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Les pensées célèbres, celles de la Vagabonde de la Poésie, les pensées Momoriciennes et les vôtres si le coeur vous en dit

La vie a un début et une presque logique, elle débute par des cris suivis de mots et finit par des maux accompagnés de râles.
 
Version définitive

Le soleil et le poète

Etoile radieuse, déesse des nuages,
Osmose de la nuit naturelle et sauvage,
Phare du néant, légèreté des cimes,
Île magique perdue dans les abîmes ,
Tu es la déité aux pouvoirs fascinants.
Diamant de l'espace, ta pureté me hante
D’éternelles visions, d'illusions pénétrantes.

Sur la voie lactescente ton navire océan
Fuit, bercé par le vent de la clarté des temps.
L'univers le dirige dans un silence austère,
Lentement vers l'écueil de la vie éphémère!
Tu connais les secrets de l'âge originel,
Ses rayons chatoyants, voyageurs immortels,
Éveille en toi l’écho d'une nuée stellaire
Aux ombres captivantes au milieu du désert.

C'est là qu'avec tes sœurs, dans un profond mystère,
Ton enfance bleutée prit son vol au grand jour,
En une danse folle aux confins de l'amour.
Au royaume des dieux on quitte ses racines.
Né de tes cendres dans ce remous culmine
Un chapelet de perles où prie un séducteur.

Il a gardé du Roi les gènes de l'artiste,
Mais aussi la fureur qui attise son cœur,
L’écriture dévoile son âme fabuliste,
La musique adoucit son instinct destructeur.
Ses yeux fixent le ciel le soir quand tout se fige,
Et l’espace géant lui donne le vertige,
Des myriades d'îlots s'allument en un instant,
Ses pensées s'illuminent, il songe à ses parents.

L'amour qui les unit l'inonde d'espérance,
L’idée de les revoir s'infuse d'une image
Bénie d'éternité, et met fin à l'errance
De l’ esprit captif à cette fleur de l'âge!
Sa sève s'électrise d'orages holorimes,
La flèche poétique s'élève vers le ciel,
Le récit de sa vie sous sa dictée s'imprime
Sur une voûte claire au matelas glaciel.

Ce recueil de paroles sous les ailes du temps
Fustige sa conscience, anesthésie ses peurs,
Un souffle de fraîcheur parfumé de printemps
Accueille sa raison aux sources du bonheur.
Un serpentin naissant surgit des profondeurs,
Purifiant le reflet du génie créateur,
Maudit par le destin quand son bateau s'arrime
Sur les vers enlacés des princes de la rime.
Le monde qu'il sculptait d'œuvres surréalistes
S’inclinera toujours en hommage à l'artiste,
À la plume de feu volant dans tous les sens,
Près des nues électriques où l'éclair sent l'encens!
Bohémien au grand cœur au Parnasse des muses,
L’auberge où tu dors enjôle les regards,
Petit Poucet rêveur, ce trou de ver t'amuse,
Les brumes qui le voilent encrent tes yeux hagards.

Car des ondes fuyantes caressées par les vents
Fleurissent l'azur vert d'aurores boréales,
De couleurs envoûtantes sur des tapis volants,
Saisissant les démons où flotte la Réale.
Ô poussières solaires aux pensées libérées!
Ô mystiques lueurs sur les vagues océans!
Ordonnez la sagesse aux pâleurs égarées,
Cupides affameurs condamnés au néant.

La nuit fond dans un ciel dévoré par les braises
Aux geysers jaillissant du ténébreux abysse
Là, coule le sang gris qui nourrit la daraise,
D’un étang sacré où règne la justice.
Adossés sur les bancs des arches religieuses,
Certains pensaient soleil que ces abris célestes
Offriraient à leurs corps le salut sans un geste,
Ici, sombre l'espoir, des ombres fallacieuses.

Prêcheurs diaboliques vous crucifiez mon nom!
Créateur éternel à la barbe azurée,
Belenos vous maudit, quand au son des canons,
Les pleurs voilent les cœurs de larmes lasurées.
Des feux renaît la flamme de mes enfants stellaires,
Terroristes sataniques sous mes rayons brûlants,
La haine qui vous guide déchaîne ma colère,
Protubérances errantes, damnez ces loups hurlants!

La planète meurtrie, berceau du père Temps,
Mère du sacré enfante des mutants!
Mais, face au mal, à ces horreurs, à ces souffrances,
L’arc-en-ciel d'Iris cible la délivrance!
Ô poète lyrique ce monde tu le peins
D’une funeste et profonde couleur!
Féal des partitions, ta baguette à la main,
La symphonie…DO..RÊ…ensoleille les choeurs.

Visions harmonieuses, enchantement des sens,
Tes vers charment les yeux, et leur mélodie
Joue à ton âme des rêves qui encensent
Mille pensées divines présentes au paradis.
L'avalanche des mots, près des pics les plus hauts,
Aux blancheurs éternelles glorifie tes voltiges!
Les sommets de l'idée, du loup à l'agneau,
Subliment l'écriture imagée de prestige.

Le joug du lyrisme aussi léger soit-il,
Le joug salutaire et doux porté fièrement
Et gracieusement sur les têtes dociles,
Tu tiens souvent à le secouer fortement.
Etoile vénérée tu façonnes l'instant
D’une immuable et émouvante beauté,
Auréolée d'une lunule bleue îlotée,
Captive de l’odyssée vers la nuit des temps!
 
Version définitive pour le moment il me reste 80 lignes à écrire !

Le bateau ivre dérive…

Sous l’anse étoilée où voguent ses pensées,
Le vieux voilier louvoie près des récifs saillants.
Ô lames affûtées aux remous compensés!
Ménagez les haubans du fier gréement vaillant.

Nuages intemporels aux confins des nuées,
Vous éveillez ses sens dénués de bon sens,
Ils font flotter son cœur au-delà des buées
Où dérivent les proues vouées au contresens.

Ivre est ce bateau offensé par les vagues,
Près des écueils hurlants il livre sa coquille!
Sans se soucier des vents son esprit divague
Où les furieux brisants dévoilent les quilles.

Triste erre sa coque sous l’astre fuyant;
Il pleure sans âme les larmes aux ondes bleues,
Ô Lointaines lueurs, éclipsez ce brillant !
Ô mer, enrobe-le d’un blanc linceul sableux!
 
Parfois, je me trouve dans une sorte d’hypnose, mon esprit ne réagit plus face aux sensations innombrables, mon énergie se trouve noyé dans un flot d’images extérieures et dans la matière, comme dans un mauvais rêve je ne maîtrise plus rien.
 
Définitif

Brossons un tableau élogieux de la poésie en prose

La poésie doit naître d’une idée portée par un récit, cette idée doit avoir une âme, le récit un corps et l’un et l’autre sont inséparables.

Quelque soit notre âge, l’illusion poétique survit ; sans tomber dans le romanesque, notre fantaisie se replie sur le rêve. Une migration de tous les instants vers le climat des poètes s’impose à notre cœur et nous ne refusons jamais le voyage.

L’air y est si pur, le ton si haut, que les miasmes vulgaires pour les âmes basses, n’y survivent guère!

Il nous est, sans doute, facile de nous mettre en liaison avec cette splendeur de la beauté qui s’entoure des plus hauts sommets de l’idée. La poésie est ce monde surnaturel où l’on atteint l’extrême pointe de nous-mêmes, où l’on découvre la plénitude et les tendances profondes de l’être.

La poésie est une sauvegarde d’autant plus sûre que sa tutelle se plie sur notre naturel épris de rêve, d’émotion et de liberté. Elle prolonge en vibrations harmonieuses nos états d’âmes ordinaires et fixe nos inspirations, à un cœur sans emploi, elle peut offrir un objet d’adoration.
Nous devons aimer ce frémissement intérieur où viennent se réfléchir et s’exalter tant de nobles rayons et toutes les mystérieuses virtualités de notre pensée et de notre cœur.

Le prestige de la poésie, qui relève d’une technique luxuriante, mérite notre attention. Comme dans la nature "les parfums, les couleurs et les sons dans une ténébreuse et profonde unité", tous les arts s’y retrouvent et s’y répondent. Elle rivalise avec la peinture, la sculpture et la musique. Elle ne vit comme les beaux arts que de couleurs de relief et d’harmonie.

Poètes, vos vers charment mes yeux et leur mélodie parle directement à mon âme sa langue divine.

Créer la vision poétique, pour fuir le présent et sa prose inévitable, n’est pas simplement le parti pris de la beauté matérielle et sensuelle, mais bien une migration vers les âges disparus ou vers des terres lointaines.

L'exotisme dans le temps et dans l’espace répond à une tendance vigoureuse de notre cœur.

Si le vertige vous gagne sur les pics les plus hauts de la poésie, puissiez vous, au moins, ne pas renvoyer les légendes, les belles imaginations de nos humanités au pays des chimères.

L’année doit garder son printemps. On se demande avec angoisse quels fruits pourraient porter les arbres vigoureux et droits, pleins de sève généreuse, si la rigueur insolite de la saison les avait condamnés à n’avoir point de fleurs.

Au-dessous de la froide réalité, flotte un monde aussi vrai d’où se trouvent bannies les trivialités et les bassesses.

Rien n’y froisse les âmes dans leur élan vers la noble beauté qui s’exprime dans une langue divine, vivant symbole de perfection et de nouveauté. Elle procure cette joie de la découverte, si familière à notre esprit toujours jeune.

Enfin, c’est dans ce monde de la fantaisie, qui anoblit la vie ordinaire, que l’on trouve tous les sommets de l’idée, du sentiment et de la volonté.

La destinée de l’homme, sa grandeur et sa misère, s’expriment avec une éclatante lumière chez tous les poètes de génie.Tous les graves problèmes, tous les rayons sublimes y prennent un accent plus profond et plus émouvant. Rien de ce qui est humain et surtout divin ne leur est étranger.

S’ils peignent la vérité la plus triste et la moins belle, nous les sentons péniblement troublés.

Ils décernent la palme aux vainqueurs, aux volontés héroïques, découvrent chez nous que nul objet n’est plus élevé au monde que la grandeur du libre arbitre humain.
Tout ce qui dépasse dans la vie du cœur, dans l’action ou la pensée, le niveau ordinaire et moyen, relève directement de la poésie.

Elle seule est capable d’exprimer la beauté idéale sans la déformer avec tout l’enthousiasme qu’elle mérite et les plus sceptiques doivent lui reconnaître ce privilège.

Enfin, pour conclure, l’œuvre d’art n’est pas une traduction au clair de lune de la réalité, c’est la naïve adoration du vrai et de la nature avec la seule volonté de fuir la laideur, le mensonge grossier, les vilénies de la vie ordinaire.

Alexandrin boiteux à l’oreille ! Quand le poète perd pied… l’Alexanciel ! Néologisme à Momo

A érien sur les plus hautes cimes, tu rimes
L ’air y est si pur, le ton si haut, tu voles !
Éternel en pensées au son des holorimes,
X ylophone des âmes au son frivole,
Arrondi poétique, aux ondes fines,
N ulle mélodie ne clame autant les cieux !
D onne à ce vol une ode féminine,
R êves aux doux échos aux timbres judicieux,
I déalise ce roi à la langue divine,
N aturels vers saints où plane l’esprit de Dieu.

Quand le poète le met au pied ! Il devient Alexandrin !…Sourires

A érien sur les plus beaux sommets tu rimes
L à haut, l’air est si pur, tu tiens le premier rôle
E n pensers éternels, au son des holorimes.
X ylophone léger pour âme au son frivole
A rrondi de prestige aux ondes poétiques
N ul chant ne sait autant harmoniser les cieux!
D onnant à cet envol des notes prophétiques
R êveur aux doux échos au timbre langoureux
I déal de ce monde à la langue unique
N aturel et saint vers louant l’esprit de Dieu!

Il faut que l’acrostiche rime !

R..eine sous les vents à l’air frais de tes rimes
I….magine les mots qui font frémir les cimes,
M…arie leur souffle court aux rayons ultimes,
E…ternels naîtront les vers aux sons sublimes.

Voici un retour vers la source…

L’onde miroitante éblouit mon regard,
Noyé sous une pluie d’étoiles fugitives.
Elle est le pur reflet du ciel le long du Gard,
Où plongent mes pensées aux soifs créatives.

Rivière charmeuse tu coules à contresens,
Emporté par le flot, je ne suis qu’un ballot
Secoué par l’écume ruisselant de non-sens,
Sous l’espace fuyant je vis ton trémolo.

Source naturelle tu sais lisser la faille,
Percer la roche dure, sculpter la paroi
D’un monde souterrain fruit de tes entrailles,
Plus loin, tu bénis la haute vallée des rois.

Le royaume des ombres aux lueurs sombres
Soude sur sa voûte les larmes de pierres,
Concrétions austères où mon âme sombre,
Près du lac mystère au chœur de Saint-Pierre.

Où erre Saint-Pierre ?

Et enfin la Saint Valentin de Maurice ! Sourires

Il est né lors d’un concours de poésie ayant pour thème la Saint Valentin, j’ai mis une vingtaine de minutes pour l’écrire.

Revoilà la Saint Valentin,
Je m'attends à faire tintin !
Pas de cadeau pour Maurice,
Sous la couette protectrice !

Mais, qu’as-tu fait de ton enfance
Pour mériter cette abstinence ?
As-tu joué à la poupée ?
Oui! Je l’ai même découpée !

Ô ! quelle horreur as-tu faite là !
Il fallait bien et puis voilà !
Comment jouer au médecin
Seul dans mon lit sous le traversin ?

Est-ce de ma faute si mes parents,
N’ont jamais eu qu’un seul enfant ?
Puis à l'époque où je suis né,
On ne parlait jamais nénés !

Et aujourd’hui vous comprendrez,
Pourquoi puceau sur la cendrée,*
Près du chou de mon enfance,
Je cultive mon espérance !

Car, croyez-moi gens de Créa,
Sur la terre que Dieu créa,
Je ne suis pas le seul à boire
A cette source très illusoire !

• terre
• Site poétique Créa poème
 
A revoir légèrement !

Cyclone…suivi de : je divague…et duo avec Charles Baudelaire

L’œil pâle du cyclone voile mes vieux jours,
Encercle mes pensées de multiples torpeurs,
Sa vague houleuse encensée pour toujours
Brise ma conscience au-delà des vapeurs!

Il glisse lentement sur mes larmes versées,
Et plombe l’horizon de sombres oriflammes!
Ô mon cœur est meurtri Ô mon âme bouleversée
Furieux crie ce géant, il affûte sa lame!

Pluie de sang, horizons ténébreux, vents mauvais,
Ma vie est cet enfer où je croise le fer,
J’esquive du revers, sans jamais me sauver,
Du brasier attisé des yeux par Lucifer!

Je divague

Plié dans un linceul mon corps sur la civière,
Je songe enfin seul, libéré d’un enfer,
Aux remous incessants, reflux d’une rivière
Sanguinolente aux portes rivées en fer !

L’écluse régule mes rancœurs successives,
Une larme versée immacule les flots
D’images réfléchies aux lueurs excessives,
Puis baigne mes pensées bercées par le reflot !

Le clapotis de l’eau émoustille mes sens,
Je dérive embarqué sur une onde puissante,
Vers un monde lointain je vogue à contresens,
Happé par des courants aux forces saisissantes !

Dois-je espérer ? enfin croire au mirage ?
J’écoute en silence ma raison qui divague,
Mon âme s’enfuit avec force avec rage,
Au sein de l’univers mon esprit girovague.

Qui est qui ? Duo avec Charles Baudelaire

Le prestige de la poésie qui relève d’une technique luxuriante, mérite notre attention comme dans la nature les parfums, les couleurs et les sons dans une ténébreuse et profonde unité tous les arts s’y retrouvent et s’y répondent. Elle rivalise avec la peinture, la sculpture et la musique. Elle vit comme les beaux-arts que de couleurs, de reliefs et d’harmonie.
 
A revoir

Je leur dois bien ces quelques mots !

Ne vous faites pas trop d’illusions sur la considération que pouvez avoir les gens sur les plus grands écrivains à toutes les époques.
Beaucoup de ces plumes magiques ont eu une enfance malheureuse, ce qui leur a permis de développer un style d’une sensibilité à fleur d’encre.
L’émotion ne peut germer et s’épanouir réellement qu’au sein d’une histoire vécue ! L’imagination n’a que très peu d’appuis pour un rendu à haute sensation.
Les poètes entre-autres ont souffert de la proximité qu’ils avaient avec les bouches d’égout comme je les nomme, Rimbaud les auraient sûrement qualifié de bouches d’ombre!
Ainsi Arthur en colère écrit : " J’ai horreur de tous les métiers ! Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles, la main à la plume vaut la main à la charrue".
Le très grand Flaubert s’insurge !. "Et dire que l’on croit que je m’amuse ici !". Il écrit à Louise Colet sa copine : « Je travaille comme un acharné jour et nuit !…il m’arrive d’écrire jusqu’à sept lignes par jour !».
Des lignes d’un labeur épuisant où la plume trace péniblement ses sillons éternels.
Aujourd’hui, comme hier, cette pseudo oisiveté perçue par le voisinage est méchamment jugée. Ainsi mon ami, champion de France de cyclisme professionnel, alors qu’il enfourchait son vélo pour parcourir plus deux cents kilomètres à l’entraînement était le plus grand fainéant du village !
Rendez-vous compte, il partait se promener à bicyclette pendant que son épouse était au travail pour nourrir la famille !
Ainsi vont les quolibets dans l’entourage de l’artiste qui meurt le plus souvent sans aucune reconnaissance.
Si, comme cela se produit parfois, son œuvre est reconnue à titre posthume j’ose espérer que cet élan vers cette juste récompense ne dérangera pas son esprit voire son âme promis à un repos bien mérité.

Permettez-moi d’insister ! Elles le valent bien!

Les langues de vipères de notre belle région !

Arthur Rimbaud les aurait surnommé les bouches d’ombre, je vais toujours plus loin que lui, je les ai baptisé avec toute l’affection que je leur porte les bouches d’égout.
On les appellent communément, les langues de vipères !
Elles se distinguent par leur facilité à véhiculer des ragots de tous genres, ainsi nos connaissances ou pas, sans être forcément curieuses, peuvent avoir de nos nouvelles sans se déplacer sur de longues distances, ce qui est bien pratique reconnaissons-le !
Il leur suffit pour cela, qu’elles tendent l’oreille et ce qu’elles entendent , leur permet à leur tour si elles font parties du milieu à véhiculer toutes sortes de conversations bienveillantes ou malveillantes. Bien entendu cette dernière est de loin la plus intéressante car elle ne manque pas de piquants atouts !
Le menu est donc très varié, la recette à toutefois tendance au fil d’une propagation galopante à amplifier quelque peu ce que j’appelle la vérité masquée. En effet, cela va être à celui qui apportera la meilleure touche poivrée finale, celle qui a le don de procurer un goût inimitable aux meilleurs recettes de nos grand-mères! Là, s’appliquera de toute évidence à celui qui écoute, la pensée de Pascal : "À la fin de chaque vérité, on se doit d’ajouter, que l’on se souvient de la vérité opposée". Évidemment, la personne du pays, aura une fâcheuse tendance à commérer sur son voisin direct, est-ce du à l’héritage de ces ancêtres autour du lavoir ? Il n’y a pas de règle, c’est humain paraît-il, les bouches sombres finissent toujours par avoir une meilleure connaissance de votre vie, que de la leur ! Elle est tellement extravagante et salissante elle mérite sans aucun doute que l’on s’y attarde pour que tout le monde en profite. Ce livre ouvert sur l’intimité du pauvre condamné malgré lui s’étoffe inexorablement et finit par devenir un roman fleuve et dieu seul sait s’il aura une fin un jour ? On ainsi pourra le vider de son sang v ceomme ke ferait une sangsue jusqu’au pied de sa tombe !
Le condamné finira par ressembler comme deux gouttes d’eau à celui qu’il n’est pas n’est-ce pas incroyable ? Il percevra jour après jour les regards qui le suivent, le juge, le jauge même au point de le mettre parfois très mal à l’aise. Il deviendra malgré lui l’attraction d’une partie de la population il s’en étonnera presque. Pourquoi cette renommée acquise de bouches sombres en oreilles d’âne l’accable t’elle avec tant d’obstination ?
Il sera le seul à ne pas connaître page à page cette saga, et il en s’en attristera! Grâce à Dieu peut-être qu’un jour un homme sage à l’oreille sélective la lui racontera et ils finiront tous les deux par en pleurer…de rire bien entendu!