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Le fontaine est figée et la prairie est blanche,
Voici le temps du givre et du gris brouillard froid,
Fini les chants joyeux ,plus d'oiseaux sur la branche,
La bise vient de l'est et donne de la voix.
Le sentier est désert et la rivière fume,
Le ruisseau ralentit son murmure éternel,
On sent son cœur lourd, un trop-plein d'amertume,
Lorsque souffle l'Autan, le vent froid criminel.
Les temps vont être durs pour tous les misérables,
Il n'est plus un légume au modeste jardin,
Quelques Cynorhondons , des prunelles minables,
Des fouines et des geais ,se sera le festin.
Et l'hiver a brodé sa dentelle aux fenêtres,
Et les sombres corbeaux ont déserté les cieux,
On n'ose regarder ,au mur, le baromètre
Au village endormi ,tout est silencieux.
Le bise vient de l'Est, en plaintes infinies,
Répètant au matin; "il est loin le printemps" ,
Elle siffle la nuit ,berçant mes insomnies,
Mélancolie ? un peu ! ..mais l'espoir pourtant….
Le fontaine est figée et la prairie est blanche,
Voici le temps du givre et du gris brouillard froid,
Fini les chants joyeux ,plus d'oiseaux sur la branche,
La bise vient de l'est et donne de la voix.
Le sentier est désert et la rivière fume,
Le ruisseau ralentit son murmure éternel,
On sent son cœur lourd, un trop-plein d'amertume,
Lorsque souffle l'Autan, le vent froid criminel.
Les temps vont être durs pour tous les misérables,
Il n'est plus un légume au modeste jardin,
Quelques Cynorhondons , des prunelles minables,
Des fouines et des geais ,se sera le festin.
Et l'hiver a brodé sa dentelle aux fenêtres,
Et les sombres corbeaux ont déserté les cieux,
On n'ose regarder ,au mur, le baromètre
Au village endormi ,tout est silencieux.
Le bise vient de l'Est, en plaintes infinies,
Répètant au matin; "il est loin le printemps" ,
Elle siffle la nuit ,berçant mes insomnies,
Mélancolie ? un peu ! ..mais l'espoir pourtant….