Les ombres brisées du fond de la classe
Elles sont là cachées dans l’ombre d’une classe
Derrière un bureau sombre et des livres égarés.
Des âmes solitaires, que le jour efface
Et dont jamais les noms ne seront appelés.
Elles sont là présentes chaque jour qui passe
Derrière un autre monde et des regards biaisés.
Des êtres différents, qui seraient à leur place
Si seulement leurs noms pouvaient être appelés.
Mais qui remarquera cette ombre qui s’efface
Au-delà des frontières de l’hostilité ?
Ils voudraient plus que tout se fondre dans la masse
Et entendre avec eux leurs noms être appelés.
Les autres sont cruels et ne soucient pas
De la peine qui trouble ceux qui ne « sont » pas.
Car jamais ce n’est eux que le registre efface
Mais les ombres brisées tout au fond de la classe.
Qu’ont-ils de différent, ces êtres qui se lassent ?
Ils ont un corps, un cœur, et des yeux pour pleurer.
Ils recherchent quelqu’un qui les regarde en face
Et qui d’une voix douce ira les appeler.
Ce ne sont que des ombres du fond de la classe.
Mais au-delà des autres méprisant leur place
Ils espèrent toujours, lorsque le jour s’efface
Qu’un jour comme eux leurs noms, laisseront une trace.
Elles sont là cachées dans l’ombre d’une classe
Derrière un bureau sombre et des livres égarés.
Des âmes solitaires, que le jour efface
Et dont jamais les noms ne seront appelés.
Elles sont là présentes chaque jour qui passe
Derrière un autre monde et des regards biaisés.
Des êtres différents, qui seraient à leur place
Si seulement leurs noms pouvaient être appelés.
Mais qui remarquera cette ombre qui s’efface
Au-delà des frontières de l’hostilité ?
Ils voudraient plus que tout se fondre dans la masse
Et entendre avec eux leurs noms être appelés.
Les autres sont cruels et ne soucient pas
De la peine qui trouble ceux qui ne « sont » pas.
Car jamais ce n’est eux que le registre efface
Mais les ombres brisées tout au fond de la classe.
Qu’ont-ils de différent, ces êtres qui se lassent ?
Ils ont un corps, un cœur, et des yeux pour pleurer.
Ils recherchent quelqu’un qui les regarde en face
Et qui d’une voix douce ira les appeler.
Ce ne sont que des ombres du fond de la classe.
Mais au-delà des autres méprisant leur place
Ils espèrent toujours, lorsque le jour s’efface
Qu’un jour comme eux leurs noms, laisseront une trace.