Tes soupirs montent
Ô mon aimée, sais-tu la clarté de l’aurore
contre les ailes de tes seins ?
Des perles de vent sèchent la sueur
qui irrigue ton corps de grâce.
Ton
lourd chignon d’obsidienne
repose
sous l’encensoir de nos vertiges.
Cette nuit,
tes doigts délicats ont découvert mon
mont de Vénus, et les contours menus
de ma chair de marbre.
Nous avons jouté des heures durant,
ma bouche, mes tétons,
et l’œillet de mon sexe
ont capitulé sous l’assaut de tes sens.
Aujourd’hui, tu me souris, émue,
et tes lèvres se posent
sur les braises de mon cœur fiévreux
qui ne bat que pour toi.
Célébrons à nouveau
la
cantilène de nos amours
si douces et si féminines.
Aux entours, une colombe tressaille
sous les bourgeons des agapanthes.
Tes gémissements montent déjà
dans le silence des racines.
Sophie Rivière
Ô mon aimée, sais-tu la clarté de l’aurore
contre les ailes de tes seins ?
Des perles de vent sèchent la sueur
qui irrigue ton corps de grâce.
Ton
lourd chignon d’obsidienne
repose
sous l’encensoir de nos vertiges.
Cette nuit,
tes doigts délicats ont découvert mon
mont de Vénus, et les contours menus
de ma chair de marbre.
Nous avons jouté des heures durant,
ma bouche, mes tétons,
et l’œillet de mon sexe
ont capitulé sous l’assaut de tes sens.
Aujourd’hui, tu me souris, émue,
et tes lèvres se posent
sur les braises de mon cœur fiévreux
qui ne bat que pour toi.
Célébrons à nouveau
la
cantilène de nos amours
si douces et si féminines.
Aux entours, une colombe tressaille
sous les bourgeons des agapanthes.
Tes gémissements montent déjà
dans le silence des racines.
Sophie Rivière
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