( Poème retrouvé )
Elle montre ses trésors,
Ses bijoux de bohémienne,
Faux saphirs, diamants et ors,
Son talent de musicienne
Et surtout ses lèvres roses
Qui disent de grandes choses.
Elle brille en transparence
En chemisier léopard,
Robe ouverte à l'impudence.
Sur talons hauts et bas noirs,
Elle est danseuse orientale,
Passante et femme fatale.
Elle n'aime ni le champagne,
Ni le vin assurément,
Préfère l'eau des montagnes
Et la bière des serments.
Elle est la source d'ivresse
Quand la grise la tristesse.
Elle écoute les romances,
S'étire en conversation,
Assumant son cœur immense
Dès la première question.
N'attendez pas de réponse,
Si ses paupières se froncent.
Elle estime sa richesse
A quelques milliers d'emprunt,
Son banquier la crût déesse
Ils prennent le même train.
Mais le wagon d'où qu'il vienne
Transporte toutes les peines.
C'est une femme ordinaire
Que je rencontre au hasard
Dans mes nuits d'imaginaire,
Une morte, allez savoir.
Je vous l'ai remise en scène,
Vous laisse embellir sa traîne.
Dame Isabelle, ô mon cœur !
Qu' êtes-vous donc si jalouse ?
Je comprends et suis moqueur,
Oui, taquine mon épouse !
Vous me privez d'escalope
Pour ce poème interlope.
Elle montre ses trésors,
Ses bijoux de bohémienne,
Faux saphirs, diamants et ors,
Son talent de musicienne
Et surtout ses lèvres roses
Qui disent de grandes choses.
Elle brille en transparence
En chemisier léopard,
Robe ouverte à l'impudence.
Sur talons hauts et bas noirs,
Elle est danseuse orientale,
Passante et femme fatale.
Elle n'aime ni le champagne,
Ni le vin assurément,
Préfère l'eau des montagnes
Et la bière des serments.
Elle est la source d'ivresse
Quand la grise la tristesse.
Elle écoute les romances,
S'étire en conversation,
Assumant son cœur immense
Dès la première question.
N'attendez pas de réponse,
Si ses paupières se froncent.
Elle estime sa richesse
A quelques milliers d'emprunt,
Son banquier la crût déesse
Ils prennent le même train.
Mais le wagon d'où qu'il vienne
Transporte toutes les peines.
C'est une femme ordinaire
Que je rencontre au hasard
Dans mes nuits d'imaginaire,
Une morte, allez savoir.
Je vous l'ai remise en scène,
Vous laisse embellir sa traîne.
Dame Isabelle, ô mon cœur !
Qu' êtes-vous donc si jalouse ?
Je comprends et suis moqueur,
Oui, taquine mon épouse !
Vous me privez d'escalope
Pour ce poème interlope.
