
Roche percée par la nature
Une pousse d’herbe jaillit
De la mousse dans les nervures
Un éternel souffle de vie
Les racines enlacent le granit
Les arbres se dressent sur ces ruines
Majestuosité sans limite
D’une nature qui s’anime
Rappelant à l’Homme qu’il n’est rien
Face à son immensité
Qu’il la colonise en vain
Car il s’éteindra le premier
Il fera ce qu’il voudra
Ces temples ornés de gravures
Ne feront jamais le poids
Face à sa beauté simple et pure
Vestiges perdus dans l’infini
Et qui doucement reprennent vie
Un cœur de pierre
Veiné de vert
Juillet 2016