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Tes soupirs montent

rivière

Maître Poète
#1
Tes soupirs montent

Ô mon aimée, sais-tu la clarté de l’aurore
contre les ailes de tes seins ?
Des perles de vent sèchent la sueur
qui irrigue ton corps de grâce.

Ton
lourd chignon d’obsidienne
repose
sous l’encensoir de nos vertiges.

Cette nuit,
tes doigts délicats ont découvert mon
mont de Vénus, et les contours menus
de ma chair de marbre.

Nous avons jouté des heures durant,
ma bouche, mes tétons,
et l’œillet de mon sexe
ont capitulé sous l’assaut de tes sens.


Aujourd’hui, tu me souris, émue,
et tes lèvres se posent
sur les braises de mon cœur fiévreux
qui ne bat que pour toi.

Célébrons à nouveau
la
cantilène de nos amours
si douces et si féminines.

Aux entours, une colombe tressaille
sous les bourgeons des agapanthes.
Tes gémissements montent déjà
dans le silence des racines.


Sophie Rivière
 
Dernière édition:

rivière

Maître Poète
#3
Merci beaucoup pour vos compliments qui me touchent, votre enthousiasme et votre gentillesse qui me font chaud au coeur.

Je tente, à mon humble niveau, de réhabiliter la poésie saphique illustrée, entre autres, par Renée Vivien et Lucie Delarue-Mardrus.

A bientôt de vous lire.

Amitiés poétiques.

Sophie
 

rivière

Maître Poète
#5
Merci beaucoup pour la chaleur de votre message, Lyseria Sourissette,

Oui, le mot "douceur" que vous employez avec raison constitue pour moi la colonne vertébrale de tout ce que j'écris, et de la façon dont je ressens le Monde.
Pour ma part, l'Humanité serait plus vivable si la Femme gouvernait. Je crois avec Aragon que "la Femme est l'avenir de l'Homme".

A bientôt de vous lire. Amitiés poétiques.

Sophie
 

rivière

Maître Poète
#7
Merci beaucoup, Voile bleu, pour la chaleur de votre commentaire et votre extrême gentillesse.

A bientôt de vous lire.

Amitiés poétiques.

Sophie
 

Astrov

Maître Poète
#8
Tes soupirs montent

Ô mon aimée, sais-tu la clarté de l’aurore
contre les ailes de tes seins ?
Des perles de vent sèchent la sueur
qui irrigue ton corps de grâce.

Ton
lourd chignon d’obsidienne
repose
sous l’encensoir de nos vertiges.

Cette nuit,
tes doigts délicats ont découvert mon
mont de Vénus, et les contours menus
de ma chair de marbre.

Nous avons jouté des heures durant,
ma bouche, mes tétons,
et l’œillet de mon sexe
ont capitulé sous l’assaut de tes sens.


Aujourd’hui, tu me souris, émue,
et tes lèvres se posent
sur les braises de mon cœur fiévreux
qui ne bat que pour toi.

Célébrons à nouveau
la
cantilène de nos amours
si douces et si féminines.

Aux entours, une colombe tressaille
sous les bourgeons des agapanthes.
Tes gémissements montent déjà
dans le silence des racines.


Sophie 839

Oui... Femmes, vous pouvez jouter amoureusement entre vous des heures durant... Je ne suis pas envieux, juste respectueux devant cette sensualité vivante et lumineuse. Edouard (Astrov)
 

rivière

Maître Poète
#9
Cher Astrov,

Je vous remercie de ce petit mot qui vous honore.

En effet, vous vous inclinez avec respect devant la sensualité féminine, vous nous respectez, et je
vous en sais gré, car elle est en effet si belle, si voluptueuse qu'à chaque fois, il me semble qu'il
faut inventer des mots nouveaux pour la décrire.

A bientôt de vous lire.

Amitiés saphiques.

Sophie
 
Dernière édition:

Astrov

Maître Poète
#10
Cher Astrov,

Je me remercie de ce petit mot qui vous honore.

En effet, vous vous inclinez avec respect devant la sensualité féminine, vous nous respectez, et je
vous en sais gré, car elle est en effet si belle, si voluptueuse qu'à chaque fois, il me semble qu'il
faut inventer des mots nouveaux pour la décrire.

A bientôt de vous lire.

Amitiés saphiques.

Sophie
Hi hi ! Sophie ! "Je me remercie"... y aurait il légère erreur sur ce "me" ? Pas grave ! Qui bene amat, bene castigat, !
A bientôt de vos strophes !
Amitiés poétiques ! Edouard