô! poéte lyrique ce monde tu le peins,
d'une funeste et profonde couleur!,
féal des partitions, ta baguette à la main,
la symphonie dorée, ensoleille les choeurs!.

Visions harmonieuses enchantement des sens,
tes vers charment les yeux et leur mélodie,
joue à ton âme, des rêves qui encensent
mille pensées divines présentes au paradis!.
L'avalanche des mots, près des pics les plus hauts,
aux blancheurs éternelles glorifie tes voltiges!,
les sommets de l'idée, du loup à l'agneau,
subliment l'écriture imagée de prestige!.

Le joug du lyrisme aussi léger soit-il,
ce joug salutaire et doux porté fièrement
et gracieusement sur les têtes dociles,
tu tiens parfois à le secouer fortement!.
Etoile vénérée tu façonnes l'instant,
d'une majestueuse et émouvante beauté,
auréolée d'une lunule bleue îlotée
captive d’une odyssée vers la nuit des temps!.





Mercis Gaby et Rêveur Lunaire d'aimer

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voilà de la poésie merci paule
je vais mourir tant mieux
merci aux autres
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#43
l'actualité politique m'a donné l'envie de vous repartager un de mes poèmes "la colline mise à nue"
La colline mise à nue | Poèmes et poésie (creapoemes.com)
un projet dans le programme des NUPES prévoit de réglementer plus strictement les coupes razes
"La Nupes propose-t-elle d’interdire de «couper du bois chez soi», comme le dit Christophe Castaner? (msn.com)"
excusez moi de faire de la politique "pré-électorale" je ne marche pour personne mais je trouve que Mr Castaner président du groupe "la république en marche" à l'assemblée
se décrédibilise totalement en déformant grossièrement cette proposition des NUPES et de Mr Mélenchon et de vouloir faire passer ce dernier et cette nouvelle alliances des gauches pour de vils Staliniens de l'air soviétique pour effrayer les français

d'autant plus que ces coupes franches sont de réelles gageures écologiques

La colline mise à nue

Où sont mes mots d'enfants à l'Ombre du Futeau*,
A mon pupitre assis mes yeux sur ta verdure,
Quand mon esprit fuyait partant à l'aventure,
Passant comme le temps la lame du couteau,

Vers d'autres jeux venus, l'amour en ta ramure,
Finies les cabanes, l'enfance d'un puceau,
Un été s'envolaient coulant au frai ruisseau,
Le permis de rouler me donnait une armure,

Le village à tes pieds s'ouvrait au vent nouveau,
Sur tes flancs éventrés grandissait l'écorchure,
Jusqu'à la plaine en bas marquant la déchirure,
Et mécaniquement résonne en mon cerveau,

Sous ton feuillage d'or je soigne ma blessure,
Cueillant de ci de là le cèpe au beau chapeau,
La trompette de mort toute noire de peau,
Sous l'Alpe du décors où luit la Grande Sure*,

Ils sont arrivés là remontant le réseau,
Sans hache, sans cognée pénétrant la nature,
Les bûcherons plus laids* que n'est l'infrastructure,
La tempête couchait le chêne et le roseau,

Le coteau mis à nu voit sa pale lasure,
L'habitant des lieux fuit, l’écureuil, le blaireau,
La disette bientôt plus de baie de sureau,
La châtaigne se meurt du ravage, de l'usure,

Et de plus en plus laids* ils sont sombres oiseaux,
De plus en plus laids sont de mauvaises augures,
Qui autorise alors, ces horribles gageures?
Qui autorise alors là ces coups de ciseaux?


* Futeau : nom de la colline de mon village
à l'Ombre du Futeau : nom du petit journal que nous imprimions enfant à l'école du village,
* Grande Sure : sommet occidental du massif de la Chartreuse,
* "les bûcherons sont de plus en plus laids" paroles d'une chanson des bérurier noir
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#44
Il est très beau ton Poème Zuc
Où vivent les vers de la main qui écrit au regard qui lit
La création de cette rubrique offre, une deuxième naissance à l'écrit

bO we

Amicalement

Paule
merci paule,

oui X raisons nous rappellent ou nous donnent envient de partager un de nos anciens poèmes, les miens étant de nature engagés c'est donc souvent les faits de société ou politiques qui les actualisent,
du coup j'avais envie vu la carte politique en France suite aux dernières élections vous partager un de mes poèmes ici sur le site un peu mon acte d'engagement et mon désarroi déjà face à la monté de l'extrême droite à l'époque
aujourd'hui je trouve que cette situation est encore plus grave et je m'inquiète
je crois que l'on soit anar, de gauche, libertaire, humaniste, simple croyant, ou simplement gens de bonne volonté s'unir et grouper nos efforts pour lutter contrer la bêtise et la haine, pour plus de solidarité et fraternité

de ports en porcs | Poèmes et poésie (creapoemes.com)
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#47
un de mes anciens poèmes que je trouve plus que jamais d'actualité
débile, crise, amalgame | Poèmes et poésie (creapoemes.com)

Sur la ville soumise par le drame,
aux peurs imbéciles innocents mortels,
en c'est temps de crise.

Par les maisons entrant l'infâme,
la rumeur indécise et éternelle,
en c'est temps de crise.

Faut-il de l'ignorance réclame?
lueur grise d'un champ télévisuel,
en c'est temps de crise.

Ni famille d'église ou d'Islam,
ferveur d'un troublant qui interpelle,
en c'est temps de crise.

Ni fille promise, porte-flamme,
térreure d'un brûlant parallèle,
en c'est temps de crise.

Ou du blason sanglant, la lame,
fureure devise qui martèle,
en c'est temps de crise.

Fragile bêtise l'amalgame,
erreur d'un mécontentement bordel,
en c'est temps de crise.

De la bastille prise, mon âme
à l'heure est de mise rebelle
en c'est temps de crise.

Mille crises fraternelles
cinglant mon coeur
vacille
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#51
en souvenir de Jojo pseudo iboujo
Résultats de la recherche | Poèmes et poésie

Quand souffle la bise.... | Poèmes et poésie

Le fontaine est figée et la prairie est blanche,
Voici le temps du givre et du gris brouillard froid,
Fini les chants joyeux ,plus d'oiseaux sur la branche,
La bise vient de l'est et donne de la voix.

Le sentier est désert et la rivière fume,
Le ruisseau ralentit son murmure éternel,
On sent son cœur lourd, un trop-plein d'amertume,
Lorsque souffle l'Autan, le vent froid criminel.

Les temps vont être durs pour tous les misérables,
Il n'est plus un légume au modeste jardin,
Quelques Cynorhondons , des prunelles minables,
Des fouines et des geais ,se sera le festin.

Et l'hiver a brodé sa dentelle aux fenêtres,
Et les sombres corbeaux ont déserté les cieux,
On n'ose regarder ,au mur, le baromètre
Au village endormi ,tout est silencieux.

Le bise vient de l'Est, en plaintes infinies,
Répètant au matin; "il est loin le printemps" ,
Elle siffle la nuit ,berçant mes insomnies,
Mélancolie ? un peu ! ..mais l'espoir pourtant….

Jojo
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#53
Je l'aime bien quand même :)

Babylone (2016)


Ou quand l'impureté se propage,
Dans les tombeaux, les sarcophages,
Ou la religion se contredit, souvent,
Dans les écrits comme dans le vent.

Les pensées restent les mêmes,
Comme les graines que l'on sèmes,
Ou les gens veulent êtres différents,
Dans leur vie, sans vouloir de sang.

Mais il n'y a pas de vraie solution,
Mais il n'existe pas l'absolution,
Mais croire, peut servir de fonction,
Mais vivre, c'est notre seule action.

Le mal est partout même ici,
Les refuges sont rares et choisis,
Il faut réagir, il paraît cependant,
Que tous en fait sommes mécréants.

Et ceux qui doivent se priver, se gaver,
Comme ceux qui meurent, ne pas avoir trouver,
Je vous le dis, clairement, soyez vous,
Je vous le dis, sincèrement, soyez doux.

Vous courez après l'incurable,
Vous mourez de causes inavouables,
Pour exister, pour la reconnaissance,
Pour un merci, et puis la déchéance.

Le peuple veut exister dans un sens,
La religion imprime ses inductances,
Le pouvoir oppose au peuple ses souffrances,
Et l'argent vient chercher sa chère créance.

Où est le vrai, le beau ce qui nous plaît,
Dans les tombeaux, du moins il semblerait,
Où est le faux, le laid qui nous déplaît,

Dans les sarcophages, Jah et dieu il paraît.