A ma Douce,
A ma fleur angevine
A ma fleur angevine
Viens, mon Elue
J’habite
sous les toits de Paris
dans
une chambre infâme
près des quais de Seine
où folâtrent des flots nauséeux.
Je ne supporte plus
les cris de mon voisin,
et les fracas qui m’environnent,
cependant, peu me chaut mes déboires,
car j’ai rencontré voilà peu
ma Douce à la fleur de clarté,
ses paumes tissent des gerbes de rimes
sur le rouleau des jours,
le ciel se reflète en ses iris,
et les oiseaux
la protègent de leurs ailes
lorsque la pluie menace
les
flûtes de l’horizon.
J’attends
la pureté de ses lèvres,
et le ruisselet de sa robe
sur la neige des jours,
j’attends
l’encens de son parfum
parmi
le diadème de son sourire,
j’attends
le
pouls de ses ballerines
dessus les degrés de mon escalier,
viens, mon Elue,
je T’attends,
Toi
qui es si Femme !
Sophie Rivière
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