Hors Concours
je tente une prose, qui n'est pas ma tasse de thé..
Un tableau du Musée de l'armée...(Félix Valloton, 1865-1925)
Un peintre exclus par Murielle mais pas grave, c'est un essai...
Fin 1915, l 'Allemagne voit sa situation militaire améliorée, un Général décide de "saigner à blanc" l'infanterie Française par la supériorité de son artillerie.
Je propose un éclairage sur un tableau d'hier, qui amènent nos pensées sur les événements d'aujourd'hui.
Comme la commémoration , il nourrit la réflexion sur l'avenir et la Paix.
Ils sont des milliers sur la croûte qui dégorge, de bleu vêtus, les visages laminés,des projections colorées noires , bleues et rouges sur fond de terrain dévasté, mortifère de végétation..le noir prime, une sombre nature-morte...d'où se détachent comme le brouillard des nuées de gaz.
Le peintre du bout de son pinceau funèbre , retrace la fatigue, les grimaces des hommes de Verdun
Deux amis de combat se partagent un gnon de pain, sur l'oeil de l'un , une chiffe blanc -violacé de sang caillé, sans doute borgne
le vert sombre du fond de la bambochade accentue la tristesse des traits.
Comme l'époque , que pourrions dire de ces hommes? un vide béant en chacun,estropiés, des fantoches, qui glissent sur le froid des tranchées argileuse et glacées .Vous tremblez du regard; et vos cils s'effilochent..pareils aux larmes des joues émaciées du soldat sans espoir.
Un événement marquant l'Histoire , des milliers d'hommes , chair à canons, et dans le rose tendre d'un pâle sourire de femme , logée dans le coin du dessin, les cheveux gris sales relevés en chignon, ses yeux délavés ,rivés au ciel.. elle attend, elle redoute..
le ventre gros , à ses mains de longs doigts diaphanes où s'accrochent trois enfants.
Le destin va ouvrer....des familles privées d'époux, des futurs orphelins de guerre..
L'artiste aime les détails, comme portraits sculptés, les personnages presque morts s'agitent comme des marionnettes au bout du fil de la vie qui va céder...
Inutile de vous dire que rien change en notre siècle sur les dégâts des guerres et de leurs miséres....
je tente une prose, qui n'est pas ma tasse de thé..
Un tableau du Musée de l'armée...(Félix Valloton, 1865-1925)
Un peintre exclus par Murielle mais pas grave, c'est un essai...
Fin 1915, l 'Allemagne voit sa situation militaire améliorée, un Général décide de "saigner à blanc" l'infanterie Française par la supériorité de son artillerie.
Je propose un éclairage sur un tableau d'hier, qui amènent nos pensées sur les événements d'aujourd'hui.
Comme la commémoration , il nourrit la réflexion sur l'avenir et la Paix.
Ils sont des milliers sur la croûte qui dégorge, de bleu vêtus, les visages laminés,des projections colorées noires , bleues et rouges sur fond de terrain dévasté, mortifère de végétation..le noir prime, une sombre nature-morte...d'où se détachent comme le brouillard des nuées de gaz.
Le peintre du bout de son pinceau funèbre , retrace la fatigue, les grimaces des hommes de Verdun
Deux amis de combat se partagent un gnon de pain, sur l'oeil de l'un , une chiffe blanc -violacé de sang caillé, sans doute borgne
le vert sombre du fond de la bambochade accentue la tristesse des traits.
Comme l'époque , que pourrions dire de ces hommes? un vide béant en chacun,estropiés, des fantoches, qui glissent sur le froid des tranchées argileuse et glacées .Vous tremblez du regard; et vos cils s'effilochent..pareils aux larmes des joues émaciées du soldat sans espoir.
Un événement marquant l'Histoire , des milliers d'hommes , chair à canons, et dans le rose tendre d'un pâle sourire de femme , logée dans le coin du dessin, les cheveux gris sales relevés en chignon, ses yeux délavés ,rivés au ciel.. elle attend, elle redoute..
le ventre gros , à ses mains de longs doigts diaphanes où s'accrochent trois enfants.
Le destin va ouvrer....des familles privées d'époux, des futurs orphelins de guerre..
L'artiste aime les détails, comme portraits sculptés, les personnages presque morts s'agitent comme des marionnettes au bout du fil de la vie qui va céder...
Inutile de vous dire que rien change en notre siècle sur les dégâts des guerres et de leurs miséres....
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