Dis moi, Papa, pourquoi ce surnom sonne faux ?
Dis moi pourquoi tu m'as tant fais souffrir ?
Dis moi comment as tu pu laisser des hommes me toucher ?
Cette soirée a gâchée ma vie, je ne peux plus être heureuse parce que tu n'as pas su me protéger, tout était planifié...
Tu m'as détruite, tu as fais de ma vie un cauchemar !
Mes amis crient très fort "Mon Papa il est genial !",
Moi je réplique tout bas "Mon Papa il m'a fait mal...".
Pourquoi les mots si difficiles à prononcer, sont si simples à comprendre alors que les mots d'une ou deux syllabes "foi-viol-ruine-amour" ne font que torturer et paralyser l'esprit ?
Un mot comme père par exemple; mon père. Et un visage que j'ai pu observer bien plus que tous les autres visages rencontrés, ces yeux noirs innocents, les sourires enjôleurs, la voix dont j'ai absorbée les sons comme on absorbe le lait maternel, la silhouette familière dans ses formes et dans ses gestes, l'homme qui m'a laissée croire que j'étais à lui.
Je ne sais plus si je te hais parce que tu as façonné ma vie dans l'humiliation et établi ta fragile assurance sur la destruction de la mienne, ou parce que tu m'as trompée et mentie sur l'essentiel. En faisant de ma réalité un univers aussi traître qu'instable que des sables mouvants.
Toi à qui cet art du mensonge doit paraître une ultime preuve de grandeur, mon père qui voulait être roi, le roi qui voulait être prince, qui bannit la vérité trop dérangeante, excessive, qui dédaigne les tabous et prends sa propre fille pour femme.
Toute mon enfance, j'ai pleurée comme une enfant qui a besoin de son père, à cause de ta violence, je suis devenue une femme qui n'a su être une enfant.
DE TA SEMENCE JE SUIS NEE,
PUIS L'IMAGE S'EST BROUILLEE....
Dis moi pourquoi tu m'as tant fais souffrir ?
Dis moi comment as tu pu laisser des hommes me toucher ?
Cette soirée a gâchée ma vie, je ne peux plus être heureuse parce que tu n'as pas su me protéger, tout était planifié...
Tu m'as détruite, tu as fais de ma vie un cauchemar !
Mes amis crient très fort "Mon Papa il est genial !",
Moi je réplique tout bas "Mon Papa il m'a fait mal...".
Pourquoi les mots si difficiles à prononcer, sont si simples à comprendre alors que les mots d'une ou deux syllabes "foi-viol-ruine-amour" ne font que torturer et paralyser l'esprit ?
Un mot comme père par exemple; mon père. Et un visage que j'ai pu observer bien plus que tous les autres visages rencontrés, ces yeux noirs innocents, les sourires enjôleurs, la voix dont j'ai absorbée les sons comme on absorbe le lait maternel, la silhouette familière dans ses formes et dans ses gestes, l'homme qui m'a laissée croire que j'étais à lui.
Je ne sais plus si je te hais parce que tu as façonné ma vie dans l'humiliation et établi ta fragile assurance sur la destruction de la mienne, ou parce que tu m'as trompée et mentie sur l'essentiel. En faisant de ma réalité un univers aussi traître qu'instable que des sables mouvants.
Toi à qui cet art du mensonge doit paraître une ultime preuve de grandeur, mon père qui voulait être roi, le roi qui voulait être prince, qui bannit la vérité trop dérangeante, excessive, qui dédaigne les tabous et prends sa propre fille pour femme.
Toute mon enfance, j'ai pleurée comme une enfant qui a besoin de son père, à cause de ta violence, je suis devenue une femme qui n'a su être une enfant.
DE TA SEMENCE JE SUIS NEE,
PUIS L'IMAGE S'EST BROUILLEE....