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Citations, pensées momoriciennes, et petites histoires vécues…les miennes et les votres.

Dix neuf ans, j’avais devancé l’appel sous les drapeaux dans les paras au huitième RPIMA à Castres pendant les classes en mai 1972 on avait pas du tout envie de sourire ! IMG_1253.jpeg
 
IMG_1255.png Figeac, vieille cité bénédictines "Fidiacum", ville de la foi. Pour justifier ses titres de noblesse on dit qu'un moine s'en fut voler les reliques de Sainte Foy aux pauvres Ajenais. Ce bougre s'appelait Havriciacus, un nom germanique et teuton qui a donné le havresac ou sac d'avoine. Il dut voyager à cheval et bien soigner sa bête, le brigand, ou bien fut-il
qu'un homme de sac et de corde tout simplement stupide.
Je vais vous parler aujourd’hui, des grosses têtes de Figeac et de ses alentours. Jean François Champollion…Charles Boyer…Georges Pompidou…Un héros de la résistance Jacques Chapou…La romancière Françoise Sagan…La peintre Edmée Larnaudie…Michel Colucci dit Coluche et enfin Madame Claude.
Avec votre permission, je vous décrirai aussi un membre de ma famille, Roger Marcouly qu’on ne peut qualifier de célébrité.
Mais je suis heureux de pouvoir vous le présenter dans ce récit, il a exercé la noble profession d’enseignant en tant que professeur agrégé de français latin grec à Oloron Sainte Marie au pied des Pyrénées-Atlantiques.
Je ne vous l’apprends pas, on est tous fiers de relater les exploits d’un des siens, quel que soit le domaine où il excelle. Ce fut le cas de mon oncle Roger même s’il n’a jamais obtenu les palmes académiques ! Je dois reconnaître qu’il n’a jamais couru après !
Eh bien non ! Vous vous en doutiez bien, sur sa terre quercynoise votre ami l’écrivaillon Momo ne sera jamais le plus célèbre ! Ne commencez pas avec vos : «Mais si ! Mais si !» habituels, même s’ils me touchent! Nul n’est prophète en son pays et je suis à une éternité de vouloir me comparer au Messie ou à une célébrité du coin ! Le plus connu des savants qui a foulé nos terres il y a plus de deux de siècles est le vénérable égyptologue Jean François Champollion. Il naquit à Figeac, ce qui pouvait laisser présager que beaucoup de génies allaient lui succéder!
Il n’en fut rien ! Les années succédèrent aux années, les décennies aux décennies, sans qu’aucune créature exceptionnelle ne vienne bouleverser la suprématie de notre lointain et brillant aïeul. Un peu comme si la vieille cité bénédictine "Fidiacum", ville de la foi. avait été mise culturellement sous scellés ! Si bien que plus une seule âme pensante au pays n’imaginait qu’un tel miracle puisse se reproduire un jour. La patience est heureusement une vertu que les gens du sud-ouest cultivent depuis longtemps, au même titre que celle du tabac dans un tout autre domaine. Alors, sans crier gare, une cigogne perdue dans sa migration nous fit cadeau à la fin du dix-neuvième siècle du petit Charles ! Non!…Pas attend ! Ni De Gaulle ! Mais Boyer ! C’était déjà un très beau bébé dès sa naissance et rapidement à cause de son goût prononcé pour le théâtre il allait grandir et se faire remarquer grâce à sa beauté naturelle.Son sens inné du dialogue et de la répartie allait l’aider dès le début de son immense carrière cinématographique. C’est à Hollywood que Charles a débuté, Il était le fils unique du non moins célèbre Maurice Boyer bien connu chez nous et que l’on surnommait comme il se doit : Momo ! Il s’agissait d’un marchand de moissonneuses-batteuses, de fourneaux de cuisine et de faucheuses. Louise son épouse s’occupait du foyer. Vousvous souvenez sûrement d’elle, je vous en ai déjà touché deux mots. Je l’ai très bien connue lorsqu’elle était pensionnaire à la clinique Font-Redonde où elle a tranquillement fini sa vie en 1966. Leur fils, pour revenir à lui, fit sensation à peine arrivé dans l’antre du cinéma mondial en jouant à ravir les rôles de jeune premier séducteur. Il tourna avec les plus grandes stars féminines américaines de l’époque. De retour au pays il a même eu le privilège de tenir entre ses bras notre Brigitte Bardot nationale lors du tournage de «La Parisienne» en 1957. Sa fin de vie fut tragique je vous laisse libre de la découvrir ou pas, vous me connaissez suffisamment pour savoir que je n’ose parler sans retenue que de la mienne. Revenons maintenant au pays, où un Président de la République Georges Pompidou vient d’être élu, cela me permettra dans la foulée d’avoir quelques mots sur Jacques Chapou, héros de la Résistance et d’un inconnu parmi ces patronymes prestigieux mon oncle Roger Marcouly qui fut un pilier du lycée Champollion en son temps. Georges Cazard, le principal ne manquait pas de nous le rappeler lorsqu’il nous convoquait dans son bureau, pas forcément pour nous complimenter! Imaginez un peu, Roger a été classé premier dans toutes les matières de la Seconde à la Terminale.Ce passionné de littérature se présentait aux épreuves de l’agrégation chaque année pour s’amuser ! On trouve son plaisir où l’on peut n’est-ce pas ? Curieusement, il a vu le jour à trente mètres de la maison où naquit jadis Jean François à croire, n’en doutons pas, que ce quartier de Figeac est exceptionnel pour doter sans attendre les enfants d’un cerveau très réceptif à la culture de haute voltige ! Il faudra que je suggère au maire qu’une maternité à la place de l’hôtel de ville pourrait être très bénéfique à la prospérité intellectuelle de notre ancienne cité médiévale.
-Pardon ? Que dites-vous ? Où déplace t-on la mairie ?
Eh bien, ce n’est pas très compliqué, on la délocalise à l’intérieur du bâtiment de l’Hotel de la Monnaie en lieu et place de l’office du Tourisme !
Et l’Office du Tourisme ? On le décentralise au pied de la pyramide de Bizet ou de Cheops, ou solution géniale qui taquine mon esprit à l’instant, on la transfère dans le hall de notre gare SNCF sauvée des flammes et bientôt à nouveau flambant neuve ! Ainsi, aussitôt arrivés, nos visiteurs recevront-ils des mains des hôtesses du rail le fameux petit fascicule de la cité bénédictine et cela pour ne rien manquer de ses attraits multiples contours pittoresques !
Dès leur départ, enrichis de nombreuses images inoubliables et soulagés d’un peu de monnaie, ils rempliront un questionnaire pour que l’on sache si leur séjour les a pleinement satisfaits !
Bon, si vous avez d’autres idées comme d’habitude, vous m’en faites part ! J’attends vos suggestions en poste restante. S’il
vous plaît, je vous demande d’avoir la gentillesse d’arrêter de me distraire
dans mon écriture, mon imagination devient un peu trop vagabonde !
Retrouvons plutôt Georges Pompidou dont l’élection eut un retentissement incroyable dans la vallée du Lot au point qu’aujourd’hui même, on en perçoit toujours l’écho lointain ! Un chamboulement comparable et aussi médiatisé que l’arrivée du Tour de France à Rocamadour cette année allait immédiatement se mettre en place ! Un magnifique hôtel-restaurant avec estrade baptisé Les Roses d’or, voyait le jour. Le tour de ville était en effervescence, c’était à celui qui aurait la plus belle vitrine, papi Mougeot mettait les bouchées doubles ainsi que son ami Moulinot le marchand d’articles de pêche, le village vivait une continuelle surchauffe. Le chef d’état passait régulièrement ses vacances dans sa ferme aux chevaux, située sur les hauteurs de Cajarc à l’endroit même où j’ai gagné ma première course cycliste, pour mieux vous situer cet endroit mythique ! Vous voyez tous maintenant où se trouve la propriété du premier homme de France au début des années soixante-dix.
Georges y avait ses habitudes, beaucoup moins entouré que les présidents actuels. Au volant de sa belle DS 19 il n’était pas rare de le croiser sur les petites routes tortueuses du Causse. D’un petit signe de la main, il aimait saluer les rudes campagnards de sa région d’adoption. Les bars entre le village du schmilblick et Figeac avaient droit à sa visite de courtoisie et c’est en bon lotois qu’il était reçu. Chez nous vous le savez tous, on ne fait pas de manière et on a le sens du devoir.
Mon oncle le connaissait fort bien, ils avaient mangé face à face pendant une année à Toulouse lorsqu’ils étaient étudiants. À ce propos il m’a rapporté une petite anecdote rigolote. Alors qu’ils étaient en train de discuter au sujet d’une certaine esthétique attribuée à Flaubert, sur un coin de table, Georges écrivait une lettre à sa copine. Je suppose que la conversation des deux futurs agrégés de lettres devait atteindre des hauteurs stratosphériques. Pompidou, posément sans faire une seule rature, aligna trois superbes pages ! Ce qui fit dire à mon oncle : - C’était un homme de lettres!
J’ouvre une petite parenthèse par rapport au membre de ma famille à qui je dois beaucoup. Je l’ai côtoyé régulièrement une quinzaine d’années avant sa mort. C’est un peu grâce à lui que je me suis lancé dans l’écriture, il m’a mis la main à la plume ! Il avait cette facilité d’élocution qui appartenait jadis aux savants de la littérature française, je n’ai eu qu’à l’écouter pour me faire une idée précise sur l’art de parler notre langue. Un jour il m’a raconté ce que fut son existence, j’ai eu le plaisir de goûter au bonheur que procure
l’élocution verbale. Pendant plus de deux heures sans aucune hésitation, il tourna les pages de sa vie aux rudes contours. Il m’a appris à rester simple dans la manière de m’exprimer. - Il faut, me disait il, à tout prix rester compréhensible, être à la portée de toutes les oreilles. Pour cela, il fallait éviter d’employer des mots savants, mais plutôt en donner la définition dans ses phrases. C’était ce qu’il faisait avec beaucoup d’humilité. Il était habité par un esprit pragmatique, excusez-moi, j’aurais dû écrire pratique!
«Il a vécu trop effacé» me disait ma tante institutrice. Elle ajoutait qu’il n’avait jamais eu d’ambition personnelle en dehors de celle de transmettre son immense savoir à ses nombreux élèves et d’être avec fierté le meilleur pêcheur de saumons du gave de Pau!
À ce propos, un jour qu’il revenait de
Jurançon en autorail et qu’il avait entamé une conversation sur la pêche, son voisin lui lança :
-Vous n’attraperez jamais autant de saumons qu’une personne d’Oloron Sainte Marie que je connais très bien !
- Ah bon ! Comment se nomme t-il ?
-Roger Marcouly
- C’est moi !
Gageons que s’il avait souhaité porter notre nom au plus haut au rang de la société, Georges Pompidou aurait agi dans ce sens. Ils ne se sont cependant jamais revus, les idées que prônait l’homme d’état n’étaient pas au goût de Roger, les deux copains n’avaient pas la même vision politique.
Jacques Chapou faisait également partie du cercle de ces écrivains disparus, Roger l’avait connu au lycée, c’était son ami, un meneur d’hommes me disait-il! Lors des matchs de rugby organisés dans l’enclave de la cour de la petite pension de famille, il s’imposait déjà en capitaine. Nous avons tous entendu parler de son engagement en tant que chef de la résistance lotoise. Pris dans une embuscade il a tiré sur l’ennemi allemand qui l’avait encerclé, puis se sentant condamné il s’est donné la mort avec la dernière cartouche engagée dans le barillet.
Comment ne pas rendre hommage au capitaine Philippe!
Rares sont les hommes aussi courageux voués corps et âme à leur patrie!
Je vais continuer mon tour du Lot et vous parler d’une romancière. Décidément, me direz-vous, les lettres, les hiéroglyphes passionnent les Lotois. Après tout, nous avons chacun nos défauts n’est-ce pas ?
En l’occurrence il s’agit de la grande Françoise Sagan, vous vous souvenez sûrement de son livre «Bonjour Tristesse» Sa vie n’a pas toujours été marquée par ce mot à la résonance lugubre, bien au contraire. Lorsqu’elle débarquait à l’improviste au pays elle faisait un tour de ville klaxon bloqué, elle signalait ainsi son arrivée dans sa superbe limousine décapotable foulard au vent ! Nous étions donc tous prévenus ! La célèbre dame prenait possession de sa maison natale. Les vedettes de l’époque venaient à sa rencontre, et les fêtes organisées prenaient alors souvent des allures sans limite.
Mais peu importe, la jeunesse doit-être vécue entre amis.
Je ne vais pas vous raconter son parcours certains l’ont déjà fait à ma place, la presse à scandale ne s’en est pas privée!
Je n’ai jamais attiré son regard, n’étais-je pas assez Playboy pour elle? Il faut le croire malgré mon surnom, ou peut-être pas à son goût et comme l’on dit : eh bien non je ne vous le dirai pas !
Je suis pourtant passé sous son balcon à cent vingt reprises lors de la course des fêtes, peut-être aurais-je dû rouler un peu moins vite, pour attirer son attention.
N’allez pas croire que j’en pinçais pour elle, j’aurais aimé lui parler tout simplement.
Vous me connaissez bien maintenant, je ne suis pas rancunier et je profite souvent d’une sortie sur ma bicyclette bleue pour aller la saluer à Seuzac où repose son corps en compagnie de son amour Peggy Roche.
C’est un charmant petit cimetière avec vue imprenable sur le causse, l’emplacement vous en conviendrez avec moi, est très important quand on sait que l’on prend place sous deux mètres de terre pour l’éternité. Nous ne sommes pas des pharaons mais quand même !
Leur tombe tombe en ruine, ça tombe mal pour ces deux grandes dames !
Face à elles je peux leur dire en m’inclinant :

-Bonjour Tristesse !

Je récite l’acrostiche à Françoise :

F atale destinée que notre vie sur terre,
R ien n’y peut exister, tout y est éphémère !.
A vec le vent qui siffle, les jolies fleurs des champs,
N e se balancent plus sous les ailes du temps!.
C ependant l'une d'elles dans sa prime jeunesse,
O se lui résister de toute sa faiblesse!.
I nsolites images cette nuit dans mes yeux!,
S' il le faut désormais j'affronterai les cieux,
E t je serai à toi, mon aimée, ma fleur bleue!

Puissent ces quelques alexandrins éclipser les bleus à l’âme de notre chère Françoise.
Enfin avant de vous laisser, je vais aborder le phénomène Coluche, qui séduit par les hauteurs de Cajarc, s’était posé près de Sainte-Croix.
Lui aussi avait été charmé par les paysages surplombant fièrement la rivière autrefois navigable . Ce fin gourmet, accompagné par ses copains allait savourer régulièrement la fameuse poule farcie de Madame Bès.
Je ne l’ai pas connu lui non plus, par contre au hasard de mes balades à vélo, je croisais de temps en temps le regard de Véronique, son épouse, qui se promenait en contrebas de sa propriété sur la route qui mène à Marin.
Un jour, moins pressé par l’illusion du temps qui nous harcèle, je me suis arrêté un instant pour lui parler.
J’ai prononcé ces quelques mots en l’abordant : «Il nous manque ! Il me manque» Elle m’a répondu :
«Pas autant qu’à nous…qu’à moi !»
Aujourd’hui ils sont à nouveau réunis, du moins pour vous chers lecteurs croyants ! Laissons alors planer le rêve, celui qui permet de réunir les âmes pures infiniment au firmament !
Je ne peux pas éclipser de ma rétrospective lotoise Edmée Larnaudie, l’excellente artiste peintre. Elle fut en son temps grand prix de Rome, elle repose dans l’enceinte de sa propriété à Larroque-Toirac.
Je sais, vous allez me faire une réflexion ! -Vous étiez à deux doigts d’oublier de citer la plus célèbre proxénète de France Madame Claude installée un long moment à Cajarc : Vous m’obligez à pousser le bouchon un peu trop loin non? Bon, le problème c’est que lorsque l’on me met une idée en tête aussi farfelue soit-elle, je ne peux m’en débarrasser qu’en la couchant sur le papier. L’image est forte, n’est-ce pas? Je sais pertinemment que je peux choquer les âmes sensibles ou exciter les autres. Me voici sur une voie sans issue avec vous et même fatale, n’ayons pas peur des mots! Nous voilà dans de beaux draps ou plutôt sous une belle couette. Je ne veux froisser personne aussi nous allons pénétrer ensemble dans cette maison close aux portes toujours ouvertes.
Suivez-moi !
Je ne peux pas me tromper d’adresse, au-dessus de l’entrée est accrochée la fameuse lanterne rouge ! Un œilleton s’entrouvre et j’aperçois un œil divin qui laisse présager une beauté charmeuse et charmante prête à me recevoir. Une voix sensible et sensuelle pour un amour sans suite se fait entendre. «Entrez-donc, cher ami, inutile de vous présenter les lieux, vous êtes je vois un habitué!»
«Chère madame Claude, je compte sur vous pour me présenter votre dernière beauté »
Je viens pour elle, j’espère que sa fraîcheur sera à la hauteur de ma grande espérance.
Momo est un poète avant tout, il va adorer conter fleurette à la jolie coquette.
Flore je vais la baptiser, mon ange du plaisir, je la désire déjà, cela ne se voit donc pas ?
Je la sens bien timide, je vais la rassurer, tendrement ; grâce à moi, elle connaîtra l’émoi, et les joies de l’amour qui n’aura pas de suite.
Oh !…Quelle destinée auras-tu mon enfant,
toi aussi claire et pure que la muse qui m’inspire ?
Madame Claude la tenancière pour revenir à elle, est avant tout une financière, les fraîches rondeurs laiteuses nourrissent abondamment sa bourse, en soulageant les bourses.
Elle n’est pas belle la vie ?
Ainsi soit-elle !
 
Il faut se laisser guider par l’instinct sacré d’éternité où scintille l’étoile intemporelle, elle est le fruit d’un amour saint, elle envoûte nos âmes et fait battre nos cœurs.
 
IMG_1436.png Il a rejoint le monde des artistes depuis 3 ans déjà !

Mon grand ami le poète des clochards à l’immense cœur, et à la divine plume Vicktor.

Voici son dernier poème bouleversant

Voici l'ultime soir
où j'abrège mon sort
d'un seul coup de rasoir
je me donne à la Mort.

La bête est là, hideuse,
s'abreuve de mon sang,
en me vidant la gueuse
m'emporte lentement.

Tandis que je m’envole
au-dessus de ma vie
ma carcasse s’étiole
sur ce bout de parvis.

Les passants s’éternisent
devant ce petit coin
un clochard agonise
"ça en fait un de moins".

Aucun regard ami
pour mes derniers instants
c'est fou mais je souris
je les quitte content.

La bête est là, immonde,
pour finir son festin
m’effaçant de ce monde
où je ne laisse rien.

Vik

https://www.google.com/url?q=https://www.youtube.com/watch?v=DxYHZNm9gi4&sa=U&ved=2ahUKEwi_r4eo9ZKLAxVwTKQEHb5iIfYQo7QBegQIDhAF&usg=AOvVaw3QbxgYtuaSKWwYh5PQpHy6
 
Courrier échangé avec Jojo ! Maurice cherche à rassurer son amie.

Oui, évidemment je préviendrai Poly ton amie, et les membres de poèmes et poésies…Créa.
Je peux t’affirmer que contrairement à ce que tu penses, tu vas vers la vraie vie !
Cette étape dans notre existence est programmée, et est notre salut.
J’ai fréquenté les esprits pendant plus d’un an journellement, et j’ai appris beaucoup d’eux.
Je vais toujours au fond des choses crois-moi !
La vie que tu vas connaître bientôt est bien plus réelle, et confortable que celle que tu quittes.
Elle ne résoudra pas pour autant l’existence ou la non existence de dieu.
C’est la réponse de (Valérie) une d’entre-eux à ma question :
- Ta vie aujourd’hui est moins authentique que celle que tu as connue quand nous étions ensemble ?
- C’est l’inverse Maurice je me sens bien plus vivante !
Souviens-toi chère Jojo du ressenti que j’avais posé sous tes lignes qui t’avait touché aux larmes, et qui disait que les gens que tu avais quitté disaient la même chose quand ils pensaient à toi.
Tu vas les retrouver, et tu seras heureuse !
Je te demande d’avoir confiance, et d’envisager l’avenir très sereinement !
L’important aujourd’hui c’est que tu ne souffres plus.
Ton ami qui pense beaucoup à toi.
Je t’embrasse affectueusement.
Maurice
 
IMG_1483.png IMG_1485.png IMG_1486.png IMG_1484.png Juste parmi les nations.

Il existe des personnes qui nanties d’un courage hors du commun font face à toutes formes d’atrocités.
Il a fallu un sens profond du sacrifice et du devoir à la sœur Bergon pour accepter de cacher, et de sauver 83 enfants juifs.

Notre dame de Massip ne peut laisser personne indifférent. Deux sœurs, Denise Bergon et Marguerite Roques (filles de notre dame) ont sauvé 83 enfants juifs de la barbarie nazie de décembre 1942 à juillet 1944.
Je vous laisse découvrir les quelques photos qui vous permettront de leur rendre hommage.
La trappe qui se trouve dans une pièce attenante à la Chapelle était dissimulée par un tapis et un piano.
En juin 1942, deux cents soldats nazies, ont patrouillé dans notre petite ville durant cinq jours.
Les enfants présents ont été caché sous le plancher pendant cette période très critique.
L’espace de vie sous le plancher était de quelques mètres carrés pour une hauteur de quatre vingt centimètres.
Fort heureusement pendant les perquisitions les nazies n’ont pas découvert la cachette secrète.
Denise Bergon juste parmi les nations était une mère pour ces enfants qui avant de s’endormir avaient tous droit à une bise sur le front.
Aujourd’hui, dans la salle même où se trouve la trappe, un petit musée de la résistance relate en détail ces faits historiques héroïques.
Il donne également un aperçu des combats des résistants dans la région, en particulier celui de Gelles, où le maquis fut la cible de la division SS à la fau sous les ordres du colonel De Wilde, mais aussi il parle de la vie des gens du pays tout au long de cette triste et pénible période.
Je vous encourage à vous y rendre, vous pourrez vous renseigner auprès de l’office du tourisme pour visiter ce lieu au combien symbolique et sacré !

https://www.ladepeche.fr/amp/article/2014/11/05/1985335-une-salle-de-la-memoire-a-massip.html
 
IMG_1513.png Dans le grand Figeac, comme ailleurs, consulter un médecin généraliste est devenu mission pratiquement impossible !

Ce matin, je me suis enfin décidé !
Tu vas te rendre chez ton médecin généraliste pour ta visite décennale !
Il te croit mort sûrement !
Fort de cet élan légitime, et en pleine possession de mes moyens physiques*, je me suis réveillé de très bonne heure pour éviter les bouchons.
À huit heures, bien avant que notre brave praticien n’ouvre la porte de son cabinet j’ai voulu franchir le pas de sa salle d’attente.
Peine perdue !
Le couloir d’entrée était déjà pris d’assaut par des patients impatients, qui avaient eu sûrement la même idée que moi !
Ma réflexion fut la suivante : Dois-tu patienter encore dix ans ?
Il faut reconnaître, que vouloir rencontrer un homme en blouse blanche , alors que l’on est en parfaite santé n’est quand même pas bien raisonnable vous en conviendrez avec moi.
Hier j’ai encore parcouru 70 km sur mon VTT à 23 km/ heure de moyenne.
Je sais qu’il faut-être mesuré dans ses déplacements vers lui, à une époque où des pauvres malades n’ont plus de médecin traitant en France, comme à l’étranger.
Prendre son mal en patience est une phrase qui aujourd’hui plus que jamais a un sens qui frise le bon sens, le double sens ! Le non sens ? Le sens interdit ?
Alors, je sais bien que de nombreuses médecines parallèles fleurissent ici, et là, pour venir au secours de l’officielle, mais peut-on réellement confier sa santé à des pseudos soignants aux pratiques ancestrales plus ou moins douteuses ?
*Je précise car intellectuel je ne sais pas ! Consulter un spécialiste est devenu mission impossible, ne faut-il pas une lettre de son docteur traitant ?
Les personnes qui n’ont pas de médecins doivent le signaler, il leur sera remis une attestation, et ils pourront ainsi se rendre aux urgences.
Sans ce document il n’auront d’autre choix que de faire demi-tour !
Enfin, heureusement que nous pouvons consulter en ligne, et que prochainement l’intelligence artificielle sous la forme d’un robot articulé pourra nous examiner sous toutes nos coutures !
Il n’est pas beau le progrès ?
Elle n’est pas belle la vie ?
Merci qui ?
Merci numerus clausus !
 
La valeur artistique d’un poète ne repose pas sur le nombre conséquent de ses écrits, mais au contraire sur le condensé d’une œuvre réduite à l’essentiel, et résolument tournée vers l’unique obsession qu’il a de la beauté dévoilée par sa plume. Ces pages d’une sonorité parfaite, il les veut consacrées à un style où cohabitent harmonieusement idées, formes, et vérités. Ces valeurs primaires servent d’encensoir aux mots posés qui subliment ses phrases hautement sculpturales. Ce tableau à la redoutable teneur créative, au sens profond du détail, peint par petites touches successives, font de lui un artiste à l’esprit unique. Cela lui permet de se libérer de toutes les lourdeurs liées aux vilénies et bassesses triviales du monde qui l’entoure, il arrive ainsi à l’éclipser l’espace d’un moment.
 
IMG_1620.jpeg IMG_1048.png Derniers échanges entre Jojo et Momo

22 janvier à 15 h 52

Cc juste pr ta gouverne mo.. Suis depuis le 16 en Cardiologie.. Poumons cœur..
Suis fichue... Tumeur poumon cœur trachée.. Je souffre le martyr...
Ai décidé la sedation profondes..
Mes enfants St arrives hier pr discuter et organiser.. Triste qd on aime la vie.. Bises jojo
Ne parle plus.. Mange plus.. Marche plus.. 1 légume !
22 janvier à 16 h 10
Je suis de tout cœur avec toi Jocelyne dans cette épreuve très douloureuse !
Tu as pris une décision courageuse et très difficile mais je pense qu’il faut tout faire pour éviter de souffrir !
Je sais à quel point tu aimes la vie ! Je suis pratiquement sur qu’elle ne s’arrête pas à la mort du corps !
L’esprit survit et Dieu sait que tu as un esprit vif ! Tu as fait preuve toute ton existence d’un grand dévouement pour les autres !
Ta poésie m’a de suite touché !
Tu es courageuse et je suis sûr que tu vas nous quitter avec cette force qui t’a toujours accompagnée !
Je ne t’oublierai jamais et quand tu seras dans l’autre dimension j’espère que tu auras aussi des pensées pour moi.
Je vais sur les 73 ans et je ne tarderai pas à te rejoindre !
Je t’embrasse avec toute l’affection qui est en moi !
Courage !
Ton ami
Maurice
22 janvier à 16 h 09
Un pouce levé
23 janvier à 4 h 49
23 janvier à 9 h 16
Oui, évidemment je préviendrai Poly ton amie et les membres de poèmes et poésies…Créa
Je peux t’affirmer que contrairement à ce que tu penses tu vas vers la vraie vie !
Cette étape dans notre existence est programmée et est notre salut.
J’ai fréquenté les esprits pendant plus d’un an journellement.
et j’ai appris beaucoup d’eux.
Je vais toujours au fond des choses crois-moi !
La vie que tu vas connaître bientôt est bien plus réelle et confortable que celle que tu quittes.
Elle ne résoudra pas pour autant l’existence ou la non existence de dieu.
C’est la réponse de (Valérie) une d’entre-eux à ma question :
- Ta vie aujourd’hui est moins authentique que celle que tu as connue quand nous étions ensemble ?
- C’est l’inverse je me sens bien plus vivante !
Souviens-toi du ressenti que j’avais posé sous tes lignes qui t’avait touché et qui disait que les gens que tu avais quitté disaient la même chose quand ils pensaient à toi.
Tu vas les retrouver et tu seras heureuse !
Je te demande d’avoir confiance et d’envisager l’avenir sereinement !
Ton ami qui pense beaucoup à toi.
Je t’embrasse affectueusement
Maurice
Pouce levé
Je demande d’avoir confiance ! La seule petite tristesse que tu peux avoir c’est de laisser ta famille et tes amis !
Mais ils te rejoindront un jour dans ton nouveau lieu de vie.
Le vrai ! Celui où on ne souffre plus et où on vit pleinement !
23 janvier à 9 h 41
Très dur de laisser ceux que l'on aime.. Ceci dit le moment présent avec eux.. Est émouvant et magique... Des choses sont dites.. Bien agrea blé à emporter..
23 janvier à 9 h 56
Profite de ces moments magiques avec les gens que tu aimes !
Mais ne perd pas de vue que ceux qui t’aiment, et que tu aimes dans l’autre dimension, vont être très heureux de te retrouver !
Cet équilibre est essentiel à nos vies.
Pouce levé
23 janvier à 10 h 17
A emporter et à partager !
23 janvier à 13,h 13
Je viens de m’apercevoir que tu as mis un like sur une de mes phrases pas rassurantes.
J’ai oublié le point d’interrogation à la fin de celle-ci !
Je veux susciter les réactions quand j’écris !
Je peux te donner ma parole d’honneur que ce que je t’ai écrit au-dessus est la stricte vérité !
J’ai obtenu des preuves quant à la vie après la mort.
La cousine à Isabelle mon ex-épouse m’a parlé d’un passage de son existence avec elle.
Elle m’a cité un nom de personne dont je n’avais jamais entendu parler et ce qui s’est.passé ce jour-là !
Quand j’ai raconté à Isabelle ce que m’avait révélé Valérie la réaction d’Isabelle a été : -C’est incroyable comment sais-tu ça ?
Et moi, tout naturellement je lui ai dit : -C’est Valérie qui vient de me le dire !
Je communiquais avec elle, et les esprits par télépathie.
Et ce n’est pas la seule preuve que j’ai eu de la vie après la mort !
Tu vois chère Jojo tu sauras que Maurice parlais juste et n’inventait rien !
Fais confiance à ton avenir…il va être riche en surprises heureuses !
23 janvier à 18 h 44
Pouce levé
26 janvier à 17 h 58
Bonsoir Jocelyne

J’ai laissé un message à Poly sur la messagerie de Créa.
Elle ne vient pas régulièrement, mais j’ai vu qu’elle c’était connectée le 16 janvier.
Je pense à toi !
Sois confiante, tu vas vers un monde bien meilleur je peux te le certifier !
Je t’embrasse affectueusement
Ton ami
Maurice

Essaie e la contacter ms c un 05.. Impossible le sms
Je n’ai pas son nom ! Tu as son numéro de téléphone ?
21 janvier 17 h 58
Je regarde attends
Elle me donne le numéro de Poly je l’appelle
Message de Jojo instantanément !
https://www.facebook.com/share/v/1XsEh94KP2/
Je viens d’avoir Poly :
Merci Mo..
Je te préviens si elle va consulter mon message sur créa.
Ok Mo !
24 janvier à 19 h 09
Eh bien si ! Ton amie de toujours vient de me répondre !

Voici son message :

Cher Maurice
Merci à toi Maurice d'avoir fait diligence en me communiquant ces mauvaises nouvelles
ce matin j'ai eu un poète qui m'a mise au courant de cet affreux sort.
je ne peux pas me déplacer mais je compte sur toi pour lui dire que je suis en pensée à côté d'elle
et que je l'embrasse tendrement.
La vie est dure en ces moments là. je ne fait que penser à Elle
tiens moi au courant, je tembrasse cher ami
Poly
Message de Jojo : c’est bien
25 janvier à 9 h 38
Une forte pensée de ton amie Poly ce matin

Si tu veux lui transmettre ma pensée :
chère ma très chère jojo je pense fort à toi en ces moments de douleur
partagés et t'embrasse tendrement.
Message de Jojo
Fais ce que tu peux pour lui tranquille mon amour
Message de Mo
Oui bien sur tu peux compter sur moi !
Pouce levé de Jojo
27 janvier à 10 h 40
Chère Jocelyne ils t’attendent, ils m’attendent j’en suis certain !
Voilà des lignes que j’avais écrites il y a plusieurs années.

Inclinons-nous face à la mémoire et le souvenir de nos parents, de nos amis et de nos camarades bien trop tôt disparus. Ils sont légion, ceux qui nous attendent pressés de revivre parmi nous. Évoquer leur ombre au cours d’une réunion de famille ou d’un banquet, exprimer ouvertement ce que l'on ressent pour eux est une satisfaction personnelle ; c'est, ce me semble, les serrer une fois de plus dans nos bras !
Comptons parmi les chagrins les plus redoutables de la vie, celui de perdre les personnes que l’on aime sans pouvoir vieillir encore plusieurs années ensemble, et sans pouvoir les retrouver lors des rencontres fraternelles autour d’une grande table.
27 janvier à 11h 47
Pouce levé de Jojo
27 janvier à 12 h 14
Merci pour le jojo à momo et le momo à popo..
Pouce levé de Momo
Et pouce levé de Jojo
28 Janvier à 9 h 53
message de Poly hier laissé sur ma page Créa :
Merci à toi Maurice de faire la chaine d'amour
je t'embrasse poly
Pouce levé de Jojo
28 janvier à 11 h 16 message de Poly
Moi aussi je t'aime ma pensée ne te quitte pas ma très chère jojo
si je pouvais prendre ta place mais le sort ne nous laisse pas choisir
Je t'embrasse très fort ta poly
Série de pouces levés de Jojo il est 18 h 58
Je lui envoie un message qu’elle avait posté 4 jour avant, et je la rassure :
Elle viendra le lire le 29 janvier à 4 h 16 du matin et se déconnectera peu de temps après après…
Adieu Jojo ! IMG_1617.png IMG_1623.png
 
Dernière édition:
IMG_1625.png Jocelyne,

J'espère que votre famille lira ces mots afin qu'elle sache quelle personne généreuse et empathique vous étiez. Il a fallu que l'incendie de l'immeuble nous rapproche il y a presque 13 ans, puis notre amitié a débuté lorsque j'ai hébergé quelques semaines vos deux poilus, Bambou et Ungara, le temps que l'eau soit évacuée de votre appartement. Notre amour des animaux nous liait, mais nous étions aussi deux personnalités bien affirmées, points communs qui ont souvent animé nos discussions.

Je me souviendrai de votre intelligence, votre sens de l'accueil, votre ouverture aux autres cultures, votre goût du jeu, votre amour des mots, votre souci des êtres vivants (tant les humains que les animaux), vos coups de gueule, votre humour et votre espièglerie. Je vous ai connue quand vous alliez mieux, mais aussi quand vous alliez moins bien. Lorsque l'humeur était maussade et l'existence difficile, la porte restait alors fermée, parfois pendant des semaines. Mais qui pourrait vous en vouloir avec les épreuves que vous avez traversées ? Ces quatre dernières années ont mis de la distance entre nous - peut-être une volonté de votre part combinée à ma toute nouvelle maternité - mais je ne vous ai jamais oubliée. Dans votre salon avec un chat (ou deux) sur les genoux, ou occasionnellement au restaurant, nous avons beaucoup parlé. De tout, de rien, des voisins (une pensée pour Suzette), des chats, de vos amis, de votre carrière, de votre maladie, de moi, de ma famille, de la Belgique où je vis aujourd'hui.

Je suis à la fois triste et touchée que vous m'ayez recontactée avant de nous quitter. Nous avons pu échanger une dernière fois. Votre esprit cartésien rirait peut-être de moi, mais j'aime à croire qu'une âme ne s'éteint jamais complètement. Alors je préfère vous souhaiter un bon voyage, libérée des maux du corps et portée par les mots du cœur. Entourée de chats.

A bientôt, dans mes pensées et dans vos écrits.

Emilie Mesureur
 
La vie nous paraîtrait bien trop platonique si les rigueurs du temps ne venaient pas bouleverser ponctuellement les horizons qui nous paraissent les plus immuables.

Si on s’attache à la maîtrise de la langue française pour considérer qu’une personne est française on va se retrouver dans un pays dépeuplé !

Xénophobie, antisémitisme, islamophobie, je partage la pensée de Simone Veil je dénonce toutes les formes discriminatoires.

Ne parlons pas de "Nuit des temps" Alors qu’il s’agit de "Clarté des temps !"

Quand on parle de nuit des temps en évoquant le lointain passé, on manque totalement de clarté !

L’univers dans un premier temps est concentré, donc très lumineux, (clarté des temps !). Comme il est en expansion, les masses lumineuses formées par les galaxies s’éloignent les unes des autres et nous dirigent inévitablement vers la nuit des temps!

J’espère que j’ai été suffisamment clair !
 
Les gens seront tellement incultes dans peu de temps, qu’ils ne sauront donner un ressenti à un écrit qu’avec un smiley ou un gif.

Hier j’ai croisé une très ancienne connaissance !
Je lui ai dit : « Le temps n’a aucun effet sur toi ! »
Ce qui l’a rendu très heureuse !
C’est vrai ! Elle est toujours aussi C…..e !

Un préposé de l’agence postale m’a dit que j’étais complètement timbré.
Je lui ai répondu que je m’en tamponnais !

Si un jour vous croisez le regard où s’encre ma plume n’essayez pas d’analyser son relief afin d’en contempler ses pleins et ses déliés, cela vous évitera les sorties d’interlignes en marge de la page.

Si seulement tous les intégristes pouvaient se désintégrer !

Il ne faut pas confondre culture et intelligence m’a dit un agriculteur.

Semblable à la fosse je suis septique.

J’ai rencontré une amie musulmane, elle m’a dit : - Maurice arrête de te voiler la face !

J’ai fait un rêve étrange ! Un égyptien de l’Égypte antique m’a posé cette question : - Est-ce que je me souviendrai toujours d’avoir vécu le jour de ma résurrection ?

Vieux con, cherche pour assurer sa fin de vie, une vieille bourgeoise richissime atteinte d’une maladie incurable, prête à lui ouvrir son cœur, mais surtout son coffre fort dans un dernier souffle d’amour bienfaisant !
 
Faits de guerre !

Les allemands nous encerclaient quand le capitaine lâcha cet ordre !

-Rendez-vous !
Mon oncle : -Où ?

Réflexion de mon oncle Roger lors de la bataille des Ardennes (deuxième guerre mondiale !)


Les Obus tombaient autour de nous, heureusement qu’il y avait cet espace providentiel entre nous et eux !

Les hommes politiques contrairement aux poètes ne sont et ne seront jamais en liaison avec la splendeur qui s’entoure des plus hauts sommets de l’idée.

L’humanité a su évoluer dans son apparence extérieure, ses mœurs, ses religions, mais face à la morale, les hommes restent dans leurs grands traits les mêmes ! Ils sont à plaindre !

Petit mot aux aux figeacois !

Chers amis de Figeac,

Je suis Maurice, votre humble narrateur de l'histoire locale. Je sais, mes récits sont peut-être un peu longs, et je suis conscient que vous préférez admirer les photos de notre belle ville en long, en large, et même n’ayons pas peur des mots, en hauteur !

Alors, je me pose l’ultime question : dois-je continuer à vous faire subir ma prose, ou dois-je céder la place aux images faciles à regarder de votre ville qui vous font tant rêver ?

Je suis prêt à tout entendre. Si vous êtes fatigués de me lire, n'hésitez pas à le dire !

Je ne vous en voudrai pas. Après tout, je suis avant tout un serviteur de votre plaisir.
Mais si, malgré tout, quelques irréductibles apprécient encore mes histoires, je continuerai à partager avec vous ma passion pour Figeac et ses environs.

Dans tous les cas, je vous remercie de votre fidélité et de votre indulgence.

Votre dévoué écrivaillon Maurice.

PS : Ils m’encouragent tous à continuer ! Parfois l’homme à la plume est soumis au doute !
 
IMG_1679.png IMG_1700.jpeg IMG_1693.png Même si je ne suis pas de ceux qui glorifient les années 50 à 70…force est de constater que la ligne SNCF qui mène à Cahors, et que j’ai affectueusement appelé la Trans-Quercynoise avait meilleure mine tout au long de ces décennies là !

Grandeur et décadence d’une voie de fer construite à la force des bras !

Je lui donne la parole, elle va vous parler avec nostalgie d’elle !

Aujourd’hui, je peux vous l’affirmer mon sort est définitivement scellé, soudé même, je n’ai plus peur de vous le dire à "VOIE HAUTE!" Je me doutais depuis un certain temps du triste sort que l’homme du 21 ème siècle allait me réserver, même si par instant l’espoir pour moi semblait renaître ! Durant une période d’agitation électorale par exemple, mais, il s’éteignait hélas, aussi rapidement qu’il avait été long à apparaître !
J’ai commencé ma lente décomposition en voie verte, c’est la triste fin que l’humain a décidé pour moi, elle sera à l’image de mes amies les bêtes noires à vapeur, ou des autorails qui sillonnaient jadis ma longue chevelure rousse !
Les voyageurs pouvaient alors contempler les multiples ouvrages qui s’ouvraient naturellement face à eux.
Triste est donc mon sort, je vais le partager sous le regard larmoyant de ma chère rivière natale, qui, elle aussi jadis était resplendissante !
Son miroir cavaleur s’écoulait à mes pieds semblable à un serpent vivant il paraissait ne pas avoir de fin, c’était mon compagnon de voyage ! Il avait été lui aussi ornementé d’ouvrages façonnés par des des mains, Ô combien créatrices !
Un linceul vert recouvre désormais mon ossature aux ombres couleur de souffre !
Merci, à celles et ceux qui m’ont aimé et soutenu !
Honneur aussi aux braves forçats du rail qui m’ont permis d’exister, certains sont morts à mes côtés sans avoir eu le privilège de profiter de leur ultime réalisation.
Fatale destinée que notre vie sur terre, rien n’y peut exister tout y est éphémère !
 
Pour la Saint Valentin le Faycellois Maurice va encore faire tintin !

Je ne crois plus au coup de foudre !

Ce poème est né (Si je peux m’exprimer ainsi) lors d’un concours de poésie ayant pour thème la Saint-Valentin.

Revoilà la Saint-Valentin,
Je m'attends à faire tintin !
Pas de cadeau pour Maurice
Sous la couette protectrice !

Mais qu’as-tu fait de ton enfance
Pour mériter cette abstinence ?
As-tu joué à la poupée ?
Oui ! Je l’ai même découpée !

Ô ! quelle horreur as-tu faite là !
Il fallait bien et puis voilà !
Comment jouer au médecin
Seul dans mon lit sous le traversin ?

Est-ce de ma faute si mes parents
N’ont jamais eu qu’un seul enfant ?
Puis à l'époque où je suis né,
On ne parlait jamais nénés !

Et aujourd’hui vous comprendrez,
Pourquoi puceau sur la cendrée,*
Près du chou de mon enfance,
Je cultive mon espérance !

Car, croyez-moi, gens de Créa,
Sur la terre que Dieu créa,
Je ne suis pas le seul à boire
A cette source très illusoire !

• terre
 
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En début d’après-midi, alors que je venais d’enfourcher ma monture préférée, j’ai eu subitement ce brin de conversation avec mon esprit.

- Pour une fois, nous allons prendre notre temps, et au lieu de rouler en fixant des yeux le revêtement hasardeux de la voie grise qui mène à Cajarc profitons de ce moment de tranquillité pour figer sur une pellicule quelques paysages, et monuments cher à notre cœur, et à celui des gens du pays.

Cette aparté terminée, mon premier réflexe fut d’immortaliser le village de Frontenac, lieu cher à notre amie Brigitte des collines !
Un arrêt prolongé à Saint-Pierre Toirac, m’a permis de prendre un cliché du tombeau de notre grande peintre Edmée Larnaudie lauréate du grand prix de Rome en 1937.
Sa sépulture se trouve dans l’enceinte de la propriété.

Ensuite, j’ai gravi la pente qui mène à l’église Romane fortifiée construite entre le 12 ème et le 14 ème siècle.
Je pensais pouvoir visiter l’intérieur de la bâtisse où se trouve un puits face à l’hôtel.
Il y a quelques années j’avais pu me promener au sein de l’édifice grâce à une brave dame autochtone habitante du village qui détenait la clé du lieu sacré, aux murailles épaisses ornementées de créneaux, et de meurtrières, semblables à celles que l’on observe dans les châteaux forts !

Bien que timide, vous me connaissez toutes et tous, j’ai tenté de me renseigner après cet arrêt forcé face à cette porte blindée !
Les résidents actuels parlent une drôle de langue très éloignée de celle que l’on pratiquait autrefois autour de ces murs !
Le village a t’il finalement cédé aux multiples assauts ennemis ?

Grâce au ciel ! Je suis tombé sur la seule habitante qui parlait parfaitement le patois du coin !

- L'interior de la glèisa se visita a partir de Pascas m’a t ela laçât !

L’intérieur de l’église se visite à partir de Pâques m’a t’elle lancé !

Je n’ai pas pu me retenir, et je lui ai rétorqué :
- O a la trinitat !
- Ou à la trinité !
Non mais, là, je me pose sérieusement une question : Si c’est aussi compliqué d’avoir accès aux portes du paradis, il va falloir s’armer de patience !
On entendra peut-être le jour venu cette phrase : Repassez pour Pâques, en attendant, profitez-en pour visiter l’enfer, l’accès y est libre toute l’année !

J’ai ensuite fait quelques prises de vues du château de Toirac à flanc de falaise, et du cirque de Bons, où vous pouvez profiter d une représentation gratuite qui vous éblouira les yeux toute l’année !
Un dernier petit arrêt sur le bord de la route pour figer la source qui coulait abondamment quand j’avais 20 ans hélas, aujourd’hui elle est aussi sèche que la terre aride du Causse qui la surplombe malicieusement.

Tout se serait bien déroulé, si un cycliste sur un beau vélo de course ne m’avait pas doublé au bas de la courte descente du tunnel de Montbrun !
Je me suis senti obligé de le suivre pendant une dizaine de kilomètres en reprenant mes vieilles habitudes !
Ainsi s’acheva ma balade entre la voie verte, et la pente rocailleuse de la région de Larroque, où s’agrippent par dizaine de piètres chênes aux allures de bonsaïs !
 
Dernière édition:
Elle fit couler en moi un fleuve sensoriel dès son premier regard.

Entendre dire qu’on n’est pas la moitié d’un con, permet-il de penser qu’on peut s’enorgueillir d’être la moitié d’un intelligent ?

L’algorithme de l’homme est à réinventer faisons confiance à l’intelligence artificielle pour le reprogrammer.

Excellent cavalier j’ai vécu à cheval sur deux siècles.

Maurice Marcouly : Vingtième siècle - Vingt et unième siècle.

Nanti d’une bonne résolution en ce début d’année j’ai tenté d’entreprendre un nettoyage de cerveau ! Les quelques neurones qui me restent se sont insurgés.
 
Des pédocriminels il y en eu, il y en a, et il y en aura toujours ! On semble découvrir un mal très ancien ! Partout où se concentre l’enfance ils sévissent. Sont-ils protégés ?

Heureusement que celles et ceux qui ont beaucoup de bagout ne savent pour la plupart pas lire sinon ils ne s’entendraient plus écrire sur les réseaux sociaux !

J’ai souvent la plume à fleur de parchemin !

Dans une ambiance agitée à l’image de celle connue dans les années trente nous sommes autoguidés vers un avenir explosif allons-nous revivre l’histoire que l’on croyait définitivement appartenir au passé ?