Tu es le lys de mon impudeur

[rivière]

Tu es le lys de mon impudeur

Ce matin,
lors de ton sommeil,
j’ai cueilli des roses,
ma Douce,

que
j’offrirai
aux torches de ton corps
si beau et si pur.

Avant de te connaître,
j’ai subi
les avanies des hommes,
et l’affront de leurs sarcasmes,

mais Toi,
tu es Beauté et sensualité,
un coffret d’étamines
sur l’autel de mes prières,

le soleil et la lune
connaissent
les flammes de notre Désir
quand nos seins se rejoignent

et que
je proclame
l’hymne de notre Joliesse
au gré de nos émois.

Chaque jour,
tes paumes parcourent
la ferveur de mon Désir,
tu outrages avec allégresse

l’azur de mon pertuis,
car
tu es
le lys de mon impudeur.

Après
nous reposons
languissement
dans les bras l’autre de l’autre,

avant de repartir au combat,
jusqu’à ce que tu boives
à nouveau
dedans le hanap de la Jouissance

les roses de ma cyprine
que
tu lamperas, souriante,
sous le dais notre Amour.

Sophie Rivière​

 

[ROUSSELOT]

J'aime beaucoup.
Bon tu n'es pas sympa sur ce texte avec nous autres les hommes.
Nous ne sommes pas tous de cet acabit.
Beaucoup d'hommes aiment les femmes et ont grand respect à leur propos
quelques soient leur dimension sexuelle.
Peut-être as tu croisé des imbéciles, mais les imbéciles restent imbéciles.

Tu sais, énormément de femmes m'ont méprisé, parfois de façon virulente,
et ce sans raisons et sans me connaître. Ce fut pour moi des expériences douloureuses.
Mais j'ai passé ce cap et je pense aujourd'hui que j'ai bien mieux à faire...

Bisous.
Loïc

 

[rivière]

Merci beaucoup Loïc pour la joliesse de ton message.

Oui, à un moment de mon existence, j'ai énormément souffert des sarcasmes d'hommes
qui ne comprenaient pas mon adoration pour ma compagne, j'avoue que parfois j'ai pleuré.
Ce temps est passé, mais ces épisodes demeurent encore frais dans ma mémoire.

A l'inverse, je te crois aisément lorsque tu me dis que des femmes se sont mal comportées
envers toi, sans raison. Tu as raison d'écrire que "tu as passé le cap".

Je décris ici l'hymne d'Amour que ma Douce et moi connaissons
quand nous sommes dans les bras l'une de l'autre.

A bientôt de te lire. Amitiés poétiques.

Bisous.

Sophie