Les cons cernent sa vie
Sans se voir concernés
Et la détresse s’écrit
Sur l’aile d’une âme fanée
Le bleu cerne ses yeux
L’ampleur insoupçonnée
Du fardeau qu’elle supporte
Lents pleurs, insoupçonnés
Son sourire que l’époux vante
S’efface sous les ombres du soir
Au rythme d’une peine lancinante
Un con bat sans espoir
Expirant en silence
Elle chante doucement, mots roses
Et terne elle oublie
La brûlure d’un enfer
Pour seule ligne d’horizon
Attendant patiemment
La fin que son œil éteint scelle
Lents pleurs Asphyxiée de doux leurres
Mai 2018