Vivre en vautours.
A dix-neuf ans, deux dingues tuent un curé,
puis se font lamentablement exécuter.
Quelle misérable et lâche affaire
de s’en prendre à un brave en son ministère.
Moi, à dix-neuf ans, j’étais doux rêveur,
désirant mille femmes et leurs faveurs.
J’ai travaillé ainsi et ce fut un bon labeur.
Étendu sur leurs lits, j’ai profité de leurs rondeurs.
Un jet de cyprine inattendu comblait mon affaire.
J’ai aimé téter en bébé leurs beaux tétons dressés.
Perdre ma langue dans leurs jungles ne pouvait que me satisfaire.
En paysan, j’ai appris que le labour est un art bien singulier.
Je plains l’imbécile, adorateur de sectes apocalyptiques en docile,
d’être ainsi aveuglé au point de commettre l’indicible.
Il vaut toujours mieux faire l’amour, être vrai homme, sans contours.
Aimer l’être suprême qu’est sa belle, plutôt que vivre en vautour.
Loïc ROUSSELOT
A dix-neuf ans, deux dingues tuent un curé,
puis se font lamentablement exécuter.
Quelle misérable et lâche affaire
de s’en prendre à un brave en son ministère.
Moi, à dix-neuf ans, j’étais doux rêveur,
désirant mille femmes et leurs faveurs.
J’ai travaillé ainsi et ce fut un bon labeur.
Étendu sur leurs lits, j’ai profité de leurs rondeurs.
Un jet de cyprine inattendu comblait mon affaire.
J’ai aimé téter en bébé leurs beaux tétons dressés.
Perdre ma langue dans leurs jungles ne pouvait que me satisfaire.
En paysan, j’ai appris que le labour est un art bien singulier.
Je plains l’imbécile, adorateur de sectes apocalyptiques en docile,
d’être ainsi aveuglé au point de commettre l’indicible.
Il vaut toujours mieux faire l’amour, être vrai homme, sans contours.
Aimer l’être suprême qu’est sa belle, plutôt que vivre en vautour.
Loïc ROUSSELOT