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Les grands maux !

lilasys

Maître Poète
#1
Les grands maux !

Voilà bientôt la fin ! Veillez bien au taquoir !
Un an s’achève et meurt. Un autre le seconde
Plus fort et plus vaillant mais que nous fait-il voir ?
Remporter une palme ou quitter cette ronde ?

On racle chaque jour le fond du désespoir
Le ciel, cette lucarne ouverte sur le monde
Où s’épinglent les cils. Où se cache l’espoir ?
Aujourd’hui à Paris, demain au fil de l’onde

Quand la plume fléchit, les mots n’ont de butoir
S’indigne dans la rue et brise sa faconde
Instruit la cicatrice inscrite en ce mouroir
Entre l’herbe sauvage et la glèbe inféconde

Le chant des oiseaux absorbé dans l’entonnoir
Silence contagieux, assourdissant, immonde
Les restes décharnés d’un corps au dépotoir
Une coiffe de honte en terre moribonde

Le présent qui concourt au laid rédhibitoire
La prunelle avoisine au regard d’une bonde
Cette pâleur suspecte au long réquisitoire
Les habits sans béquille en phase vagabonde….

Prévision néfaste, apprêtez les mouchoirs
Si l’on ne change pas, à moins qu’on soit tous blonde
Que l’on gagne un gros lot ou qu’on ait des avoirs
Rien ne nous épargnera la dîme furibonde……

Lilasys !


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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Au crépuscule des grands mots.

Vois bien le taux de la faim ! Veillez bien au racloir !
Que rien n’achève et ne meurt. Que vienne une autre ronde,
Peu fort et peu vaillant, mais que nous font-ils voir ?
A s’emporter d’un calme ou quitter notre monde ?

On tacle chaque jour les tréfonds de l’espoir,
Le miel, cette convoitise couverte que l’on sonde,
On épingle les besoins et l’on cache leur désespoir,
Comme hier, Paris a besoin qu’on les seconde.

Quand l’enclume fléchit, les maux sont leur foutoir,
S’incline dans les rues et leur esprit vagabonde,
Détruit l’inspiratrice immonde de leur mouroir,
« Dans l’herbe sauvage ou la glèbe inféconde. »

Le champ d’ton moineau résorbé sans refouloir,
Si chance du con âgé, régalant tout son p’tit monde,
Des gestes acharnés du cor en dépôt noir,
Décoiffe et monte d’un fer rouillé qui abonde.

A présent, je concours en laid et publie l’histoire,
Ma damoiselle voisine en retard de Joconde,
Cette chaleur respecte les bonds requis à voir,
L’ami qui resquille en phrases vagabondes.


Précision néfaste, dégainez les mouchoirs,
Si je ne plonge pas, témoins des maux de ma brune,
C’est que je gagne en gros sot, qu’on sorte les bavoirs,

Bien ! Je ne vous épargnerai pas ce pastiche diurne.
 

lilasys

Maître Poète
#7
Tristement beau et touchant
moi vouloir blonde "hihihi"
j'ai bien aimé ta conclusion ;)
"Le chant des oiseaux absorbé dans l'entonnoir" Implacable image, c'est très beau.
il fallait le dire, et tu l'a dit, je n'ai rien à ajouter, si ce n'est que l'approuver
belle lecture, un peu triste mais belle. bravo lylasys. merci de ce partage belle journée .
Michel
Je trouve que tu l'exprimes à merveille du bout de ton talent de plume et de Poésie !
Chaque contact avec les ondes qui m'entourent me laisse de moins en moins d'optimisme à portée d'espoir, le monde semble récolter... mais continue à semer les mêmes sempiternelles causes. Des siècles d'aveuglement, de croyances et de faux besoins créés de toute pièce, en guise de ficelles à marionnettes.
Au crépuscule des grands mots.

Vois bien le taux de la faim ! Veillez bien au racloir !
Que rien n’achève et ne meurt. Que vienne une autre ronde,
Peu fort et peu vaillant, mais que nous font-ils voir ?
A s’emporter d’un calme ou quitter notre monde ?


On tacle chaque jour les tréfonds de l’espoir,
Le miel, cette convoitise couverte que l’on sonde,
On épingle les besoins et l’on cache leur désespoir,
Comme hier, Paris a besoin qu’on les seconde.


Quand l’enclume fléchit, les maux sont leur foutoir,
S’incline dans les rues et leur esprit vagabonde,
Détruit l’inspiratrice immonde de leur mouroir,
« Dans l’herbe sauvage ou la glèbe inféconde. »


Le champ d’ton moineau résorbé sans refouloir,
Si chance du con âgé, régalant tout son p’tit monde,
Des gestes acharnés du cor en dépôt noir,
Décoiffe et monte d’un fer rouillé qui abonde.


A présent, je concours en laid et publie l’histoire,
Ma damoiselle voisine en retard de Joconde,
Cette chaleur respecte les bonds requis à voir,
L’ami qui resquille en phrases vagabondes.


Précision néfaste, dégainez les mouchoirs,
Si je ne plonge pas, témoins des maux de ma brune,
C’est que je gagne en gros sot, qu’on sorte les bavoirs,

Bien ! Je ne vous épargnerai pas ce pastiche diurne.
Merci beaucoup à tous de votre visite dans mon humble demeure !
Bisous
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Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#9
Je sais même pas qui il est ^^ Ahlala, la culture et moi.
Reusement que t'es là, je savais pas quoi dire sinon, du coup, nop, non plus, mais je sais qu'il existe maintenant ce monsieur, c'est enrichissant ^^
 
#11
Comme si une invention humaine pouvait faire taire la nature, je comprends l'image mais le concept m'échappe.
Même en poésie, l'art de tout ramener à soi reste implacable...
C'est ça la poésie justement, une association qui va parler à certains et pas aux autres. Il ne s'agit pas d'ego. Et le chant des oiseaux peut s'apparenter à celui du poète.
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#12
Une association de poètes qui se prennent pour des chants d'oiseaux ?
Et y a pas d'égo ? La poésie, c'est juste des mots qui se suivent, pas des idées qui se ressemblent :)
Exemple le conflit actuel, ya des juifs partout et des musulmans partout au nom d'une cause ?
J'ai du sang juif et je ne supporte pas la situation, pour cela, la religion n'aidera personne, la morale oui.
Mélanger les genres permet trop de choses, mais je suis trop sale pour parler proprement de choses dégueulasses...
 
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