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Une douleur apaise une autre

#1
Une douleur apaise une autre

Ils m’ont dit courage, soit fort et tu survie
Seul dans mon naufrage, j’ai avalé ma douleur
Sourde à leurs langages, malgré tout je vis
La foi comme baguage, sous mon toit la mort
Le défunt est ange, tôt il est parti
A la fleur des âges, ce soir moi je pleure
Sans dire dommage, Dieu et sa volonté
Le corps est une cage, mais l’âme est pure
La mort est passage, de jour comme de nuit
Et sur l’autre rivage, une vie qui dure
Et que tous les sages, confirment mon écrit
Avec leurs sagesses, jaillis une lumières pures


Dis-moi douleur, que veux-tu de mon cœur
Même s’il n’est pas très fort, il vous a apprivoisé
Entre douleur de l’amour, et celle de la mort
Ce soir hélas, mon cœur est piégé
Tes chaines tellement lourdes, elles me serrent très fort
A la douleur de la mort, moi ce soir j’ai gouté


Hier, j’ai pleuré des jours, l’absence d’une fleur
J’ai hurlé très fort, dans mon cœur chaque nuit
J’ai dit au secours, les gens fermé leurs cœurs
Le désespoir murmure, en hiver comme en été
La nuit comme le jour, j’ai prié le seigneur
Et a ceux qui me haïsses, oui moi j’ai pardonné
La vie et ses vices, et la faiblesse des cœurs
Pieux celui qui maitrise, la colère et le mépris


Mais je n’ai jamais cru, qu’un jour la mort
Chez moi elle fait un tour, sans qu’elle prenne ma vie
Mais sa douleur encore, me frappe elle vise le cœur
Tout mon être pleure, de moi, je viens de perdre une partie
S’il s’agit de l’or, plus que ça je donne
Pour lui je donne, mon âme et ma vie
Je lui donne mon cœur, même si mon heure sonne
Chacun à son tour, on se quitte cette vie


Il me tient par la main, cloué au lit de l’hôpital
Sept jour de douleur, mais lui il sourit
Avec ses yeux verts, au gout doux du miel
Comme ils sont clairs, même dans la nuit
Tant de prières, les yeux fixent le ciel
Face a lui sa mère, à genoux elle prit
Ses yeux qui me fixent, sans dire elle me parle
Des fois vers sa mère douce, elle tout près
Son sang et sa chair, s’éteint devant elle
Sa main qui me serre, reste elle me dit
Allanger par terre, duel contre le sommeil
Pour ne pas qu’il se sent seul, éveillé toute la nuit
Ne t’inquiète pas mère, ce n’est qu’un long sommeil
Et sache que celui que tu pries, possède aussi le paradis
Avec ses mots père, je t’attends au ciel
Promette-moi, qu’on se verra au paradis
L’être le plus chère, son âme largue ses ailes
Même l’amour d’un père, ne pourra l’arrêté
Entouré d’anges, s’ouvrent les portes du ciel
Enveloppé de blanche, je l’ai enterré


Comme une lueur blanche, là-haut dans les cieux
Il est parti mon fils, le maitre l’a choisi
Il fait à sa guise, c’est le miséricordieux
Tant de larmes glissent, le reste de ma vie
Parmi tous mes fils, c’était le meilleur cadeau
La mort me l’a prisse, un jour de pluie
Je regrette son sourire, sa peau et sa voix doux
A chaque mot une larme glisse, et mes mots ne sont que pour lui


Il est mort sous mes yeux, souriant, moi je pleure
Dans mes bras sa maman, j’ai senti sa douleur
Oh ma plume, trouve les mots, car pour elle moi j’ai peur
Son fils qui meure devant ses yeux, et ses prières qui murmurent


Son corps là, a prit froid, en moi le feu, de la douleur
Mon fils est mort comme un roi, entouré de ses amours
Il me tient par la main, mon sourire, cache mes pleures
Il est parti loin de moi, le vide règne dans mon cœur
Dans ton royaume au l’au-delà, accueille-le bien seigneur


A l’heur a ses prières, même clouées sur son fauteuil
Comme un papillon en l’air, tout le monde l’aimé
La mort creuse sa chair, lui il remercier le ciel
En lui une volonté de fer, même handicapé
Il a accepté son mal, il a vécu fier
Il accepte les dons, la charité jamais
Il donne ce qu’il gagne, les pauvres sont ses frères
Il est comme un phare, sa lumière éclairé


Oh mon fils ton cœur, comme il est beau
Tu pense aux autres, tu donne le meilleur
Ton cœur est vaste, comme un océan
Tu ne te plains jamais, malgré ta douleur
Quel genre de cœur tu as, surement en diamants
Devant toi ne vaut rien, ni l’argent ni l’or
Qui peut me dire combien vaut, un visage souriant
Avec ta lumière, tu as éclairé les cœurs
Et par ta gentillesse, que des gentils mots
Tu mérite (el Ferdows) auprès du seigneur
Entouré de roses, une vie de printemps


Gai sans ton fauteuil, tu marche à pied là-haut
L’Allier est l’éternel, et les anges t’entourent
Tu goute aux merveilles, parmi tes ancêtres pieux
Ni nuit ni soleil, que la lumière du seigneur
Les plus belles nymphes, tu mérite cents
Heureux et en paix, sur des canapés de velours
Une éternelle vie, au paradis de Dieu
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Le jour de ta mort, pale étaient les visages
Et une forte pluie, les âmes frémirent
J’ai effacé ma joie, j’ai avalé ma rage
Devant ce lit en bois, mon cœur se déchire
Tu m’as dis a bas voix, ay du courage
Oh fils fort Sers-moi, car tu vas partir
A partir de demain, s’ouvre une autre page
Hélas pleine de chagrin, un sombre avenir


Sur les épaules, ta mort, long serra le cortège
En me laissant ton corps, et tant de souvenirs
Avec tes ailes en or, tu caresseras les nuages
En me laissant douleur, qui désignera mes dires


Le destin est fort, dans son sac mille tours
Il prend le meilleur, croyons qu’il est à l’ abri
Dis-moi alors douleur, et repend-moi sans détoure
Car, j’ai vaincu ma peur, je t’accepte comme amie
Combien de visage tu as, combien de couleurs
Tes vents tes orages, ce soir ils m’ont bien frappé
Malgré mon triste âge, le temps et ses labours
Le gout amère ce soir, tu me l’as bien fait gouter


On voyant son âme, qui prend son envole
J’ai versé des larmes, sans mots ni cri
Dans mon cœur des lames, car le mort était merle
Il me dit je t’aime, père ne m’oubli jamais
Mes chagrins mes peines, deviennent au pluriel
Et une douleur en flamme, en moi qui monter
Impuissant en calme, j’ai dit à ma belle
Grand est notre drame, mais il faut accepter
Triste seront nos jours, nous aurons des séquelles
Mais auprès du seigneur un jour, nous serons unis


Réjoui toi ma belle, notre fils est auprès de DIEU
II n’aura plus mal
Car son mal n’affranchira pas les portes des cieux


Sur son fauteuil, il admire tellement Dieu
À lui fidèle
De mosquée en mosquée avec son cœur pieux


De fleur en fleur avec ses ailes, Coloré comme un papillon
Une voix de merle
Légers sur les cœurs des gens


Il vient d’une abeille, et l’abeille n’offre que le miel doux
Pour effacé les larmes Il donne se qu’il gagne
Tout le monde l’aime, car il est généreux
Son sourire emblème, il cache ses peines
L’amour il sème, à travers les rues


T’oublier mon fils, ça je ne peux pas
Ton rire qui monte, ta voix qui chante, en moi ils sont gravés
Tant de souvenirs et des images, tu as laissé en moi
Ton départ mon ange, il m’a infecté


Oh larme pourquoi tu glisses, sur mes joues et mes doigts
Dans mon cœur séisme, douleur dans cet écrit
Parmi tous mes fils, la mort a fait son choix
Dans les mosquées ou les églises, ce soir Allah je prie.
Au revoir mon fils, là-haut tu auras un toit
Et toutes les délices, que Dieu nous a promit
Chacun dans ses coulisses, la vie a des lois
Sans qu’ils nous dissent, la mort nous guette de près


Te dire adieu, non mon fils non je ne peux pas
Malgré toi là-haut, mon fils je t’écrits
Alors avec ces mots tristes, je te dis ne t’en fait pas
Question de temps, et de nouveau je vais te serré
S’il veut encore Dieu, tu connaitras mes bras
Et de nouveau unis a jamais


Ils m’ont dit courage
Le courage est fait pour affronter la vie et ses vents
Ils m’ont dit patience
Sa récompense, vient de Dieu
Ils m’ont dit alors cause
Les mots n’éteignant pas mon feu
Ils m’ont dit pleure
Je ne fais que ça, depuis longtemps
Alors avale ta douleur
L’amer est moins pénible, que de voir mourir son enfant
Que dite nous sur la mort
La vie ce n’est qu’un temps
Avec ses joies et ses plaisirs
Un jour au t’autre en rentre chez nous
Et pour accepter la mort
Il faut avoir la foi, et un cœur pieux
Au revoir mon fils
Je te verrai un jour
Quand je fermerai a jamais mes yeux


Inchallah
Je t’aime



 

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