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Une lyrique morale

#1
Une lyrique morale

Ce film m’a transportée de son art interdit
Qui pourtant est apport de maintes thérapies
Un envol nous berçant dans le monde enchanteur
Dans l’utopique bain d’un voyage enjôleur.


Je me suis avec ce, jeune Miguel, perdue
Dans l’émerveillement que m’octroyait ce ru
De pétales dansant au gré des sirocos
Que procurent les cœurs par leur battant tempo.

J’ai pu, pas après pas, en compagnie de cet
Erudit plein de vie, m’inculquer sa recette
Celle d’exaucer ses songes si précieux
En montrant que cet art est un pan radieux.

Sa famille est restée dans un sombre passé
Mais lui veut leur montrer par tous les procédés
Possibles, que l’on peut s’ouvrir, sans avoir peur
A cette mélodie si chère à notre cœur.

Il a certes offert beaucoup de trémolos
Mais il en est sorti grandi et en héros
En suivant, non un rêve égoïste, mais plutôt
Quelque chose qui va aider, en un écho…

…Sa famille, que ce soit, les défunts, ou vivant
Tout en dépeignant par la guitare, son présent/talent
Quand la passion se mélange avec notre âme
On peut tant apporter à ceux que l’on acclame.

Avec très peu d’outils, simplement nos émois
En rendant justice à un profond désarroi
Lorsque tout est sincère, en souhaitant vraiment
Renforcer les liens des vifs et des mourants.

C’est pourquoi ses faits sont, malgré les conséquences
Aux risques désastreux, la plus solide essence
Car en jouant sa vie, il va, par ses appeaux
Annihiler un tort, et soigner sa Coco.

C’est pour moi l’apogée annonçant de sa lyre
De résorber les plaies avant que tout empire
Afin de ressouder les liens parentaux
Et ne pas les gâter sur de vains quiproquos.

Ce film, par sa morale, sa musique, ses couleurs
Au sein de son éther, a offert à mon cœur
Des larmes et émois qui ont tôt fait perler
Mes yeux par ses apports tellement singuliers.

Rarement j’ai connu dans mon expérience
Cinématographique, un espoir de créance
Qui m’a tôt octroyé dès son visionnage
Le plus beau des onguents, le plus doux des présages.

Ses maintes qualités, qui avec mon art, riment
Pour pouvoir conter par son génie qui m’anime
Ont si bien inspiré mon envol littéraire
Grâce à l’inné et pur talent de son bréviaire.

Il est si cher et si précieux à mon âme
Rien n’a su égaler, présentement, sa flamme
Encore aujourd’hui, car sa tendre prosodie
Est sans aucun conteste, l’esprit de mes écrits.

Oiseau Lyre.

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Dernière édition:

Venezio

Maître Poète
#2
Vous lire et revivre avec plaisir, certaines images de ce film où le rapport avec la mort
dans notre culture, se confronte à celui d'une autre.
Bravo. Merci
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#4
La mort m'adore, je vais vivre très vieux ...
Paradoxal ?
Si la vie m'aimait, je serais déjà mort.
Ce n'est compréhensible et acceptable que lorsque l'on comprend que la mort aime nous voir vivre et que la vie se délecte de notre trépas. si l'on va au bout du bout de l'histoire, ceux qui nous aiment veulent notre mort et nos ennemis nous veulent vivant.
Ainsi la vie et la mort mentent à tour de rôle de notre intellect et nous ne sommes que jouets dans le fleuve débordant.
Nous créons l'imaginaire et il nous tuera.
Combien de souffrances ? Combien de sacrifices ? Combien de pertes un humain doit il supporter pour qu'une sorte de lueur lui apparaisse enfin ? Il faut avoir sacrifier son enfance, son adolescence et peut être même sa vie entière pour apercevoir cette lueur de vérité fugace.
La différence entre un loup et un agneau ? As tu seulement l'ombre d'une idée ? (taquinage ^^).
Amitiés,
 

Adrian M

Maître Poète
#5
La mort m'adore, je vais vivre très vieux ...
Paradoxal ?
Si la vie m'aimait, je serais déjà mort.
Ce n'est compréhensible et acceptable que lorsque l'on comprend que la mort aime nous voir vivre et que la vie se délecte de notre trépas. si l'on va au bout du bout de l'histoire, ceux qui nous aiment veulent notre mort et nos ennemis nous veulent vivant.
Ainsi la vie et la mort mentent à tour de rôle de notre intellect et nous ne sommes que jouets dans le fleuve débordant.
Nous créons l'imaginaire et il nous tuera.
Combien de souffrances ? Combien de sacrifices ? Combien de pertes un humain doit il supporter pour qu'une sorte de lueur lui apparaisse enfin ? Il faut avoir sacrifier son enfance, son adolescence et peut être même sa vie entière pour apercevoir cette lueur de vérité fugace.
La différence entre un loup et un agneau ? As tu seulement l'ombre d'une idée ? (taquinage ^^).
Amitiés,
À vous lire, mon esprit reste accroché à cette faculté qu'ont certains, de prêter des sentiment à la vie, à la mort....Il y en a qui le font bien pour Dieu !
Et je réalise facilement que tout cela est affaire de culture, de connaissances, de croyances, que les sujets sont sensibles et qu'au final, les relativiser est toujours un gage d'un regard bienveillant sur la différence....
Malgré le consensus des dictionnaires, non seulement certains mots restent trop génériques, mais ils se chargent en plus de nos propres expériences...
Qu'est ce que la mort ? la Vie ?
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#6
À vous lire, mon esprit reste accroché à cette faculté qu'ont certains, de prêter des sentiment à la vie, à la mort....Il y en a qui le font bien pour Dieu !
Et je réalise facilement que tout cela est affaire de culture, de connaissances, de croyances, que les sujets sont sensibles et qu'au final, les relativiser est toujours un gage d'un regard bienveillant sur la différence....
Malgré le consensus des dictionnaires, non seulement certains mots restent trop génériques, mais ils se chargent en plus de nos propres expériences...
Qu'est ce que la mort ? la Vie ?
Bah ça, c'est pas compliqué mon ami.
C'est juste la logique, l'existence.
Si y a pas de vie, y'a pas de mort, qui est coupable ?
La culture ? La croyance ? La différence ? La relativité ? La bienveillance ? Les sentiments ?
Tu sais qui est coupable en fait, mais tu veux pas le dire parce que tu crois que tu lui dois tout.
Et c'est faux, parce que la vie te donne juste un souffle d'air, après elle te dit débrouille toi avec ça et dans 75 ans, je reviens te chercher.
Entre temps, tu en auras pris tellement dans la poire que tu reprocheras tout à tous, mais pas à la vie, sa sainteté la vie qui nous tue... si la vie n'existe pas, la mort n'a plus de raison d'être, alors ? Qui est coupable ? Le loup ou l'agneau ? Et qui est le loup ? Qui est l'agneau ?
J'ai pas peur de la mort, plutôt que ma vie s'arrête tu vois ? tu sens la nuance ?
Tous les gens que j'ai vu partir, ben ils sont pas morts, ils ont cessés de vivre. En fait, c'est pas la mort qui est arrivée, c'est la vie qui est partie.
Mais l'homme aime bien tout mettre dans des cases, donc si y a un début y a forcément une fin et il lui faut un nom.
C'est stérile, comme nos dirigeants et tous nos grands penseurs, à rester dans le chemin, on finit par suivre des signes.
Et les signes finissent par ? Et oui, une croix !
je ne parle pas de complots ou que sais je, simplement des mots que l'homme à créer pour s'arranger la sauce.
Les progrés de la médecine, peut être un jour l'immortalité du cerveau, mais la mort ? Non, c'est la fin de la vie.
un camouflet la mort, on lui met tout sur le dos comme nous à la naissance, mais en vérité ? Qui est véritablement coupable ? Le loup ? L'agneau ? Le berger ? Le chien ? Les mauvaises herbes ? Qui ? D'après toi ?
 
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