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Une fleur naquit de la terre

toutsimple

toutsimple

Maître Poète
#1
#1
Une fleur naquit de la terre
Un petit chat miaula
Alors dans cette ville
Une petitesse se mit à dire
Sur ce sable que la mer efface
Elle ne savait pas écrire
Simplement elle dessinait
Des bateaux
Et des horizons pleins de ciel bleu
Elle affrontait sa vie maladroitement
Avec ses mains, avec son cœur
Elle n’osait plus aimer
Pour ne pas se tromper
Et quant la nuit venait
Pas de caresses
Elle se blottissait prés de son chat
Et lui disait :
Et maintenant va vers la vie »…
 
toutsimple

toutsimple

Maître Poète
#3
#3
Lyseria a dit:
je n'ai pas trop les mots
ils sont restés coincés
une belle fleur tout de même
un peu écorchée
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Celui qui entre par hasard

Celui qui entre par hasard dans la demeure d'un poète
Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui
Que chaque nœud du bois renferme davantage
De cris d'oiseaux que tout le cœur de la forêt
II suffit qu'une lampe pose son cou de femme
A la tombée du soir contre un angle verni
Pour délivrer soudain mille peuples d'abeilles
Et l'odeur de pain frais des cerisiers fleuris
Car tel est le bonheur de cette solitude
Qu'une caresse toute plate de la main
Redonne à ces grands meubles noirs et taciturnes
La légèreté d'un arbre dans le matin.
René Guy Cadou
 
toutsimple

toutsimple

Maître Poète
#4
#4
Je partage avec mes mots
Ils sont couleurs arc en ciel
Et de cette abeille, au doux miel,
Bourdonnant comme la mer, à la teinte si verte
Posée en fine couleur sur l’aquarelle
Évocation qui n’a nul pareil
Pour nous, ils sont merveilles…
Je t’écris juste un petit mot…
D’un enfant devenu grand
Qui partage, avec toi, le jardin des rêves…
 
Lyseria

Lyseria

modérateur
#5
#5
toutsimple a dit:
Celui qui entre par hasard

Celui qui entre par hasard dans la demeure d'un poète
Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui
Que chaque nœud du bois renferme davantage
De cris d'oiseaux que tout le cœur de la forêt
II suffit qu'une lampe pose son cou de femme
A la tombée du soir contre un angle verni
Pour délivrer soudain mille peuples d'abeilles
Et l'odeur de pain frais des cerisiers fleuris
Car tel est le bonheur de cette solitude
Qu'une caresse toute plate de la main
Redonne à ces grands meubles noirs et taciturnes
La légèreté d'un arbre dans le matin.
René Guy Cadou
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je ne crois pas au hasard ni au destin

mais j'aime l'odeur de la cire d'abeille
sur les meubles soigneusements polis avec amour
très beau merci
 
Lyseria

Lyseria

modérateur
#6
#6
toutsimple a dit:
Je partage avec mes mots
Ils sont couleurs arc en ciel
Et de cette abeille, au doux miel,
Bourdonnant comme la mer, à la teinte si verte
Posée en fine couleur sur l’aquarelle
Évocation qui n’a nul pareil
Pour nous, ils sont merveilles…
Je t’écris juste un petit mot…
D’un enfant devenu grand
Qui partage, avec toi, le jardin des rêves…
Cliquez pour agrandir...
et vos mots sont beaux
comme votre coeur est grand
 
Lyseria

Lyseria

modérateur
#11
#11
toutsimple a dit:
Faut pas exagérer rire, mon cœur est normal...
Merci pour trouver ces pauvres textes qui datent de quelques années.
Ils n'ont pas trop pris la "poussière"...
Vos textes sont tristes mais ils sont évocateurs...
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nous avons le coeur que nous avons aussi grand soit il
on ne le voit jamais se sont toujours les autres
qui nous montre le chemin...de notre coeur!
 
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