Je ne suis rien sans toi
Je ne suis rien sans toi qu’une âme qui se traîne
Un souvenir sans voix qui veut crier sa peine
Un manège de bois qui tourne et puis s’arrête
Un clown de guingois au milieu de la fête
J’ai connu tant de joies dans nos nuits sans sommeil
Que nos rêves parfois revivaient au soleil
Mais le temps a voulu que la vie nous réveille
Agitant assidu les aiguilles vermeilles
Je ne suis rien sans toi qu’un objet qu’on déplace
Joli soldat de bois qui tombe et puis se casse
Un mot que l’on écrit et puis que l’on efface
Un poème enfoui dans un cœur qui se glace
J’ai vécu avec toi mes plus jolis moments
Quand ton corps hors-la-loi balançait doucement
Et de mes doigts habiles caressant tes printemps
J’espérais si fébrile adoucir nos tourments
Je ne suis rien sans toi qu’un fantôme qui erre
Au milieu des pourquoi qui peuplent les naguères
Un bateau qui louvoie et qui soudain s’échoue
Un homme à l’étroit dans l’ennui qui rend fou
Je ne suis rien sans toi qu’une âme qui se traîne
Un souvenir sans voix qui veut crier sa peine
Un manège de bois qui tourne et puis s’arrête
Un clown de guingois au milieu de la fête
J’ai connu tant de joies dans nos nuits sans sommeil
Que nos rêves parfois revivaient au soleil
Mais le temps a voulu que la vie nous réveille
Agitant assidu les aiguilles vermeilles
Je ne suis rien sans toi qu’un objet qu’on déplace
Joli soldat de bois qui tombe et puis se casse
Un mot que l’on écrit et puis que l’on efface
Un poème enfoui dans un cœur qui se glace
J’ai vécu avec toi mes plus jolis moments
Quand ton corps hors-la-loi balançait doucement
Et de mes doigts habiles caressant tes printemps
J’espérais si fébrile adoucir nos tourments
Je ne suis rien sans toi qu’un fantôme qui erre
Au milieu des pourquoi qui peuplent les naguères
Un bateau qui louvoie et qui soudain s’échoue
Un homme à l’étroit dans l’ennui qui rend fou