Demain nous donnerons des couleurs aux nuages,
Que la plume de mots bleus continue d'écrire,
De ces lettres d'amours aux êtres sans frémir,
Sur leurs chevaux sont partis aux vents des carnages,
Eux ternes et si tristes dans leurs habits gris,
Aux douze coups de l'an dansent en bleu de travail,
Fleurissant rêche comme rose de rocaille,
Une année de labeur faite de vert débris,
Quand le spectre des attentats rode blafard,
Sous la blanche neige où s'endort le citoyen,
Le bleu, blanc, rouge ronge nos salaires moyens,
Le "mac rond" pousse son rire jaune cafard,
Pastis et carte postale en fond bleu marine,
L'été les vacanciers viendront goutter l'azur,
L'automne sera doux et rouge en ma masure,
Ressurgissant nuit noire longue et assassine,
Promesses d'arc-en-ciel sera deux mille seize,
Ou de couleurs endeuillées pourpres et marrons,
Nous en conviendrons, nous en rirons, nous vivrons,
Pour nos retraites nous irons cueillir des fraises.
voilà mon poème médaillé corrigé
Que la plume de mots bleus continue d'écrire,
De ces lettres d'amours aux êtres sans frémir,
Sur leurs chevaux sont partis aux vents des carnages,
Eux ternes et si tristes dans leurs habits gris,
Aux douze coups de l'an dansent en bleu de travail,
Fleurissant rêche comme rose de rocaille,
Une année de labeur faite de vert débris,
Quand le spectre des attentats rode blafard,
Sous la blanche neige où s'endort le citoyen,
Le bleu, blanc, rouge ronge nos salaires moyens,
Le "mac rond" pousse son rire jaune cafard,
Pastis et carte postale en fond bleu marine,
L'été les vacanciers viendront goutter l'azur,
L'automne sera doux et rouge en ma masure,
Ressurgissant nuit noire longue et assassine,
Promesses d'arc-en-ciel sera deux mille seize,
Ou de couleurs endeuillées pourpres et marrons,
Nous en conviendrons, nous en rirons, nous vivrons,
Pour nos retraites nous irons cueillir des fraises.
voilà mon poème médaillé corrigé