Les grands maux !
Voilà bientôt la fin ! Veillez bien au taquoir !
Un an s’achève et meurt. Un autre le seconde
Plus fort et plus vaillant mais que nous fait-il voir ?
Remporter une palme ou quitter cette ronde ?
On racle chaque jour le fond du désespoir
Le ciel, cette lucarne ouverte sur le monde
Où s’épinglent les cils. Où se cache l’espoir ?
Aujourd’hui à Paris, demain au fil de l’onde
Quand la plume fléchit, les mots n’ont de butoir
S’indigne dans la rue et brise sa faconde
Instruit la cicatrice inscrite en ce mouroir
Entre l’herbe sauvage et la glèbe inféconde
Le chant des oiseaux absorbé dans l’entonnoir
Silence contagieux, assourdissant, immonde
Les restes décharnés d’un corps au dépotoir
Une coiffe de honte en terre moribonde
Le présent qui concourt au laid rédhibitoire
La prunelle avoisine au regard d’une bonde
Cette pâleur suspecte au long réquisitoire
Les habits sans béquille en phase vagabonde….
Prévision néfaste, apprêtez les mouchoirs
Si l’on ne change pas, à moins qu’on soit tous blonde
Que l’on gagne un gros lot ou qu’on ait des avoirs
Rien ne nous épargnera la dîme furibonde……
Lilasys !
Voilà bientôt la fin ! Veillez bien au taquoir !
Un an s’achève et meurt. Un autre le seconde
Plus fort et plus vaillant mais que nous fait-il voir ?
Remporter une palme ou quitter cette ronde ?
On racle chaque jour le fond du désespoir
Le ciel, cette lucarne ouverte sur le monde
Où s’épinglent les cils. Où se cache l’espoir ?
Aujourd’hui à Paris, demain au fil de l’onde
Quand la plume fléchit, les mots n’ont de butoir
S’indigne dans la rue et brise sa faconde
Instruit la cicatrice inscrite en ce mouroir
Entre l’herbe sauvage et la glèbe inféconde
Le chant des oiseaux absorbé dans l’entonnoir
Silence contagieux, assourdissant, immonde
Les restes décharnés d’un corps au dépotoir
Une coiffe de honte en terre moribonde
Le présent qui concourt au laid rédhibitoire
La prunelle avoisine au regard d’une bonde
Cette pâleur suspecte au long réquisitoire
Les habits sans béquille en phase vagabonde….
Prévision néfaste, apprêtez les mouchoirs
Si l’on ne change pas, à moins qu’on soit tous blonde
Que l’on gagne un gros lot ou qu’on ait des avoirs
Rien ne nous épargnera la dîme furibonde……
Lilasys !