Tu es le lys de mon impudeur
Ce matin,
lors de ton sommeil,
j’ai cueilli des roses,
ma Douce,
que
j’offrirai
aux torches de ton corps
si beau et si pur.
Avant de te connaître,
j’ai subi
les avanies des hommes,
et l’affront de leurs sarcasmes,
mais Toi,
tu es Beauté et sensualité,
un coffret d’étamines
sur l’autel de mes prières,
le soleil et la lune
connaissent
les flammes de notre Désir
quand nos seins se rejoignent
et que
je proclame
l’hymne de notre Joliesse
au gré de nos émois.
Chaque jour,
tes paumes parcourent
la ferveur de mon Désir,
tu outrages avec allégresse
l’azur de mon pertuis,
car
tu es
le lys de mon impudeur.
Après
nous reposons
languissement
dans les bras l’autre de l’autre,
avant de repartir au combat,
jusqu’à ce que tu boives
à nouveau
dedans le hanap de la Jouissance
les roses de ma cyprine
que
tu lamperas, souriante,
sous le dais notre Amour.
Sophie Rivière
Ce matin,
lors de ton sommeil,
j’ai cueilli des roses,
ma Douce,
que
j’offrirai
aux torches de ton corps
si beau et si pur.
Avant de te connaître,
j’ai subi
les avanies des hommes,
et l’affront de leurs sarcasmes,
mais Toi,
tu es Beauté et sensualité,
un coffret d’étamines
sur l’autel de mes prières,
le soleil et la lune
connaissent
les flammes de notre Désir
quand nos seins se rejoignent
et que
je proclame
l’hymne de notre Joliesse
au gré de nos émois.
Chaque jour,
tes paumes parcourent
la ferveur de mon Désir,
tu outrages avec allégresse
l’azur de mon pertuis,
car
tu es
le lys de mon impudeur.
Après
nous reposons
languissement
dans les bras l’autre de l’autre,
avant de repartir au combat,
jusqu’à ce que tu boives
à nouveau
dedans le hanap de la Jouissance
les roses de ma cyprine
que
tu lamperas, souriante,
sous le dais notre Amour.
Sophie Rivière