Le petit planté là, devant sa construction,
Peste d’un raté froid, tuant ses illusions.
Pièce gênante trouant une jolie face,
Déception râlante martelait le pugnace.
Mais comment diable rater la cogite,
Des immanquables murs si explicites ?
Pourparlers d’humeurs ne construisant pas mieux,
Voient arriver rageur le garçon ingénieux.
Demain sera plus sûr, d’après maman
Pas le prestige des murs, marmonna l’enfant …
La patience est une vertu selon mamie,
La malchance bien ténue, en filon du petit.
Chambre bien rangée t’éclaircira dit papa,
Son étal d’outillé remportant le débat …
Les années passent, le bâtiment dans l’attente,
Priorité aux classes et jeux d’ententes…
Va-et-vient d’années devant les beaux vestiges,
Par coups d’œil fractionnés ces mémos s’éternisent.
Laisser de tels souvenirs se ruiner de la sorte ?
Son problème ancestral se réglait par sa porte !
Respect du passé et force de son égo,
Boîte à jouets retrouvée il s’installe au bureau.
Maman et mamie, plus sages, se contentent du sourire,
Papa et papi, en nages, aux pointés et beaux tirs…
Retrouvant quelques heurts en réflexions difficiles,
Ses études d’ingénieur n’y trouveront pas plus facile…
Prises-de-tête de grand soir, son repos s’amenuise,
Le fatigué pleins d’espoirs mais jurons en reprise.
Puis d’un carré par-ci, deux rectangles par-là,
Trois placés bien précis et la joie éclata !
Et quand latences d’efforts ramènent l’adulte au fastidieux,
Vie d’enfance et château-fort couronnent toujours son joli pieu !