Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Martin le marin bûche

#1
Martin le marin bûche


Fin octobre, des frissons et des pressions apparaissent avec raison,

Le froid et les premières gelées s’installent sur le port de plaisance.

Le marin ne sent plus de souffles d’amour sous son toit, sa maison,

Un besoin de voir de nouvelles merveilles, imaginer une renaissance.


Ô automne, tu es celui

Qui l’inonde de tristesse,

Tu résonnes en lui

Comme la pluie, la paresse.


Vendanges terminées, la langueur a surgi,

Sans sa dulcinée et plus de point d’attache.

il a besoin d’une nouvelle terre d’accueil qui

lui ferait oublier le chant des sirènes lâches.


Ô Automne, tu es celui

Qui te prénomme détresse,

Tu sonnes en lui

Comme un coup, maladresse.


Solitaire lève les voiles vers la cime de son mât,

Il suit sa douce folie, il écrit une feuille de route.

Matelot, tel un oiseau, s’envole vers le Canada.

Parti, il navigue sur les océans bleus sans doute...


Martin a arpenté tes cyclones devenus tourbillons,

Chevelure ondulant face à ton vent et tes tempêtes.

Arrivé à bon port, un matin, il est devenu bûcheron.

Aujourd’hui, il fait des billons et joue de la trompette.


Ô automne, tu n’es qu’un moins que rien,

Juste de passage

Un vaurien,

Il a tourné la page…

***

Fred
 
Dernière édition:
#7
martin, le marin attend le printemps pour que vient la gaieté du vent du large et alors, il dira aurevoir à l'hiver et l'automne !
bel écrit que j'ai aimé !
merci pour ce partage !
amicalement
carlame
Les mots suivent les flots, de l'arôme et du rhum pour les aventuriers :);)
De Kersauson avait raison en toute saison
Amitiés
Fred