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Un aller simple

Judy

Maître Poète
#1
Un aller simple

Je n’avais pris qu’un simple aller
Et ma souffrance au goût salé
Et guettais le train sans retour
Sous l’aile noire du vautour.


La gare paraissait déserte
Son âme s’embrumait inerte
Balayée par un souffle fort
Qui m’enserrait sans réconfort.


Sur un vieux banc tout craquelé
Et en main ma vie ficelée,
Je m’abandonnais à l’oubli
Perdue dans mon monde affaibli.


J’avais déposé mon fardeau
L’enfant derrière ses barreaux
Assiégé par des jets de pleurs
Seul, face à ces monstres: ses peurs!


Et mes larmes coulaient encore
Alors que s’éveillait l’aurore…

Machinalement j'ai cherché
Mon bon mouchoir déjà tâché

Mais n’ai trouvé que chiffonné
Un sourire bien cramponné
Qui vous raccroche par le cœur
Vous rapièce tout en douceur.


Alors j’ai donné mon billet
À ma souffrance sur feuillet
Et puis tournant le dos au pire
Sorti des poches mon sourire,


Offrant au quai le jour levant,
À mes lèvres un doux croissant
Puis j’ai quitter la sombre gare;
Tout près, jouait une fanfare…


Judy

Ne monter jamais à bord de ce train...
En hommage à ceux qui l'ont pris et qui ne sont jamais revenus...


Sur ce je disparais définitivement du paysage de Créa...
j'ai retrouvé le sourire je ne tiens plus à le perdre...Adieu


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Dernière édition:

agrego

Maître Poète
#1
Mais non.... comme tu as retrouvé ton beau sourire,

il faut rester sur Créa pour partager tes délires!!


Si c'est le dernier.....il a sacrément la classe!

Et exit ....les tordus et autres salopards!!


BONNE NUIT

agrégo
 

popa1234

Maître Poète
#2
un très beau poème. réfléchie avant de partir, tu écris tellement bien, ce serait dommage.....un grand bravos......bisous
 

troubadour

Maître Poète
#3
Un aller simple

Je n’avais pris qu’un simple aller
Et ma souffrance au goût salé
Et guettais le train sans retour
Sous l’aile noire du vautour.

La gare paraissait déserte
Son âme s’embrumait inerte
Balayée par un souffle fort
Qui m’enserrait sans réconfort.

Sur un vieux banc tout craquelé
Et en main ma vie ficelée,
Je m’abandonnais à l’oubli
Perdue dans mon monde affaibli.

J’avais déposé mon fardeau
L’enfant derrière ses barreaux
Assiégé par des jets de pleurs
Seul, face à ces monstres: ses peurs!

Et mes larmes coulaient encore
Alors que s’éveillait l’aurore…
J’ai cherché machinalement
Mon bon mouchoir… évidemment!

Mais n’ai trouvé que chiffonné
Un sourire bien cramponné
Qui vous raccroche par le cœur
L’entendez-vous chanter au chœur!

Alors j’ai donné mon billet
À ma souffrance sur feuillet
Et puis tournant le dos au pire
Sorti des poches mon sourire,

Offrant au quai le jour levant,
À mes lèvres un doux croissant
Puis j’ai quitter la sombre gare;
Tout près, jouait une fanfare…

Judy

Ne monter jamais à bord de ce train...
En hommage à ceux qui l'ont pris et qui ne sont jamais revenus...


Sur ce je disparais définitivement du paysage de Créa...
j'ai retrouvé le sourire je ne tiens plus à le perdre...Adieu


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Allez, j'espère que ce n'est guère un vrai adieu, si non on sera tous bien tristes, d'avoir perdu une amie qu'on aime et admire, revenez... Si non on prendra tous le même train, mes amitiés les plus sincères, bizzzzzzzzzzzzz.
 

romuluss

Poète libéré
#4
Le lion était parti mélancolique
En oubliant derrière son ami hibou si chouette
Il revient un peu nostalgique
Avec de belles pensées en tête
Et dans un texte magnifique
Retrouve le hibou souriant à tue tête

Content de revenir et te retrouver toujours là, avec des textes toujours aussi beaux les uns que les autres, cela me fait plaisir
Bien a toi Romulus
 
J

JeandAnnecy

Guest
#5
Un aller simple

Je n’avais pris qu’un simple aller
Et ma souffrance au goût salé
Et guettais le train sans retour
Sous l’aile noire du vautour.

La gare paraissait déserte
Son âme s’embrumait inerte
Balayée par un souffle fort
Qui m’enserrait sans réconfort.

Sur un vieux banc tout craquelé
Et en main ma vie ficelée,
Je m’abandonnais à l’oubli
Perdue dans mon monde affaibli.

J’avais déposé mon fardeau
L’enfant derrière ses barreaux
Assiégé par des jets de pleurs
Seul, face à ces monstres: ses peurs!

Et mes larmes coulaient encore
Alors que s’éveillait l’aurore…
J’ai cherché machinalement
Mon bon mouchoir… évidemment!

Mais n’ai trouvé que chiffonné
Un sourire bien cramponné
Qui vous raccroche par le cœur
Vous rapièce tout en douceur.

Alors j’ai donné mon billet
À ma souffrance sur feuillet
Et puis tournant le dos au pire
Sorti des poches mon sourire,

Offrant au quai le jour levant,
À mes lèvres un doux croissant
Puis j’ai quitter la sombre gare;
Tout près, jouait une fanfare…

Judy

Ne monter jamais à bord de ce train...
En hommage à ceux qui l'ont pris et qui ne sont jamais revenus...


Sur ce je disparais définitivement du paysage de Créa...
j'ai retrouvé le sourire je ne tiens plus à le perdre...Adieu


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Bon vent Jean