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Le cycle d'une histoire

#1
Mon amour pour toi est semblable au cycle des 4 saisons,
Avec un départ et une fin,
Avec un léger fard rose aux joues pour finir par un regard gris éteint.
Mon amour pour toi est apparu tel un ouragan et s'en est aller mourir sur la ligne de l'horizon.

Un printemps timide, s'aventurant vers des confins intimistes, tâtant du bout de nos doigts les frontières de nos âmes,
Nous nous cherchions.
Un été torride avec ses canicules étouffantes, ses orages foudroyants vociférant tels des dieux en colère, sa chaleur moite semblable à nos corps emmêlés reprenant haleine tels des étreintes effrénées,
Nous nous explorions.
Un automne affabulateur, hypnotisé par son été indien, tiède et trompeur, se préparant indubitablement un nid douillet, accumulant petit à petit les obstacles dissimulés par tant de non-dits,
Nous nous mentions.
Un hiver austère où la température de nos corps refroidissant au rythme des flocons qui volitigeaient et finissaient par s'agglutiner tel un épais et dense brouillard, nous a rendu aveugle l'un et l'autre,
Nous nous éloignions.

Mon amour pour toi était semblable aux 4 points cardinaux,
Commençant par l'est et finissant par l'ouest,
Commençant par un bel aurore rosé et finissant par un crépuscule où la lune s'en est allée dormir nous laissant seul dans le noir.
Mon amour pour toi a disparu comme une maladie incurable qui a miraculeusement trouvé son antidote.

Un levé de soleil, fainéant, s'avançant doucement telle une mariée devant l'autel, marchant gauchement pour s'offir à son bien-aimé,
Nous nous promettions.
Un soleil à son apogée, irradiant tout sur son passage, calcinant de tous ses feux la moindre résistance, nous interdisant tout refuge, exposant nos élans incontrôlés aux frontières de l'épuisement,
Nous nous émancipions.
Un couché sans fin, barbouillant le ciel de ses milliers de couleurs chaudes, virant aux plus sombres tels nos pensées inavouées et désirs inassouvis,
Nous nous leurrions.
Une nuit tapissée d'effroi où aucune étoile permettait d'entrevoir une direction, abrutissait de son silence nos paroles si douces jadis, nous glaçait les sangs sur notre avenir devenu futile,
Nous nous quittions...
 
#4
Il est difficile de suivre ces stades qui ne tiennent qu'à un fil,
celui de l'espérance où tout peu s'arranger!
Mais on sent bien que ce miraculeux ne fera pas son entrée!
on patience en douleurs répétées, marquant le visage de
traits marqués, où le sourire n'a plus sa place, il ne faut par se berner!

On se quitte, et la douleur peut enfin se manifester, librement
une nouvelle attente s'installe pour un cependant,
mais c'est pour très très longtemps

C'est ma très longue histoire, la tienne!

Merci beaucoup à toi
avec toute ma sympathie, Polymnie2
 

legamin

Maître Poète
#5
Une tranche de vie déclinée de diverses façons.
Lors du commencement on ne connaît pas la fin, peut-être que si on savait on ne commencerait pas.
Merci pour le partage de votre peine et pour cette lecture
Courage poétesse
 
#6
Merci à tous 2 pour vos messages.
En ce moment je vis car je respire (!) mais les jours, les semaines, les mois passent sans aucun ami(e) ou connaissance, je vis totalement en recluse.
Plus d'amour mais plus de haine ni de colère, que du vide et c'est çà le plus difficile à vivre !
 
#7
Merci à tous 2 pour vos messages.
En ce moment je vis car je respire (!) mais les jours, les semaines, les mois passent sans aucun ami(e) ou connaissance, je vis totalement en recluse.
Plus d'amour mais plus de haine ni de colère, que du vide et c'est çà le plus difficile à vivre !

C'est normal, tu a subi un choc, il faut patienter, cela reviendra,
mais il faut à tous prix que tu aies des contacts amicaux qui te changent les idées!
Un travail ou autre, changer d'horizon!

Amiicalement, Polymnie2
 

VikThor

Maître Poète
#8
Bien sûr, une rupture, quelle que fût l'histoire, est toujours un drame... ne serait-ce que dans l'intensité de la douleur. Il te reste à en écrire une autre, une nouvelle plume pour de nouvelles aventures. Tant que le cœur va, l'amour va...

Ah, l'amour...

il peut être lumineux:

Des mots de satin
aux lettres d'argent,
pour signer ma faim
de toi, mon diamant.

Un doux parchemin
scellé d'un ruban,
tissé de câlins,
de baisers gourmands.

Couché sur mon sein
ce billet ardent,
de mon coeur mutin
t'aime tendrement.

ou bien sombre:

Aimer à en crier
mon corps le réclamer
mes veines s'éclater.

Aimer à me vendre
sans rien en attendre
mon âme se rendre.

Aimer à me taire
mes doutes défaire
mes maux soustraire.

Aimer à en vouloir
les larmes en pleuvoir
et la fin surseoir.

Aimer à en mourir
ma raison s'enfuir
mon coeur dépérir...

mais même triste il est beau quand il te ressemble:

Mon chagrin est léger à porter
de ton visage il a la beauté.
Mon amertume est douce liqueur
de tes lèvres elle a la saveur.
Mon désespoir n'est pas hideux
il a la couleur de tes yeux...

Vik
 

iboujo

Maître Poète
#10
Quelles belles idées de comparer l'Amour naissant jusqu'à la rupture aux saisons
Superbes métaphores
Même chose pour les points cardinaux , rouge comme la couleur au début
Noir comme la nuit qui n'en finit pas aux antipodes ,je pense aux pays finlandais qui ne voit pas le jour


Ton style personnel et bien fait apporte du sel à cette malencontreuse rencontre

Bravo Sabbah

Je te vois concourir à présent

Très originale ta plume
J' M
Bises jj