Sous l’écorce bat un cœur, l’arbre coupé bien le sait.
Cent trente années de sève et d’oxygène ont passées.
Les ramures profondes témoignent de sa mémoire.
Dans le reste de verdure de ses puissants perchoirs.
Sa cime en a reçue des oiseaux, de tout bord.
Pour une nuit, pour une vie, ou pour une nichée.
Des histoires de vers de terre, qui collaborent.
Échappant provisoirement aux oisillons affamés.
Son tronc en a reçu des coups du sort improbable.
A en plier ses branches, par des chutes inévitables.
Il n’est plus que cicatrices, des signes du temps passé.
Parfois, durant des années, un chat y habitait, perché.
Cent trente années passées, la ramure dans les nuages.
Sentant le soleil chaud, le matin, sur ses feuilles vertes.
Communiant avec la pluie, le vent, dans leurs passages.
Toujours là, impassiblement, inexorablement, en alerte.
Les badauds ébaudis, les savants follement en avance.
Les femmes insouciantes, les sages dans tous les âges.
Les couples de tous étages, leur vie dans cette romance.
Les yeux au ciel, pour voir quelle ombre, est ce mirage.
Et quand la nuit était, lentement les feuilles sur lui se refermaient.
Quand le froid persistait, la mousse encore plus drue, le protégeait.
Et ces cent trente années d’histoire, devant nous viennent de tomber.
Et sous l’écorce battait un cœur, l’arbre coupé comme nous le savait.
Cent trente années de sève et d’oxygène ont passées.
Les ramures profondes témoignent de sa mémoire.
Dans le reste de verdure de ses puissants perchoirs.
Sa cime en a reçue des oiseaux, de tout bord.
Pour une nuit, pour une vie, ou pour une nichée.
Des histoires de vers de terre, qui collaborent.
Échappant provisoirement aux oisillons affamés.
Son tronc en a reçu des coups du sort improbable.
A en plier ses branches, par des chutes inévitables.
Il n’est plus que cicatrices, des signes du temps passé.
Parfois, durant des années, un chat y habitait, perché.
Cent trente années passées, la ramure dans les nuages.
Sentant le soleil chaud, le matin, sur ses feuilles vertes.
Communiant avec la pluie, le vent, dans leurs passages.
Toujours là, impassiblement, inexorablement, en alerte.
Les badauds ébaudis, les savants follement en avance.
Les femmes insouciantes, les sages dans tous les âges.
Les couples de tous étages, leur vie dans cette romance.
Les yeux au ciel, pour voir quelle ombre, est ce mirage.
Et quand la nuit était, lentement les feuilles sur lui se refermaient.
Quand le froid persistait, la mousse encore plus drue, le protégeait.
Et ces cent trente années d’histoire, devant nous viennent de tomber.
Et sous l’écorce battait un cœur, l’arbre coupé comme nous le savait.
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