Sans se voir.
La sombre lumière du matin
ouvre les plaies de mes rêves.
Le peuplier pleure penché sur la grève.
Ne refuse pas, je te tends la main.
Ma mie ! Que ta chair est tendre !
Ne m'oblige pas à laisser figer dans la plaie,
le couteau aiguisé et maculé des cendres
de notre amour perforé de sagaies.
La farine blanche de la haine noire
remplit mes yeux de désespoir.
Je t'offre un tendre sourire illusoire.
Nos âmes vives et écorchées valsent sans se voir
Loïc ROUSSELOT
La sombre lumière du matin
ouvre les plaies de mes rêves.
Le peuplier pleure penché sur la grève.
Ne refuse pas, je te tends la main.
Ma mie ! Que ta chair est tendre !
Ne m'oblige pas à laisser figer dans la plaie,
le couteau aiguisé et maculé des cendres
de notre amour perforé de sagaies.
La farine blanche de la haine noire
remplit mes yeux de désespoir.
Je t'offre un tendre sourire illusoire.
Nos âmes vives et écorchées valsent sans se voir
Loïc ROUSSELOT