Viens au bois...
Égal à l'arbrisseau qu'une saison alterne,
Je cours le pas léger, de nuage en soleil
Ou d'un trésor d'émail à son août de vermeil
Pour m'évader ici de sa triste caserne,
Ainsi mourut hier, en ce monde moderne
Ce sublime roman à son triste appareil,
Et s'élève la voix, mais plus rien n'est pareil !
Si juillet vit toujours, aux airs de la luzerne ;
Ici, ressemble à l'or toutes les fleurs des prés
Ou sa mue automnale en son vif diapré
Qui décore là-bas l'arbre et la camomille,
J'imagine tes yeux comme un joli coffret
Où tombe las ce ciel dessinant la charmille
Et ton pas, ô bel ange en ce fou cabaret...
Daniel beau le poète rêveur.
20 octobre 2021
Inknotpad
Google Chrome
08:57
Égal à l'arbrisseau qu'une saison alterne,
Je cours le pas léger, de nuage en soleil
Ou d'un trésor d'émail à son août de vermeil
Pour m'évader ici de sa triste caserne,
Ainsi mourut hier, en ce monde moderne
Ce sublime roman à son triste appareil,
Et s'élève la voix, mais plus rien n'est pareil !
Si juillet vit toujours, aux airs de la luzerne ;
Ici, ressemble à l'or toutes les fleurs des prés
Ou sa mue automnale en son vif diapré
Qui décore là-bas l'arbre et la camomille,
J'imagine tes yeux comme un joli coffret
Où tombe las ce ciel dessinant la charmille
Et ton pas, ô bel ange en ce fou cabaret...
Daniel beau le poète rêveur.
20 octobre 2021
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