( Ce n'est pas autobiographique, enfin presque)
Chut ! Silence, l’ombre de la mort plane
Sur les tombaux en ruine de mes souvenirs,
Défunte ma mémoire, aux rives de mes pensées.
Surtout ne dites rien, elle se pavane,
Fière de m’avoir faite si jeune martyre,
Exhibant mes regrets tel un trophée gagné.
N’accordant à mon âme aucune trêve,
Elle décore de chrysanthème fané le lit
Qui m’a vu naitre et périr pour sa propre gloire,
Au cimetière oublié de mes rêves,
Dans le caveau où reposent mes débris
Elle mine mes espoirs, construit mes cauchemars,
Elle me terre et je me tais, innocente
Ses mots couvrent mes maux et mes larmes bleues,
Éparpille mes cendres au gré de ses croyances,
Elle est une mère amère et si puissante
Je lui dois toute la tristesse de mes yeux
Et mon envie de connaitre la délivrance.
Chut ! Silence, l’ombre de la mort plane
Sur les tombaux en ruine de mes souvenirs,
Défunte ma mémoire, aux rives de mes pensées.
Surtout ne dites rien, elle se pavane,
Fière de m’avoir faite si jeune martyre,
Exhibant mes regrets tel un trophée gagné.
N’accordant à mon âme aucune trêve,
Elle décore de chrysanthème fané le lit
Qui m’a vu naitre et périr pour sa propre gloire,
Au cimetière oublié de mes rêves,
Dans le caveau où reposent mes débris
Elle mine mes espoirs, construit mes cauchemars,
Elle me terre et je me tais, innocente
Ses mots couvrent mes maux et mes larmes bleues,
Éparpille mes cendres au gré de ses croyances,
Elle est une mère amère et si puissante
Je lui dois toute la tristesse de mes yeux
Et mon envie de connaitre la délivrance.