Momo, lorsque j'ai pris il y a deux jours les renseignements sur Internet, ma rectification du ver n'avez pas été faite
si tu peux te renseigner car aujourd'hui elle aurait bien été faite!
si tu peux te renseigner car aujourd'hui elle aurait bien été faite!
En l’année 2004 je crois,
Il nous a été demandé notre avis
Quant au changement d’un ver en pourparlers !
Sur deux vers de ce poème
Il nous a été demandé notre avis
Quant au changement d’un ver en pourparlers !
Sur deux vers de ce poème
Bannières de mai
Arthur Rimbaud
Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali.
Mais des chansons spirituelles
Voltigent parmi les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s’enchevêtrer les vignes.
Le ciel est joli comme un ange.
L’azur et l’onde communient.
Je sors. Si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse.
Meurt un maladif hallali.
Mais des chansons spirituelles
Voltigent parmi les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s’enchevêtrer les vignes.
Le ciel est joli comme un ange.
L’azur et l’onde communient.
Je sors. Si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse.
Qu’on patiente et qu’on s’ennuie
C’est trop simple. Fi de mes peines.
je veux que l’été dramatique
Me lie à son char de fortunes
Que par toi beaucoup, ô Nature,
Ah moins seul et moins nul ! je meure.
Au lieu que les Bergers, c’est drôle,
Meurent à peu près par le monde.
C’est trop simple. Fi de mes peines.
je veux que l’été dramatique
Me lie à son char de fortunes
Que par toi beaucoup, ô Nature,
Ah moins seul et moins nul ! je meure.
Au lieu que les Bergers, c’est drôle,
Meurent à peu près par le monde.
Je veux bien que les saisons m’usent.
A toi, Nature, je me rends ;
Et ma faim et toute ma soif.
Et, s’il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m’illusionne ;
C’est rire aux parents, qu’au soleil,
Mais moi je ne veux rire à rien ;
Et libre soit cette infortune.
A toi, Nature, je me rends ;
Et ma faim et toute ma soif.
Et, s’il te plaît, nourris, abreuve.
Rien de rien ne m’illusionne ;
C’est rire aux parents, qu’au soleil,
Mais moi je ne veux rire à rien ;
Et libre soit cette infortune.
Arthur Rimbaud, Derniers vers
Je crois que Rimbaud traduit très bien, et avec finesse inégalable, un ressenti profond qu'il met
en valeur par le fait de l'exprimer simplement, jouant avec les mots, leurs variantes uniquement.
les vers en questions sont :
Mais des chansons spirituelles
Voltigent partout les groseilles!
Ne comporteraient pas d'erreur!
En effet, s'il y en a une, elle émanerait du lecteur ; ne pas savoir utiliser une ponctuation à la
lecture, sachant que la coordination MAIS supporte bien souvent de la lenteur à la lecture,
(la virgule de la respiration), dans le cas ou elle ne suppose pas une opposition systématique
précisant que :
"des" dans le ver marquerait un rapport de séparation, d'extraction de départ.
"Groseilles" ne devrait pas être prises dans le sens spécifique du fruit lui-même, mais en qualité
de sève ; le fruit (synonyme) groseilles servirait d'oreille pour la rime, supposition confortée par
le fait que "patience", me titre du poème, est également le nom botanique de cette variété de fruit.
Patience prise dans le sens le plus large puisque "patience ou bannières"
(Bannières ne sont t'elles pas faites de patience)?
Il est à noter également que la ponctuation est absente dans la première partie de ce poème laissant
le lecteur libre de convertir ses pensées à sa convenance.
Voltigent partout les groseilles des chansons spirituelles
Voltige la sève des chansons spirituelles
Sachant dans ce cas que l'adjectif "spirituelles" est essentiel à la bonne compréhension de cette
hypothèse.
Tout simplement un exemple :...……………….. Mais de la tige élancée dégorge la sève violacée
Ou symboliquement un autre exemple : ...…… Mais de l’Esprit éclairé fuse partout la vérité
La difficulté est dans le fait que le mot "chansons" n'amène pas à notre intelligence une idée de
contenance (sinon qu'elles sont faites de paroles, contenance imagée) alors que la tige et l'Esprit
ci-dessus abondent en sève en presque tout!.
RIMBAUD a travaillé ses vers en parfait alchimiste!
Pour découvrir la beauté réelle qui donne de la profondeur aux sens, il faut comme lui, savoir
"manœuvrer" les mots pour en extraire le suave tout "praliné" de son esprit!
Je ne sais pas si cette traduction de sens est juste, mais je la préfère à la transformation de vers
qui les rend plutôt terre-à-terre et à la portée de tout un chacun de les écrire en limitant à
son strict minimum leur interprétation :
Mais des chansons spirituelles
voltigent parmi les groseilles
Je ne sais pas si cette traduction de sens est juste, mais je la préfère à la transformation de vers
qui les rend plutôt terre-à-terre et à la portée de tout un chacun de les écrire en limitant à son strict
minimum de leur interprétation.
Je vois mal des chansons voltiger. Je trouve que ces deux vers sont lourds pour être ceux de RIMBAUD
d’autant qu’ils sont de ce fait détachés non seulement des précédents mais des suivants également !
Alors que je vois très bien après un maladif hallali, voltiger partout le fruit des chansons!
Voltiger, bousculer, remuer, chacun goûte aux fruits différemment. En effet, "chansons" le mot
par lui même ne représente rien, su ce n'est que "chanson" au singulier est un poème
et que chansons au pluriel est un discours qui vit.
Se répète l’essentiel que le vent disperse et que l’esprit retient. Un passage, un refrain, une Tirade en orage
qui saigne de vérités, comme un message très doux qui se plaît à panser !
Mais peut-être aviez-vous déjà effleuré cette vision des vers
mais je la trouve trop belle pour l'effacer!
Polymnie2, ce 21 Août 2019
Qu'en pensez-vous?
qui saigne de vérités, comme un message très doux qui se plaît à panser !
Mais peut-être aviez-vous déjà effleuré cette vision des vers
mais je la trouve trop belle pour l'effacer!
Polymnie2, ce 21 Août 2019
Qu'en pensez-vous?
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