Avec ses mains glaciales et gercées
Le spectre grave sort de l’arctique ,
De décembre à mars il exhale ses crachins et gelées
Puis se fige. Lentement la nature s'éradique...
A tout va , il s’époumone au dessus des glaciers
Dépouillant les arbres , mettant en fuite le lièvre .
Sur les sommets aux paysages tuméfiés
Il guette la moindre fièvre.
Dans sa course folle, il consume avec ferveur
Et grande hâte dans le zéro absolu ;
C'est là qu'il résiste et demeure
Brûlant nos visages sans retenue .
La tempête escorte ses blêmes giboulées
Cristallisant ses flocons en glace
Sous son aile impartiale la mort va planer
Dehors, une vie tombe et s'efface.
Le spectre grave sort de l’arctique ,
De décembre à mars il exhale ses crachins et gelées
Puis se fige. Lentement la nature s'éradique...
A tout va , il s’époumone au dessus des glaciers
Dépouillant les arbres , mettant en fuite le lièvre .
Sur les sommets aux paysages tuméfiés
Il guette la moindre fièvre.
Dans sa course folle, il consume avec ferveur
Et grande hâte dans le zéro absolu ;
C'est là qu'il résiste et demeure
Brûlant nos visages sans retenue .
La tempête escorte ses blêmes giboulées
Cristallisant ses flocons en glace
Sous son aile impartiale la mort va planer
Dehors, une vie tombe et s'efface.
Pièces jointes
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