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Une vie...des vies...En parallèle.

tieram

Maître Poète
#1
En parallèle ailleurs mais dans ce même pays, une famille un peu plus bourgeoise d’après le récit que me fit mon autre grand-mère de sa vie mais elle se racontait beaucoup moins, je me souviens alors petite une chambre dans laquelle sur une commode était inondée de vieilles photos en noirs et blancs des visages connus seule de ma grand-mère maternelle qui leur vouait je dirai presqu’un culte car à la période du premier novembre elle inondait la pièce de bougies et allait se recueillir devant toutes ses images et je suppose qu’elle devait souvent venir les voir pour leur demander leur soutien ou autre …croyante mais non pratiquante…l’église elle l’ignorait peut-être par conviction propre ou bien avait elle appris à ces dépends certaines choses que jamais elle n’évoqua…

J’ignore même sa rencontre avec son époux mon grand-père, je su seulement bien des années plus tard en même temps que ma mère, connaissez-vous l’expression « faire pâques avant les rameaux » ? Non et bien entre le mariage et la naissance de ma mère il y eut que sept mois et pourtant elle n’était pas un enfant prématuré comme on pouvait laisser penser certaines histoires…et oui eux aussi avaient fauté et surement qu’on décida à la va vite de les marier …



Pourtant un paradoxe existait mon grand-père était aussi petit que son épouse était grande ; lui brun au regard noir et elle plus clair aux yeux bleus …

En apparence on supposait que l’homme menait toute sa famille à la baguette à la limite presque de l’homme violent suivant les dires de ma mère…mais il me semblait pourtant que cette grande femme plantureuse savait amadouer l’homme brûlant et parfois sombre…même un peu mesquin.

Mais ignorante de leur passé je ne jugerai de rien et poursuit un récit ressentis et tentant d’exprimer les émotions surtout les miennes…
De leur union naquit cinq enfants l’ainée ma mère puis un garçon et trois autres sœurs…chacun d’entre eux ayant surement à raconter de la mauvaise humeur et incompréhension à l’époque de leur parent mais surement par pure ignorance …des choses de la vie et autres…


En tout cas ce père joua son rôle et fit en sorte que toute sa famille ne manqua jamais de rien un travailleur qui un jour construit sa propre maison en France …même si l’instruction pour lui était apparemment une porte close mais la vie lui appris surement…j’appris bien des années plus tard que ce grand-père cachait une âme de poète mais de ces écrits je ne su qu’il écrivait qu’en espagnol…mais jamais je ne les ai eu en main et c’est mon plus grand regret je le pense aujourd’hui…

Ma grand-mère était plutôt femme d’intérieur avec un goût prononcé pour la cuisine et les gâteaux je la voyais souvent travaillé de la pate soit pour les « Roïcos » et « oreillettes » (gâteau rond cuit au four et saupoudré de cannelle, les ganses pâte sucré que l’on jette dans un bain d’huile bouillant, saupoudré de sucre glace) et bien sûr la fameuse Mona. Gâteau sucré …elle connaissait un peu tous ces plats ainsi que la paëlla, couscous et bien d’autres choses que j’ai oubliées.

Et ces croyances dans le mauvais œil, elle s’ingéniait à fabriquer des pochettes rouges dont elle ajoutait à l’intérieur des plantes connu d’elle seule pour éloigner le mauvais sort et nous les faisait porter souvent sur nous… Comme aussi cette prière qu’elle faisait lorsqu’enfant on était pris de fièvre ou autre …était-ce qu’elle était un peu sorcière ? Je ne saurai mais le médecin était souvent jamais très loin à consulter aussi…

Une grand-mère pieuse et croyante pensant avoir aussi un don de guérison …pourquoi pas sachant que de l’autre côté le père de ma grand-mère Maria- Dolores était gitan doublé d’un sorcier…car suivant les dires de ma grand-mère pour y avoir assisté et vue …dans une bouteille remplie d’eau et posée derrière une bougie…des ombres…mais je n’ai rien vu de tout cela et ne fait que rapporter des sensations…vérité ou mensonge …peu importe ils n’utilisaient leur don que pour aider et gracieusement jamais ils ne demandaient quoi que ce soit au personne qui solliciter leur aide…vrai médium,…je ne le sais je n’ai pas ces dons sauf peut-être comme beaucoup de l’intuition mais qui sait ?

Cette autre grand-mère, elle s’appelait Teresina (Thérèse).

Et les vies vont se croiser…une vie…des vies.

pour la suite il me faut tout revoir alors patience...
 

AlmaflaMencA

Poète libéré
#2
Comme les pages d'un livre que l'on s'empresse de tourner ,plongés dans l'histoire qui nous passionne ,exactement c'est ce que je ressens à l'instant,maintenant ce que tu fais j'en suis bien incapable!Chapeau il en faut du courage pour remonter le passé.Besitos Maria.
 

Sakana

Nouveau poète
#3
Touchant... je ne sais pourquoi... mais il me monte les larmes aux yeux...
 

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#4
Merci de nous ouvrir le livre de tes ancêtres...Une vie bien remplie à ce que je lis...J'attends la suite avec impatience...Bisous ..Lys
 

ilot

Nouveau poète
#5
Très belle histoire....la suite SVP.Les gitans,les tsigans et les manouches étaient mes seuls amis an France.C'est des hommes qui ne reculent devant rien.Amitiés sincères.Une plûme acérée que ce soit pour le conte ou la poèsie.Mahmoud.+1v