Un aller simple
Je n’avais pris qu’un simple aller
Et ma souffrance au goût salé
Et guettais le train sans retour
Sous l’aile noire du vautour.
La gare paraissait déserte
Son âme s’embrumait inerte
Balayée par un souffle fort
Qui m’enserrait sans réconfort.
Sur un vieux banc tout craquelé
Et en main ma vie ficelée,
Je m’abandonnais à l’oubli
Perdue dans mon monde affaibli.
J’avais déposé mon fardeau
L’enfant derrière ses barreaux
Assiégé par des jets de pleurs
Seul, face à ces monstres: ses peurs!
Et mes larmes coulaient encore
Alors que s’éveillait l’aurore…
Machinalement j'ai cherché
Mon bon mouchoir déjà tâché
Mais n’ai trouvé que chiffonné
Un sourire bien cramponné
Qui vous raccroche par le cœur
Vous rapièce tout en douceur.
Alors j’ai donné mon billet
À ma souffrance sur feuillet
Et puis tournant le dos au pire
Sorti des poches mon sourire,
Offrant au quai le jour levant,
À mes lèvres un doux croissant
Puis j’ai quitter la sombre gare;
Tout près, jouait une fanfare…
Judy
Ne monter jamais à bord de ce train...
En hommage à ceux qui l'ont pris et qui ne sont jamais revenus...
Sur ce je disparais définitivement du paysage de Créa...
j'ai retrouvé le sourire je ne tiens plus à le perdre...Adieu
Je n’avais pris qu’un simple aller
Et ma souffrance au goût salé
Et guettais le train sans retour
Sous l’aile noire du vautour.
La gare paraissait déserte
Son âme s’embrumait inerte
Balayée par un souffle fort
Qui m’enserrait sans réconfort.
Sur un vieux banc tout craquelé
Et en main ma vie ficelée,
Je m’abandonnais à l’oubli
Perdue dans mon monde affaibli.
J’avais déposé mon fardeau
L’enfant derrière ses barreaux
Assiégé par des jets de pleurs
Seul, face à ces monstres: ses peurs!
Et mes larmes coulaient encore
Alors que s’éveillait l’aurore…
Machinalement j'ai cherché
Mon bon mouchoir déjà tâché
Mais n’ai trouvé que chiffonné
Un sourire bien cramponné
Qui vous raccroche par le cœur
Vous rapièce tout en douceur.
Alors j’ai donné mon billet
À ma souffrance sur feuillet
Et puis tournant le dos au pire
Sorti des poches mon sourire,
Offrant au quai le jour levant,
À mes lèvres un doux croissant
Puis j’ai quitter la sombre gare;
Tout près, jouait une fanfare…
Judy
Ne monter jamais à bord de ce train...
En hommage à ceux qui l'ont pris et qui ne sont jamais revenus...
Sur ce je disparais définitivement du paysage de Créa...
j'ai retrouvé le sourire je ne tiens plus à le perdre...Adieu
Dernière édition: