Mon amour pour toi est semblable au cycle des 4 saisons,
Avec un départ et une fin,
Avec un léger fard rose aux joues pour finir par un regard gris éteint.
Mon amour pour toi est apparu tel un ouragan et s'en est aller mourir sur la ligne de l'horizon.
Un printemps timide, s'aventurant vers des confins intimistes, tâtant du bout de nos doigts les frontières de nos âmes,
Nous nous cherchions.
Un été torride avec ses canicules étouffantes, ses orages foudroyants vociférant tels des dieux en colère, sa chaleur moite semblable à nos corps emmêlés reprenant haleine tels des étreintes effrénées,
Nous nous explorions.
Un automne affabulateur, hypnotisé par son été indien, tiède et trompeur, se préparant indubitablement un nid douillet, accumulant petit à petit les obstacles dissimulés par tant de non-dits,
Nous nous mentions.
Un hiver austère où la température de nos corps refroidissant au rythme des flocons qui volitigeaient et finissaient par s'agglutiner tel un épais et dense brouillard, nous a rendu aveugle l'un et l'autre,
Nous nous éloignions.
Mon amour pour toi était semblable aux 4 points cardinaux,
Commençant par l'est et finissant par l'ouest,
Commençant par un bel aurore rosé et finissant par un crépuscule où la lune s'en est allée dormir nous laissant seul dans le noir.
Mon amour pour toi a disparu comme une maladie incurable qui a miraculeusement trouvé son antidote.
Un levé de soleil, fainéant, s'avançant doucement telle une mariée devant l'autel, marchant gauchement pour s'offir à son bien-aimé,
Nous nous promettions.
Un soleil à son apogée, irradiant tout sur son passage, calcinant de tous ses feux la moindre résistance, nous interdisant tout refuge, exposant nos élans incontrôlés aux frontières de l'épuisement,
Nous nous émancipions.
Un couché sans fin, barbouillant le ciel de ses milliers de couleurs chaudes, virant aux plus sombres tels nos pensées inavouées et désirs inassouvis,
Nous nous leurrions.
Une nuit tapissée d'effroi où aucune étoile permettait d'entrevoir une direction, abrutissait de son silence nos paroles si douces jadis, nous glaçait les sangs sur notre avenir devenu futile,
Nous nous quittions...
Avec un départ et une fin,
Avec un léger fard rose aux joues pour finir par un regard gris éteint.
Mon amour pour toi est apparu tel un ouragan et s'en est aller mourir sur la ligne de l'horizon.
Un printemps timide, s'aventurant vers des confins intimistes, tâtant du bout de nos doigts les frontières de nos âmes,
Nous nous cherchions.
Un été torride avec ses canicules étouffantes, ses orages foudroyants vociférant tels des dieux en colère, sa chaleur moite semblable à nos corps emmêlés reprenant haleine tels des étreintes effrénées,
Nous nous explorions.
Un automne affabulateur, hypnotisé par son été indien, tiède et trompeur, se préparant indubitablement un nid douillet, accumulant petit à petit les obstacles dissimulés par tant de non-dits,
Nous nous mentions.
Un hiver austère où la température de nos corps refroidissant au rythme des flocons qui volitigeaient et finissaient par s'agglutiner tel un épais et dense brouillard, nous a rendu aveugle l'un et l'autre,
Nous nous éloignions.
Mon amour pour toi était semblable aux 4 points cardinaux,
Commençant par l'est et finissant par l'ouest,
Commençant par un bel aurore rosé et finissant par un crépuscule où la lune s'en est allée dormir nous laissant seul dans le noir.
Mon amour pour toi a disparu comme une maladie incurable qui a miraculeusement trouvé son antidote.
Un levé de soleil, fainéant, s'avançant doucement telle une mariée devant l'autel, marchant gauchement pour s'offir à son bien-aimé,
Nous nous promettions.
Un soleil à son apogée, irradiant tout sur son passage, calcinant de tous ses feux la moindre résistance, nous interdisant tout refuge, exposant nos élans incontrôlés aux frontières de l'épuisement,
Nous nous émancipions.
Un couché sans fin, barbouillant le ciel de ses milliers de couleurs chaudes, virant aux plus sombres tels nos pensées inavouées et désirs inassouvis,
Nous nous leurrions.
Une nuit tapissée d'effroi où aucune étoile permettait d'entrevoir une direction, abrutissait de son silence nos paroles si douces jadis, nous glaçait les sangs sur notre avenir devenu futile,
Nous nous quittions...