Le moribond.
Toute ma vie, sans démesure, je vous ai aimé,
Sans demandé en retour gratitudes.
Cela n’est point dans mes habitudes.
J’aime, c’est ainsi, à prendre ou à laisser.
Aujourd’hui malade, vous m’oubliez,
Alors que du bout de mes lèvres je veux
Juste un instant que vous me considériez
En paragraphe d’un sourire posé sur mes yeux.
Ils sont bleus, le saviez-vous ?
Couleur de l’océan,
Couleur de mon sang
Imprégnés des étoiles du firmament.
Je le sais, la vie appartient aux vivants.
Nulle place ici aux moribonds.
Cruelle approche !
Que le mépris de vos proches !
Demain matin, l’Ankou me prendra sur la roche !
Avides, vous serez premiers à me vider les poches !
Je vous H’aime…
Loïc ROUSSELOT
Toute ma vie, sans démesure, je vous ai aimé,
Sans demandé en retour gratitudes.
Cela n’est point dans mes habitudes.
J’aime, c’est ainsi, à prendre ou à laisser.
Aujourd’hui malade, vous m’oubliez,
Alors que du bout de mes lèvres je veux
Juste un instant que vous me considériez
En paragraphe d’un sourire posé sur mes yeux.
Ils sont bleus, le saviez-vous ?
Couleur de l’océan,
Couleur de mon sang
Imprégnés des étoiles du firmament.
Je le sais, la vie appartient aux vivants.
Nulle place ici aux moribonds.
Cruelle approche !
Que le mépris de vos proches !
Demain matin, l’Ankou me prendra sur la roche !
Avides, vous serez premiers à me vider les poches !
Je vous H’aime…
Loïc ROUSSELOT