Harmonie d'orage,
Sont ils harmonieux ces nuages de peine ?
Dans mon ciel ce matin, venant, flouant, grisant,
La courbe des coteaux, des montagnes, brisant,
La ligne d'horizon, s'écrasant sur la plaine,
Enveloppant le vert en de noirs partisans,
Rabotant le sapin, et la tête du frêne,
Enduisant nos regards de colle néoprène,
Faisant des escargots de nobles artisans,
Pourtant, la goutte d'eau tombant sur le grand chêne,
Érodant les rochers en de tristes gisants,
Fertilise les sols, les champs des paysans,
Offre un plus doux nectar, clapotis d'éthylène*,
Rougissant le beau fruit, d'un rayon irisant
En accords colorés la nature sereine,
Comme un chant ondulant d'une femme sirène,
Dormant sous l'arc-en-ciel ses cheveux blonds frisant,
Au vent chaud soulevant le sable d'une arène,
Où gît un taureau mort son sang cicatrisant,
Le poète seul sait l'orage méprisant,
Y voir des vers d'amours, ô ma muse, ô ma reine.
*L'éthylène : responsable du mûrissement chez les végétaux climatériques
voilà mon poème primé du concours "harmonie" avec le rajout d'un quatrain intermédiaire et quelques petites modif'
j'ai passé au pluriel les vers du 3ème quatrain pour que la rime "gisants et paysans" soit correcte
et le vers "En accords colorés la nature sereine" pour que l'alexandrin soit juste
Sont ils harmonieux ces nuages de peine ?
Dans mon ciel ce matin, venant, flouant, grisant,
La courbe des coteaux, des montagnes, brisant,
La ligne d'horizon, s'écrasant sur la plaine,
Enveloppant le vert en de noirs partisans,
Rabotant le sapin, et la tête du frêne,
Enduisant nos regards de colle néoprène,
Faisant des escargots de nobles artisans,
Pourtant, la goutte d'eau tombant sur le grand chêne,
Érodant les rochers en de tristes gisants,
Fertilise les sols, les champs des paysans,
Offre un plus doux nectar, clapotis d'éthylène*,
Rougissant le beau fruit, d'un rayon irisant
En accords colorés la nature sereine,
Comme un chant ondulant d'une femme sirène,
Dormant sous l'arc-en-ciel ses cheveux blonds frisant,
Au vent chaud soulevant le sable d'une arène,
Où gît un taureau mort son sang cicatrisant,
Le poète seul sait l'orage méprisant,
Y voir des vers d'amours, ô ma muse, ô ma reine.
*L'éthylène : responsable du mûrissement chez les végétaux climatériques
voilà mon poème primé du concours "harmonie" avec le rajout d'un quatrain intermédiaire et quelques petites modif'
j'ai passé au pluriel les vers du 3ème quatrain pour que la rime "gisants et paysans" soit correcte
et le vers "En accords colorés la nature sereine" pour que l'alexandrin soit juste
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