CONCOURS « votre tout premier souvenir »
Du 8 juin au 18 juin
Résultats le 20 juin
Envoi de vos poèmes en copier/coller sur mon MP
.
Thème : Selon les scientifiques le premier souvenir se situerait entre 2ans et demi à 3ans…Remontez le fil du temps et racontez votre tout premier souvenir.
Contrainte : rimes embrassées ABBA
20 vers au minimum
Attention à l’orthographe et à la ponctuation !
Vos poèmes seront notés comme à l’accoutumée avec impartialité et dans le respect total des consignes.
Chef de jury : Llumierelive
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur mon MP
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1 Premier souvenir …
JANU médaille d'or 9.26
J'allais sur mes trois ans ; habitant une ferme
J'ai marché très tôt, en grande liberté
On peut dire que j'avais de la témérité
A cela des dangers auraient pu mettre un terme...
Un premier souvenir qui est resté marquant
Dans la cour de ferme ne tenant pas en place
J'ai été vers le chien, mon ami le vorace
Sa niche sous un sapin, y grimper fut tentant
Je l'avais déjà fait mais sur de petits arbres
je me suis élevé, plaisir de dominer
D'abord les branches basses peu à peu le sommet
La peur d'être aperçu, çà me laissait de marbre !
Des vignes tout autour parsemées d'autres fermes
Regarder de là haut c'est tellement plus beau
Au loin j'ai vu la mer pour moi c'était nouveau
La joie s'insinuait chatouillant l'épiderme
La mer, miroir brillant et jusqu'à l'infini
me fascinait toujours : pas envie de descendre
Cet horizon lointain ne pouvait que surprendre
Regretter mon exploit eut été un déni
Mais voila que d'en bas j'ai entendu des cris
« Il est monté la haut et on le voit à peine ! »
Ne pouvant me cacher c'était bien ma déveine
Il y avait plusieurs voix, un vrai charivari…
Et puis ces mots magiques : « j'ai fait de la galette
elle est sortie du four, viens vite en manger ! »
Bien vite descendu, mais vous l'imaginez
Tout ce qui m'attendait, ce fut des 'tartiflettes' !
La fessée méritée servit-elle de leçon ?
Oh ! Que non,; de nouvelles idées
Avec plus de prudence déjà échafaudées
La vie continuait d'aussi belle façon….
superbe alexandrin, merveille d'écritureJANU médaille d'or 9.26
J'allais sur mes trois ans ; habitant une ferme
J'ai marché très tôt, en grande liberté
On peut dire que j'avais de la témérité
A cela des dangers auraient pu mettre un terme...
Un premier souvenir qui est resté marquant
Dans la cour de ferme ne tenant pas en place
J'ai été vers le chien, mon ami le vorace
Sa niche sous un sapin, y grimper fut tentant
Je l'avais déjà fait mais sur de petits arbres
je me suis élevé, plaisir de dominer
D'abord les branches basses peu à peu le sommet
La peur d'être aperçu, çà me laissait de marbre !
Des vignes tout autour parsemées d'autres fermes
Regarder de là haut c'est tellement plus beau
Au loin j'ai vu la mer pour moi c'était nouveau
La joie s'insinuait chatouillant l'épiderme
La mer, miroir brillant et jusqu'à l'infini
me fascinait toujours : pas envie de descendre
Cet horizon lointain ne pouvait que surprendre
Regretter mon exploit eut été un déni
Mais voila que d'en bas j'ai entendu des cris
« Il est monté la haut et on le voit à peine ! »
Ne pouvant me cacher c'était bien ma déveine
Il y avait plusieurs voix, un vrai charivari…
Et puis ces mots magiques : « j'ai fait de la galette
elle est sortie du four, viens vite en manger ! »
Bien vite descendu, mais vous l'imaginez
Tout ce qui m'attendait, ce fut des 'tartiflettes' !
La fessée méritée servit-elle de leçon ?
Oh ! Que non,; de nouvelles idées
Avec plus de prudence déjà échafaudées
La vie continuait d'aussi belle façon….
haute voltige d'écriture une véritable merveille
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2 Pluie d'été
LECOEURENTRETESMAINS
Médaille de bronze 8.70
Le soleil du mois d’août éprouvait nos sens
Dans les maisons, sur les routes il régnait
Même à l’ombre des arbres la chaleur frappait,
La canicule mon premier souvenir d’enfance.
L’air était lourd, il peinait nos mouvements,
Le vent avait sans doute caressé le feu
Avant de frôler nos peaux et nos yeux,
On suffoquait presque sous un ciel si peu clément.
A demi-nue réfugiée sur le balcon
Je dégustais une glace à la vanille
Tout en taquinant une pauvre chenille
Qui rêvait de devenir Papillon
Les nuages défilaient au-dessus de ma tête
Ils ne cessaient de se réunir
Un bruit terrifiant venait de retentir
Une pluie d’été s’était invitée à la fête
L’orage avait dissipé les mirages
L’odeur de la terre humide se répandait
Les bras ouverts, je dansais sous l’ondée,
Au rythme des gouttes qui inondaient le carrelage.
Complètement trempée, j’allais me faire gronder
Qu’importe les cris, l’averse était bientôt finie
Et L’insouciance de mes trois ans aussi
Mais jamais je n’oublierai cette pluie d’été.
superbe2 Pluie d'été
LECOEURENTRETESMAINS
Médaille de bronze 8.70
Le soleil du mois d’août éprouvait nos sens
Dans les maisons, sur les routes il régnait
Même à l’ombre des arbres la chaleur frappait,
La canicule mon premier souvenir d’enfance.
L’air était lourd, il peinait nos mouvements,
Le vent avait sans doute caressé le feu
Avant de frôler nos peaux et nos yeux,
On suffoquait presque sous un ciel si peu clément.
A demi-nue réfugiée sur le balcon
Je dégustais une glace à la vanille
Tout en taquinant une pauvre chenille
Qui rêvait de devenir Papillon
Les nuages défilaient au-dessus de ma tête
Ils ne cessaient de se réunir
Un bruit terrifiant venait de retentir
Une pluie d’été s’était invitée à la fête
L’orage avait dissipé les mirages
L’odeur de la terre humide se répandait
Les bras ouverts, je dansais sous l’ondée,
Au rythme des gouttes qui inondaient le carrelage.
Complètement trempée, j’allais me faire gronder
Qu’importe les cris, l’averse était bientôt finie
Et L’insouciance de mes trois ans aussi
Mais jamais je n’oublierai cette pluie d’été.
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3 Pas à pas
ZUC 6.58
mon premier souvenir par millier,
ce n'est pas un mais cent,
il est un âge ou chaque pas en est un premier,
des sons, des voix, un bruit, une odeur maintenant
d'abord la voix celle de maman,
des sons nouveaux bientôt familier,
ce de mes sœurs jouant, de papa sifflant,
et la bonne odeur de la soupe sur le foyer,
à noël voir le sapin scintiller,
de ses guirlande de lumière l'émerveillement,
des chants en boucles sur le tourne disque tournoyer,
une parfum de fête, de la dinde et des escargots mijotant
sayer je marche un pas, une bougie un an,
deux pas avec un chat un chien mon nounours pour m'accompagner,
troisième pas j'ai un copain maintenant de mon âge petit enfant,
quatre pas si je peut dire un vélo, je découvre le monde aventurier,
et ainsi pas à pas jusqu'à vingt ans,
un pas et c'est l'école, je me sent prisonnier,
deux pas première mob', premier baiser, je suis adolescent,
trois pas premier chagrin, droit de vote, l'armée, adulte quel merdier!
puis vient le jour ou le pas suivant n'est plus le premier,
il devient le dernier le souvenir du moment tout simplement,
tu aimes rire t'amuser, tu voudrais pouvoir encore t'extasier,
souvenir de vacances, un album photo tu construis tes souvenir à présent
pas de premier, pas de dernier juste de vieux souvenirs,
l'un de mes plus vieux souvenir dont je me souvienne,
c'est l'arrivé du frigo moi petit bonhomme,
ébahi devant ce géant de l'aire moderne,
devenu trop vieux trop petit pauvre bête de somme
à la déchèterie il a finit ça vie qui était la sienne,
moi je contemple la mes souvenirs, ma vie d'homme
quel dommage! les rimes ABBA non respectées...mais le fond est sublime
hélas consignes non respectées...
******
4 Souvenir lointain
EVESANSADAM 8.66
Chercher un souvenir aussi loin
Dans notre mémoire pleine de tant de choses
N'avons pas tous eu une vie en rose
Aussi en fouillant bien , mais avec le plus grand soin .......
......Je me souviens du haut de mes quatre ans
Ensemble avec ma soeur d'un an ma cadette
D'une cure que nous n'avions pas trouvée très chouette
Car ces trois mois nous avaient semblé..... comme plus d'un an .
Un au revoir à nos chers parents
Puis avons été confiées toutes les deux
A des gens que nous ne connaissions même pas un petit peu
Trajet qui nous a semblé interminable , d'où notre questionnement !
Repas et soirée dans une famille inconnue
Grande timidité et incompréhension
Je me souviens que rien ne nous semblait bon
Nous étions vraiment deux petites filles perdues .
Tout cela pour une cure dans le Midi
Sanatorium ou maison de santé
Programme riche en règlements et en rigidité
Il parait qu'à l'époque , nous manquions d'appétit !
Mais trois longs mois pour ce changement d'air,
Ah oui la mer qu'elle était belle !
Je me rappelle , c'était à Sylvabelle
Mais aussi du vent , du soleil , du froid car étions en hiver.
Par contre à l'entrée de cette maison de santé
J'ai le souvenir de mimosas
Et cette mer qui se trouvait non loin de là
Mais qu'ils furent longs tous ces mois à passer !
Et tout cela pour au final ne prendre que bien trop peu de poids....
Mais que faire quand la nature nous a ainsi faits .... ?
Toutes deux bien-sûr nous nous sommes ennuyées
Notre maman , notre papa nous ont manqué mais n'avions pas le choix !
Aucune douceur , ni attention comme celles d'une mère
Le personnel était plutôt pas très sympa
Et à notre âge la notion du temps , ne l'avions pas
Interminables , ces trois mois nous ont paru toute une galère .
Même si on nous lisait les quelques lettres de nos parents
Cela ne nous aidait pas à nous épanouir
Nous nous demandions souvent à quand cela allait se finir
Avons eu toutes les deux cette impression de longueur dans le temps .
Sylvabelle , le Var, le mimosa , la mer
Jamais je n'ai eu l'occasion d'y retourner
Enfants , devons nous taire , car priorité à la Santé
Mais ce séjour malgré son paysage, m'est resté gravé avec son goût amer .
très émouvant
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5 Le mariage de mon cher parrain
MYSTERRE médaille d'argent 8.76
A moins de trois ans, mon premier souvenir
C'était le jour du mariage de mon parrain
Pourquoi je m'en souviens tellement bien?
Pour le savoir vous devez donc me lire.
J'étais fière parmi les autres enfants
En procession, devant les jeunes mariés
Pour aller à l’église, on m'avait placée
Devant deux grands adolescents.
Celui qui était juste derrière moi
Me marchait exprès, sur le talon
Pour enlever ma chaussure, ce con
Il devait s'ennuyer croyez moi.
J'avais mal, mais je n'osais rien dire
Sa gentille cavalière lui disait:
Stop! Mais cet idiot, continuait
A s'amuser pour son seul plaisir.
J'ai perdu ma jolie chaussure
_Tout le monde va la piétiner_
Alors je me suis mise à chouiner
Je voulais m'arrêter, je vous assure.
Lui me poussait dans le dos en se marrant
"Petite marche, sinon on va tous t'écraser"
Dans ma petite tête, bien sûre je le croyais.
Je ne suis plus à la fête, je veux ma maman.
"Je me doutais que c'était ta chaussure"
Me dit le marié en me rechaussant
Il me prit dans ses bras en me câlinant
Je n'ai jamais oublié cette aventure.
Du mariage de mon très cher parrain
Je ne me souviendrai peut-être plus
Sans cet incident qui m'avait tant déplu.
Et qui m'a marqué à vie, c'est certain.
dommage quelques rimes sont limite ex: écraser et croyaisMYSTERRE médaille d'argent 8.76
A moins de trois ans, mon premier souvenir
C'était le jour du mariage de mon parrain
Pourquoi je m'en souviens tellement bien?
Pour le savoir vous devez donc me lire.
J'étais fière parmi les autres enfants
En procession, devant les jeunes mariés
Pour aller à l’église, on m'avait placée
Devant deux grands adolescents.
Celui qui était juste derrière moi
Me marchait exprès, sur le talon
Pour enlever ma chaussure, ce con
Il devait s'ennuyer croyez moi.
J'avais mal, mais je n'osais rien dire
Sa gentille cavalière lui disait:
Stop! Mais cet idiot, continuait
A s'amuser pour son seul plaisir.
J'ai perdu ma jolie chaussure
_Tout le monde va la piétiner_
Alors je me suis mise à chouiner
Je voulais m'arrêter, je vous assure.
Lui me poussait dans le dos en se marrant
"Petite marche, sinon on va tous t'écraser"
Dans ma petite tête, bien sûre je le croyais.
Je ne suis plus à la fête, je veux ma maman.
"Je me doutais que c'était ta chaussure"
Me dit le marié en me rechaussant
Il me prit dans ses bras en me câlinant
Je n'ai jamais oublié cette aventure.
Du mariage de mon très cher parrain
Je ne me souviendrai peut-être plus
Sans cet incident qui m'avait tant déplu.
Et qui m'a marqué à vie, c'est certain.
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6 En ce jour de La FETE des PAPAS .......
Souvenirs ........
EVESANSADAM 7.97
En ce jour de la Fête de tous les Papas
Cadeaux , compliments , bisous , autant de preuves d'amour
Ne devrait-on pas leur rendre hommage un peu plus chaque jour
Discrets ou coléreux , avares ou généreux , ne les oublions pas !
Et moi , je ne peux m'empêcher d'avoir une immense pensée pour toi
En souvenir de tout ce que tu m'as transmis
Merci pour ce que tu as été au cours de ta vie
En souvenir de certains moments heureux , je me tourne vers toi .
Et en plus de te ressembler parait-il .......
Tu m'as passé la fibre de la peinture et du dessin
Je te revois peindre sans te soucier de ce que serait demain
Un demain sans toi , et d'y penser nous aurait semblé bien futile .
Et puis aussi tes poésies que tu écrivais en jolies lettres gothiques
Se retrouvaient parfois aux murs de certains salons de coiffure
Et de ce côté-là , aurais-je hérité , oh mais j'en suis presque sûre
Je te remercie de m'avoir dotée de ces gênes quelque part magiques .
A toi mon gentil Papa , en souvenir de ces années-là
Je te dédie ce poème , toi qui avais l'âme un peu poète
Et on ne peut pas dire qu'à la maison c'était souvent la fête
Parti trop tôt , quarante ans déjà que tu n'es plus là .....
Et même si tu as oublié de me donner le bleu de tes yeux
C'est vrai , j'aurais tellement aimé pourtant, mais cela n'a pas été
Bien souvent je pense et très sincèrement , qu'avec toi à mes côtés
Ma vie aurait été autrement , car nous aurions parlé tous les deux .
Ce jour noir d'octobre où je suis restée avec mes quinze ans
Sans toi , et avec tout mon avenir à poursuivre
Triste destin car toi tu pensais continuer à vivre
Quand j'y pense, tu avais exactement le même âge que j'ai en ce moment .
Souvenirs d'un papa gentil , et je n'ai pas eu assez de temps
Pour tout lui dire , mais je me console sachant qu'il repose en paix
En ce jour de leur fête , n'oublions pas ceux qui ont existé
Car dans nos coeurs ils sont restés , vraiment on les aime tout autant !
un peu hors thème mais harmonie d'écriture et tant d'émotion à cette lecture!
***************
7 Du premier au dernier
MYSTIX 7.53
Le premier a été catastrophique,
Le vélo c'est cassé,
Dès le premier fossé,
Mais ce que j'ai préféré c'est la suite !
Mes parents ont bien fini par céder,
Fini les petites roulettes,
Et les promenades en salopette,
Malheureusement, je suis de suite tombée !
Il a bien fallu attendre,
D'acheter un autre vélo,
Ensuite, j'ai trouvé ça rigolo,
Et je n'est plus voulu descendre !
C'était mon premier souvenir,
A l'exterieur du monde des petits,
Car maintenant, j'ai enfin grandi
Mes parents m'ont vu sourire...
Maintenant, je pédale,
Cherchant un peu partout,
Remontant dans le passé doux,
C'est la rue que je dévalle...
***********
et remerciements aux membres du jury!
prochain concours sur la page de Lys
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