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MireilleD

Maître Poète
#61


Le rythme des pas sages


Qui donne le Tempo ? Chez moi, d’abord le Cœur
Calé sur la musique, de l’animateur
Même si sa casquette, est portée déglingo
Pour qu’on devine un peu, qui joue, ipso-facto
Une partition, d’hasard, ou de Divine lueur

Tout se prête à la danse, disait un innovateur
Qui voudrait le jour, où il irait voir le Créateur
Jouer la marche funèbre, de Chopin, allégro
Qu’on lui donne ce Tempo

Mouvoir mon corps, si mes mots sont déserteurs
Est autant liberté, que régénérateur
Même avec mon ombre, l’ivresse du duo
Me laisse plus avenante, et l’esprit dispos
À plus m’accorder à mes désirs, du meilleur…

Qui donnent le Tempo

 
#62

Danser chaque jour, ne serait-ce qu’en pensées


Question d’équilibre ! Douce lapalissade
Quand les excès se payent, en dégringolades
Mais c’est aussi joyeux, de tirer sur la corde
Qui nous entraîne, du côté ou on aborde
Parfois réflexions, sur certaines panades

Dans le panaché, j’aime que la limonade
S’unissant à la bière en douce accolade
Exalte une saveur, qui à mon humeur s’accorde
Question d’équilibre !

Et chacun de nos plis, veille aux centigrades
D’une bonne température de notre roucoulade
Dans ce bel espace, dédié à la concorde
Ainsi si même un mot, dans nos jeux, déborde
Nos sentiments rient des pensées rétrogrades

Question d’équilibre !

“Danser, c’est s’interroger, aller au plus profond de soi.”
 
#63
Qu’il m’est dur de suivre

Qu’il m’est dur de suivre, bien que lecteur d’option,
Les instants de vie, ainsi déclamés, demande réflexion,
Pour répondre d'une façon solennelle aux écrits éblouissants,
Dans une valse de mots toujours plus étourdissants
Mais trop timide, je veux ici restreindre mes envies,

Avec vous, je veux partager vos trop beaux messages
Sans vous conter aucune petite partie de mon immense vie,
Vos termes correspondent souvent à l’esprit de mon âge.
Mais, qu’il m’est dur de suivre…

Je m’amuse de lire vos paroles comme un petit délire,
Qui m’amènent souvent des petits et grands sourires,
Car tous ces beaux textes se résument en petites rondes,
Et font une jubilation en nombre pour tout le monde,
Dans ce monde incertain ou l’on tente de survivre

Mais, qu’il m’est dur de vous suivre…
 

Venezio

Maître Poète
#64

Un joyeux compère


Vous revoir est plaisir, seul commentaire
Que ceux qui écrivent ici, pourraient faire
Ce train se prend en marche, peu importe le moment
Il y a de la place et nombreux compartiments
Pour déposer bagages, pensées propriétaires

Libre partage, même de petites affaires
On vit tous le respect de manière exemplaire
Vos écrits, par ailleurs, vous présentent, éminemment
Vous revoir est plaisir

Les ronds d’eau naissent, de jets de mots, partenaires
Entre lurons à l’esprit encore stagiaire
D’une insouciance d’enfant, qui allègrement
S’adapte bien au jeu et ses mouvements
Alors quand vos traits viennent fendre cette aire

Vous revoir est plaisir
 
#65

Vous répondre est plaisir ! Un passe temps délicieux
Surtout quand l'inspir n'est nullement laborieux
Que les mots s'ordonnent, s'accordent aux rimes
À vous apporter un sourire en prime
Pour ce jeu à tisser juste un lien lumineux


Laisser libre cours, à mon esprit facétieux
M'anime d'entrain, d'un désir impétueux
De partager en vers un sentiment sublime
Vous répondre est plaisir !


Entre amateurs éclairés, aux poèmes heureux
Le rondeau se prête à l'échange soyeux
D'une plume insouciante, épurée de frime
Mais vibrante d'amitié, de notable estime
Pour correspondre, complices, en plis chaleureux
Vous répondre est plaisir !

Pour vous pondre le désir !

Pour vous pondre le désir ! le sasse mot judicieux
Pourvu que respire le jugement des plus vieux
Quand nos maux coordonnent les cordes qui dépriment
Pour supporter nos gros rires en ce régime
Par des vœux inversés pour en faire des envieux


Lasser, vivre court est un cerveau pernicieux
Sublime en train, des plaisirs langoureux
Repartir en dévers pour en faire un abîme
Pour vous pondre le désir !


Fin connaisseur cultivé, je t’aime bienheureux,
Mes p’tits vers interprètent en un change joyeux
D’un style haut clameur légère, ou purée en cuisine
Ou l’ardente estime, rend stable tes doctrines
Pour collaborer en compère, un replis un peu véreux
Pour vous pondre le désir !


 
Dernière édition:
#66

Euh … Poules et galopins…


Il y a des œufs frais ! Au poulailler du rondeau

Poules et coqs mélangés, estampillent de leur sceau
Belle progéniture, en sentences savoureuse
À bien ressentir, que leurs plumes sont heureuses
Des vers trouvés, dans cet espace bon terreau


À mon tour de gratter, coup de patte, râteau
Puis concocter, une recette… de vermisseaux
Pour ce que j’espère, une concrétion diseuse
Il y a un autre œuf frais !


Ce qui éclot, par contre, cerise sur le gâteau !
Nos températures, d’esprit, varient en niveau
On voit depuis le début, des pensées fumeuses
Qui restent, de sourires, bien pourvoyeuses
Compères, commères, qu’on se le dise, entre oiseaux

Il y a des œufs frais …
 
#67


Sur nos bons caquets… danser !


La Vie est mouvement, à danser tous les jours
Que le pas soit lent, léger ou bien plus lourd
Selon nos besoins, les désirs qui nous tenaillent
Sous le temps qui s’écoule, à un rythme qui travaille
L’esprit qui n’ignore point, que c’est un compte à rebours.

L’impermanence des choses, même dans le Ciel a cours !
Tout change, tout s’alterne selon des Lois sans failles,
Et à contester cela, les pensées se gourent…
La Vie est mouvement.

Alors dans ce présent, suis heureux d’être en Amour
De valser sur ces rimes, même si au loin un tambour
Résonne de malheurs, voire, d’âpres batailles;
Dans ce monde où il faut croire que même la pagaille

Suit ou précède l’ordre, fait entendre aux sourds…

La Vie est mouvement.

 
#68

Le "pas lent " pour du lourd


Lève-toi et marche ! Je l’aime ce prophète
Connecté au Ciel où tout le monde fête
Un sentiment indicible, de Paix, de Quiétude
Mais quoi d’autre à faire, à cette altitude
Pour moi inaccessible, depuis ma planète


Surement qu’à tout, chambouler dans ma tête
Il y a des espoirs, de là-haut, prendre perpète
Pour savoir si l’âme en a l’aptitude
Lève-toi et marche !


Il n’est pas un jour, où en analphabète
Je décodes les signes, de ce qui m’embête
Ramène ou enlève, bien des certitudes
Néanmoins sur un fond de vive gratitude
Une voix me dit : ne réfléchis plus, et répète

Lève-toi et marche !

 
#69

Marre chez… moi ?


Au pied du mur, j’ai eu de longues réflexions
en plus de la couche, ici, de vos déclinaisons
sur ce qui amène, dans la vie, à être désabusée
plus quelques principes, qui paraissent sensés
de quoi me secouer, jusqu’à mes fondations

Quelques murs se lézardent dans ma raison
à mettre en évidence quelques malfaçons
d’où mon questionnement, n’ai-je pas été bercée
Trop près du mur ?

J’y vois un peu plus clair, dans ma construction
à en entreprendre travaux, rénovation
pour plus de lumière, changer le fenêtré
plus d’ouvertures, vers ceux qui ont partagé
qu’on peut triomphalement, choisir une destination
Au pied du mur


 

Venezio

Maître Poète
#70

Un pied de nez…à la perception


Naît ce pas, en signe, de liens invisibles
Nous, le monde, sommes, atomes réductibles
Poussières d'étoiles, issues du Grand mystère
Que nos cinq sens, leurrent dans la matière
À ne croire que ce qu'on voit, et c'en est risible

On avance à tâtons, chance, hasards, crédibles
Ignorant notre essence, aux lueurs indicibles
Que le miroir de l'Autre, renvoie de belle manière
N'est-ce pas un signe !

C'est entre autres par l'écrit, que devient transmissible
Tous ce qui nous anime, même l'incompréhensible
À teinter d'humour, de métaphores légères
Pour demeurer complices, car le cœur repère
Un bonheur tout blanc, qui ici est prévisible

N'est-ce pas un cygne !

 

MireilleD

Maître Poète
#71

Impiété ? Mal connecté ! (Un pied ? t’es mal connecté au sol)


Débrancher tout, c’est mieux ! M’a dit un Rinpoché
De retour d’un ashram tout près du Tibet
Au figuré, cela m’a paru plus facile
Que de me passer, de mes écrans habiles
À rester les maîtres, et moi, un valet

J’a troqué mon besoin de créer bel effet
Par plus de présence, à couper mes navets
Tracas plus couteau, c’est un duo qui mutile
Débrancher tout, c’est mieux

Le gant cotte de maille, aurait été un sommet
De la folie du moi-je, à garder le bonnet
De chef anesthésiant, l’invisible, le subtile
Masquer par distractions ce qui l’âme, rutile
Le lien d’une Grandeur Céleste, il compromet
Débrancher tout, c’est mieux