Une fleur brisée
Tirée de son jardin
Qu’elle a quitté trop tôt
Laissant tant de chagrins
Elle est partie là-haut.
Aux heures de l’aurore
La mort la dérobée
Elle n’avait pu s’éclore
L’enfant si entourée.
Elle est allée fleurir
La maison de son Père
Et n’a plus à souffrir
Ni douleur, ni misère.
Il manquera une fleur
Au vase familial
Un parfum, une couleur,
Une absence qui font mal.
Mais fleurira toujours
L’allée des souvenirs
Car les parterres d’amour
Ne peuvent pas mourir.