Je t’ai connue un matin d’été
Les passants errent sur les quais de Seine
devant la cathédrale Notre-Dame,
et je vais vers toi, ma Douce, mon Amour,
toi qui écris sur les paupières de l’aurore
les sèves de la Grâce.
Je t’ai connue un matin d’été
dans un chemin planté d’ancolies
en notre province du Maine,
les coupes d’or du soleil éclairaient
le nectar de ta joliesse,
ta robe et tes haut talons scandaient les voiles de ta chair,
tes bas de soie flamboyaient parmi les roses du vent,
tes seins fiers, libres de toute entrave,
bougeaient à chacun de tes pas.
A ta vue, je te récitais des odes saphiques,
et te déclarais à genoux, le coeur battant
l’hymne de mon amour,
tu me relevas, et sans mot dire,
tu me suivis en ma borde, sur ma couche,
nous ôtâmes nos vêtements,
puis éblouie par ta splendeur, je te délivrai des rimes de langueurs
tandis que tes cris de liesse montaient jusqu’aux solives des cieux,
tu me quittas à la brune, ô mon amante.
Depuis lors, je te revois chaque semaine
pour écrire dessus l’écho de nos harmonies
les psaumes de notre Volupté
si pure et si féminine !
Sophie Rivière
Les passants errent sur les quais de Seine
devant la cathédrale Notre-Dame,
et je vais vers toi, ma Douce, mon Amour,
toi qui écris sur les paupières de l’aurore
les sèves de la Grâce.
Je t’ai connue un matin d’été
dans un chemin planté d’ancolies
en notre province du Maine,
les coupes d’or du soleil éclairaient
le nectar de ta joliesse,
ta robe et tes haut talons scandaient les voiles de ta chair,
tes bas de soie flamboyaient parmi les roses du vent,
tes seins fiers, libres de toute entrave,
bougeaient à chacun de tes pas.
A ta vue, je te récitais des odes saphiques,
et te déclarais à genoux, le coeur battant
l’hymne de mon amour,
tu me relevas, et sans mot dire,
tu me suivis en ma borde, sur ma couche,
nous ôtâmes nos vêtements,
puis éblouie par ta splendeur, je te délivrai des rimes de langueurs
tandis que tes cris de liesse montaient jusqu’aux solives des cieux,
tu me quittas à la brune, ô mon amante.
Depuis lors, je te revois chaque semaine
pour écrire dessus l’écho de nos harmonies
les psaumes de notre Volupté
si pure et si féminine !
Sophie Rivière