Vers Tende
Ils sont allés aider les gens dans les hauteurs
Protégeant leur terroir à l’ombre du village
Chacun de déblayer la boue au froid sillage
Ils ont vu dans les yeux tout l’espoir dans les cœurs.
Cette tempête horrible a dévasté les rues
Chacun est dans son pleur à prier sous les nues
Le pont est tout réduit à ce simple ponton
Où nul ne peut passer, isolant le canton,
Mon fils et ses amis suivant toutes issues.
Cela fait bien trois jours qu’ils font tous ces efforts
Et rien de cet exploit ne vient à vos oreilles
À pied, ils sont partis pour faire des merveilles
Pour donner de leur bras un peu de réconforts.
Voilà que tout ce temps, ils gardent la sagesse
Le froid les a surpris du souffle que caresse
Les instants de douleurs pour tous ces pauvres gens
Mais malgré la souffrance, ils sont intelligents
Et donnent sans compter les grains de leur largesse.
Maria-Dolores