Martin le marin bûche
Fin octobre, des frissons et des pressions apparaissent avec raison,
Le froid et les premières gelées s’installent sur le port de plaisance.
Le marin ne sent plus de souffles d’amour sous son toit, sa maison,
Un besoin de voir de nouvelles merveilles, imaginer une renaissance.
Ô automne, tu es celui
Qui l’inonde de tristesse,
Tu résonnes en lui
Comme la pluie, la paresse.
Vendanges terminées, la langueur a surgi,
Sans sa dulcinée et plus de point d’attache.
il a besoin d’une nouvelle terre d’accueil qui
lui ferait oublier le chant des sirènes lâches.
Ô Automne, tu es celui
Qui te prénomme détresse,
Tu sonnes en lui
Comme un coup, maladresse.
Solitaire lève les voiles vers la cime de son mât,
Il suit sa douce folie, il écrit une feuille de route.
Matelot, tel un oiseau, s’envole vers le Canada.
Parti, il navigue sur les océans bleus sans doute...
Martin a arpenté tes cyclones devenus tourbillons,
Chevelure ondulant face à ton vent et tes tempêtes.
Arrivé à bon port, un matin, il est devenu bûcheron.
Aujourd’hui, il fait des billons et joue de la trompette.
Ô automne, tu n’es qu’un moins que rien,
Juste de passage
Un vaurien,
Il a tourné la page…
***
Fred
Fin octobre, des frissons et des pressions apparaissent avec raison,
Le froid et les premières gelées s’installent sur le port de plaisance.
Le marin ne sent plus de souffles d’amour sous son toit, sa maison,
Un besoin de voir de nouvelles merveilles, imaginer une renaissance.
Ô automne, tu es celui
Qui l’inonde de tristesse,
Tu résonnes en lui
Comme la pluie, la paresse.
Vendanges terminées, la langueur a surgi,
Sans sa dulcinée et plus de point d’attache.
il a besoin d’une nouvelle terre d’accueil qui
lui ferait oublier le chant des sirènes lâches.
Ô Automne, tu es celui
Qui te prénomme détresse,
Tu sonnes en lui
Comme un coup, maladresse.
Solitaire lève les voiles vers la cime de son mât,
Il suit sa douce folie, il écrit une feuille de route.
Matelot, tel un oiseau, s’envole vers le Canada.
Parti, il navigue sur les océans bleus sans doute...
Martin a arpenté tes cyclones devenus tourbillons,
Chevelure ondulant face à ton vent et tes tempêtes.
Arrivé à bon port, un matin, il est devenu bûcheron.
Aujourd’hui, il fait des billons et joue de la trompette.
Ô automne, tu n’es qu’un moins que rien,
Juste de passage
Un vaurien,
Il a tourné la page…
***
Fred
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