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Une foncière ressource

#1
Jour 7 de mon histoire de calendrier de l'Avent avec pour thème : Magie. Je suis moins convaincue par celui-ci, d'un point de vue qualité j'entends.

Lors de la solitude octroyée par autrui
J’aspire à contempler allongée sur mon lit
Tout un lieu irréel érigé en mon être
Pour que puisse alunir sans jamais disparaitre
Une gracieuse idylle où ploieraient les valeurs
Sous un jet salvateur d’un reflet séducteur
Afin de me construire une once léthargique.

Dans mes instants perdus où draine dystopique
Les insidieux instants où décroit l’empathie
Ce cosmos émotif ressource de ma vie
Où j’aime m’évanouir afin de succomber
A cette thérapie pour pouvoir protéger
Mon âme qui sanglante en ce flot inhumain.

Essayer de saisir ce globe inopportun
Dépasse mes atouts lié au fait que mes pairs
Trépassent sans relâche au fond d’un cellulaire
Qu’ils fondent chaque jour par leurs larmes cardiaques
Pendant que la mesure égrène en un tic-tac
Cette orchestre insipide où la haine fait rage.

En effet les élans qui huilent ce rouage
Ce vital processus pour que puisse frémir
Un socratique écrit où les sons sans fléchir
Rétabliraient l’aubade où les notes ploieraient
De façon cadencée sous les cœurs qui battraient
En quadrille ajustée pour que les sentiments
Manquant impunément à ces flux dépravants
Eclosent en secret cet objet humaniste.

Mais pour moi sans l’amour aux abords pacifistes
Dans ce monde cloné d’automates lésés
La magie ne peut luire en étant obstruée
Par ce flux personnel devenant négligeable
N’ayant plus les moyens dans cet Enfer palpable
De songer en silence en étant contrôlé
Par des escamoteurs aux griffes acérées.

Cette démocratie n’a de sens qu’au profit
Cette source avariée au ton d’hypocrisie
Et faisant de cet or un tutoiement solaire
Injuriant froidement notre étoile élitaire
Plongé gratuitement dans un abject futur
Remplaçant notre écrin par ces perles obscures
Qui gâtent notre Terre en masquant de leur voile
Les poumons asséchés de cette mère astral.

Je ne veux m’adonner à ce projet maussade
Qui ne peut qu’aboutir sur d’amers incartades
C’est pourquoi je m’allie à mes amis aviaires
Pour pouvoir m’envoler dans l’âme de mon Père
En arpentant serein les couloirs assagis.

Les anges duveteux humectent mes esprits
Afin que leur coulée d’une audition attique
Fécondent mes pensées en un souffle lyrique
Pour que je retranscrive en ma saine écriture
Par ma plume imbibée toute une enluminure
D’une dorure pieuse afin de corroder
Ce religieux halo pour oser purifier
Ma terre défraichie de ces noirs éluvions.

J’aspire que mon encre ennobli d’affections
Sous l’amour du divin pourra se ressentir
Afin que la magie sous des instants de rires
Ait recouvrer la joie des périodes d’antan
Pour radouber la proue de ce nuptial chaland
Bercé par les penchants de cette déité
Concluant que l’estime est feu de sainteté.

De ma prose imagée sortant de mes chimères
Où pointe l’occultisme et tarit les ulcères
J’envoûterais les miens d’une essence songée
Sous un brin d’émotion afin de raviver
Cette onction palliative en ces contes brunis
Pour vaincre l’omission de ses soins anoblis.

Profitant de ce mois j’aimerai rappeler
Qu’il ne faut effacer nos talents avérés
En n’éprouvant de honte à conserver la part
D’enfance qui réside aux portes de notre art.

Alors sans anxiété laissons-nous repartir
Dans cette réception propice à maintenir
Cette limbe citrique en osmose éternelle
A égayer nos sens pour célébrer Noël
Cette fête appelant à nous émerveiller
Sous l’œil adorateur de ce saint éclairé.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes