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Laure Seaile

Maître Poète
#81

Mais ta mort… fausse !?


C’est un rendez-vous… que seuls, certains honorent
Dans l’agenda mystère que la vie élabore
Il y a tant de raisons pour rester chenille
Alors qu’en chacun, un peu de Divin, brille
Le temps du papillon doit attendre, encore

Mes attachements culturels, j’explore
Certaines croyances n’étaient pas indolores
De là à m’en prendre à ma propre Bastille
J’avais rendez-vous…

On peut tous choisir un autre décor
Ou la Vie le fait pour nous, je le subodore
Reléguer l’esprit, seulement à ce qui habille
M’a valu maintes fois, de partir en vrille
Le relier à l’Âme, au corps, en bel accord

C’est un rendez-vous…
 

Venezio

Maître Poète
#82

La tâche ment…sur qui on est



Être à la verticale, a requis du temps
Depuis les quatre mains dont on porte un fragment
Debout, le corps, à l’esprit donne une vision
Bien plus près du Ciel, et peu à peu la question
D’un qui suis-je profond, entre joies et tourments

Devient-on plus humain, par les enseignements…
L’animal en moi et l’égo, trop véhéments
Ont vu sûrement hâter leur décomposition
D’être à la verticale


Sur mon habit spirituel, la tâche ment
Au sujet de ma force à rester sagement
Confiant face aux épreuves, les répercussions
Qu’occasionnent mes pensées sous la pression
Mais mon Âme me recommande, vivement
D’être à la verticale


 

Laure Seaile

Maître Poète
#83

Ça, je mens…aussi…Parfois



À être trop perchée, parfois j’ai le vertige
Me sens en oisillon qu’on toise et fustige
D’avoir de belles ailes et n’oser voler
Qu’à ras de terre, pour moins me ramasser
Sur les aléas, chahutant mes rémiges

L’empreinte des peurs, encore m’oblige
À l’excès de prudence pour la voltige
Icare à bien transmis, ce qu’est se déplumer
À être trop perché

Certaines vérités, que mon âme, collige
Pointent les croyances qui ma vie affligent
Et les stratagèmes que l’égo sait déployer
Pour rester le maître, habilement cacher
Bien des illusions ; C’en une le prestige
D’être trop perché

 

Venezio

Maître Poète
#84

J’en perds chez… mon ex


Y perdre son latin…moment bien connu
Quand l’incompréhension a bien prévalu
Sur l’argumentaire, sincère, vibrant
Je n’y arrive plus, au bout de vingt-cinq ans
Il n’y a plus d’amour, rien que des substituts


La Psy a bien senti qu’on avait confondu
Instinct parental, partenariat ingénu
Face à nos divergences, dit, en concluant
Y perdre son latin…


Ne plus savoir que faire, ni dire, dans l’absolu
Semble une invitation, au-delà d’être abattu
L’égo voit l’impuissance, l’âme un adjuvant
À en dévorer des livres sur l’Homme agissant
Trop de concepts philo, m’ont tout de même, valu

D’y perdre mon latin…
 

MireilleD

Maître Poète
#85

L’atteint ? Que si elle veut…


Malades d’aimer… quel instant névralgique
Mais qui voit que la fièvre on se la fabrique
En croyances erronées, en rêves et idéaux
Ajoutez l’ignorance des schémas mentaux
L’inconscient et ses sabotages maléfiques


Tôt ou tard, elle vient à nous, cette rubrique
Sans crier gare et met le cœur en panique
Rend par les codes et les signes amicaux
Malades, des mais…


Fière de mes cicatrices, d’essais épiques
Je nourris mon esprit d’aliments bénéfiques
Je connais les bons plats des sentiments vitaux
Les bonnes pâtes, d’Humains, rayonnant plus haut
Ainsi je ne serai plus, telle une anémique

Malade d’aimer
 

Laure Seaile

Maître Poète
#86

De la force à la farce


Dans mon gâteau de Vie, l’amer de l’Amour
A été apprentissage, par divers fours
Ceux sans préchauffage, genre micro-ondes
Avec étincelles en quelques secondes
Sans mode d’emploi, garantie de recours


Au banquet de Platon, force et farce ont cours
Sur l’âme, le cœur, influant le parcours
De l’esprit qui ne peut, s’élever, s’il ne sonde
L’amer de l’Amour


Je me sens entraînée, à cerner les détours
De tout ce qui rend, mes ressentis plus lourds
Par le savoir, des relations fécondes
Entre humains décidés, à embellir le monde
Alors dans ma Vie, ne pourra être de retour

L’amer de l’Amour
 

Michelle64

Maître Poète
#89
Bleu, saignant, à point ? …


À la sauce Karma, facile explication
de tous mes déboires, du côté de l’affection
pourtant à vous lire, il me semble comprendre
que l’esprit est source de pensées à s’en prendre
aux autres, à la vie, en vives lamentations

Je déteste l’idée d’autres vies, dans l’exaction
que là, il faut payer, en sorte, l’addition
marre qu’on m’épice, en plus du coriandre
À la sauce Karma

Désolée de ce cri, comme une pauvre expression
de mes limites, et aussi, de mes confusions
je navigue depuis peu, explore les méandres
de mon intellect, ses empreintes pas tendres
le goût de m’en sortir, ne serait-ce pas une révélation
À la sauce Karma ?

 

Laure Seaile

Maître Poète
#90

Les actions…à la hausse, à la baisse ?


À boire et à manger, de quoi est ce qu’on a faim
Autre que pour le corps, l’amour du prochain
Ignorants qu’il passe d’abord, par celui de soi-même
Une des grandes causes de bien des problèmes
Dans toutes les relations et les rapports humains


Il y a dans ma paroisse un nouveau sacristain
Qui dit combien l’enfer, regorge de puritains
Qu’on trouve dans la Bible, sans qu’on l’écrème
À boire et à manger


Bonheur, bien-être, ne sont jamais lointains
C’est une question de manège, me disait un forain
Mais, mon esprit, pourquoi, es-tu ressorti, blême
De ces cours de Philo, aux loopings extrêmes
Ne savais-tu pas, qu’on rend, à être trop hautains
À boire et à manger


 

Venezio

Maître Poète
#91

Ma neige en cuisine…des œufs ?


Du lard ou du cochon…né pour qu’on éconduise
Le "Ni chair ni poisson", prôné un jour par l’église
Ici, illustrant, mais comment vraiment choisir
Entre deux possibles, très proches à induire
Des ressentis, qui en bien ou mal, défrisent


Un chamane m’a dit : vos polypes vous colonisent
Typique du contrôle, de ne savoir lâcher prise
La nature des effets, des peurs, du mal à dire
Du lard ou du cochon…


Je suis encore des voies, où mon esprit s’enlise
Miné par les doutes, des leçons non comprises
Mais m’en aperçois, assez tôt, pour revenir
Au silence intérieur qui sait me conduire
À tout apprécier, quand la joie me grise

Du lard ou du cochon…

 

Laure Seaile

Maître Poète
#92

Ce gain de réflexions…

Devenir chèvre… Mmméééhh va donc comprendre
La fureur du monde qui à tout peut s’étendre
Même dans la spiritualité cela existe
L’égo au pouvoir, devenu intégriste
Veut aussi, au nom de Dieu, la mort, répandre


Peut-on vraiment, le destin, infléchir, distendre ?
La magie de ma Vie, me le laisse entendre
Oui, mais je crois encore, chez le dentiste
Devenir chèvre…


Naviguer en philo, est un coup à prendre
Pour explorer l’esprit, ses sombres méandres
Mégare a le panache des fatalistes
Stoïciens, Épicuriens, ont leurs nombrilistes
Des concepts peuvent faire, sans se méprendre

Devenir chèvre…
 

Adrian M

Maître Poète
#93
L’amer des croyances…m’égare


Ma vie va-t-elle finir en queue de poisson
D’avoir été insouciant, parfois de déraison
C’est quand même cher payer, un apprentissage
Juste par ignorance, de vrais ancrages
Absents de ma culture, en plus de ma maison

Je me sens tiraillé, entre cigale et tâcheron
Leurré par la vie, quant au choix d’un horizon
Avec ses mystères, qui peut dire si un voyage
Finit en queue de poisson

Ce n’est pas la mer à boire, selon Platon
Changer de paradigme, pour un, aux canons
De faire de nos atouts, un meilleur usage
Voir les bonheurs, partout en étalage
Ça ne devrait pas, en maîtrisant nos démons

Finir en queue de poisson
 

MireilleD

Maître Poète
#94

Des primes... pour nos plis



À voir le cafard… Comme cet intrus prospère
Dans les recoins humides de ma chaumière
Dès que l’éclairage s’éteint c’est la fiesta
Surtout si j’ai laissé, une tâche de jus, de gras
Pas fait la vaisselle, par paresse sévère


Les pensées raseuses, parfois je régénère
Quelques médias m’y aident, en news amères
Comme si mon esprit, voulait dans les débats
Avoir le cafard !


Et quand la routine sert de réverbère
Aux mouvements d’humeur, sauce grimacière
Je me rappelle, les bonheurs, que mon agenda
Signe par une marque, de cœur, béat
Car vivre par l’Amour, cette joie est Lumière

À voir le cas : phare !
 
Dernière édition:

Laure Seaile

Maître Poète
#95


Clé, barre le pas sage


Comme un chien… ouaf ! Fidèle ou bien, malade
Selon qu’avec les autres, la vie me balade
Jamais Cerbère, plus Argos en miroir
De mon esprit serein, sans sombres vouloir
Vous en tendez d’envie, une main pour l’accolade

Si une constellation et Sirius, paradent
Le temps garde pour moi, sa morne tirade
Pluie et froid, dehors, se vivant en déboires
Comme un chien…

Je flaire de loin, ceux pour qui suis une passade
Pige les trajectoires de bien des sérénades
Sincère compatissante des jours de désespoir
Attrape bien au vol, croyances, pensées noires
Et à voir une laisse, je grogne à l’empoignade

Comme un chien…

 

Adrian M

Maître Poète
#96


C’est Là ! Crie, mal !


En cas de crise, de larmes de crocodile
Sous les lunettes solaires, le regard jubile
Il est mort ! Condoléances… Euh…, non, c’est bien fait
Au moins maintenant, je vais l’avoir, la paix
Et ils sont chauds, en bas, pour lui donner asile

Je me sens humain, et pas du tout, vile
Après en avoir bavé de son joug hostile
Est-ce qu’en public, j’aurais devant son portrait
Des larmes de crocodile ?...

Et si l’hypocrisie, n’est pas vraiment mon style
Pour ne faire de la peine, je peux y être habile
Aïe ! Sur ce paradoxe, je déclare forfait
Un peu dans l’espoir, qu’au Ciel, cela se monnaie
Je ne verrais pas Saint Pierre verser pour mon exil

Des larmes de crocodile

 

Michelle64

Maître Poète
#97
Mots, râlent, pas au beau fixe


Y a pas de lézard d’avoir une vie banale
et m’offrir en prime une culotte de cheval
en plus des matins à l’haleine de phoque
mais je suis seule, alors je m’en moque
et ça éloignera d’autres chacals

Peu à peu mon miroir, est devenu brutal
déformant l’inconnue qui s’agite et râle
je me fige un moment, le reflet se disloque
Y a un lézard !

Le choc est violent, voilà que je chiale
l’image s’est muée en belle cigale
c’est moi, en mieux, mais à quelle époque
dès demain, me dit, une voix ventriloque
depuis je m’adonne au sourire intégral
Y a plus de lézard

 

Venezio

Maître Poète
#98

C’est kif-kif bourricot


On en porte des faix, à même nos épaules
Certains inavouables, amènent en taule
Ne pas être balance est question d’honneur,
Sauf si, des représailles, gagne la peur
Espérant que le temps gentiment nous échaule


Combien de lourds secrets, les cœurs entôlent
Minent des familles, de haines et rancœurs
Avec l’illusion que tout est sous contrôle
On en porte des faix


Heureux quand une douce pensée me frôle
De ma Muse, du Ciel, qui jamais ne m’enjôlent
Confiant d’y voir, des Guides instructeurs
Même à vivre des faits, me laissant hurleur
Il y a du bien-être à garder ce pôle

En importe, l’effet
 

Laure Seaile

Maître Poète
#99


Arrose… c’est l’important


Des chats à fouetter… autres, ailleurs, qu’à présent
C’est sûr, j’en ai, le repassage m’attend
La liste des courses s’est bien allongée
Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? Un peu de nouveauté
Je me dis que ces vers sont un bon complément

Venue de l’argot, l’expression a en parent
Le dessous des jupes, le jeu irrévérent
Faire des galipettes, avec les retombées
Des chats à fouetter…

Ouvrir le berlingot, un désir récurrent
Dans la complicité d’un duo adhérent
À toute bagatelle pour un saut ailé
Dans l’espace Céleste d’un lien Sacré
Qui parle quand ce n’est pas, un doux contentement

Des chats à fouetter ?
 

Venezio

Maître Poète

Fou, était le désir…


Trinquer du nombril, voilà une déclaration
À placer joyeux, dans une conversation
Genre tête à tête avec chandelles, nectar
Prendre des degrés, d’assurance, et dare-dare
L’enlacer d’un long baiser de délectation


Comme en musique, les mains dictent la passion
En doux adagios, lentes improvisations
Suivent la mesure, le crescendo au départ
Du trinquer du nombril !


Pauses des mouvements, habits en migration
Histoire de mettre à nu, de belles partitions
Chacun maestro, de gestes qui s’emparent
De toutes les tessitures qui au final préparent
Que l’on puisse en fanfare, allegros, à l’union
Trinquer du nombril