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Une boussole égarée

#1
On perd pied en ce monde ou la misère gronde
Dans les rues, dans les champs, le grand chambardement
A lieu sous une forme en une force immonde
Au sein d’une auréole où un impact dément
Peuplé de cauchemars s’accroit en notre cœur.

Enlisons nos thorax et effaçons nos rêves
En ce vermillon sec, cupide, et bagarreur
Qui glane sa tumeur et épargne les trêves
Pour achever sa course aux abords des soupirs.

La poudre s’amoncèle et ternis nos images
Cette poudre chérit nos larmes suite à l’ire
De notre mère Gé qui étouffe sa rage
En ayant prévenu que si nous continuons
Nos méfaits prétentieux d’une avarie mondaine
Son toxique venin souillera nos poumons.

Ainsi s’achèvera la course diluvienne
Dans l’ombre du géant que nous avons créé
Et qui sans le savoir évoque nos suicides
En égrenant le temps de façon effrénée
Où la mort nous attend sur cette route avide
D’aspirer notre corps couturé des séquelles
Qui balisent notre âme et incite au cancer.

Pourquoi nous dirigez sur cette espace acide
En souhaitant déployer nos soi-disant pouvoirs
Nous qui nous nous voyons comme le ru limpide
De la puissance écrue en ces terres d’histoires
Alors que nous étions qu’un maillon de la chaîne
Engendré par la mort de génies écailleux ?

Arrêtons d’opérer en faveur de la haine
Alors que l’homme n’est ni un maître, ni un dieu
En croyant être roi de ses vassaux savants
Ces tristes animaux qui portent en silence
Ce sinistre fardeau en vivant rondement
Le lot de ce labeur évinçant l’espérance.

Pensons à ces instruits en stoppant notre fin
Ce fil existentiel qui deviendra mirage
En étant positif, en étant prêt enfin
A ouïr les conseils de notre mère courage
Qui a dû encaisser depuis bien trop d’années.

Conservons à l’esprit que nous avons l’honneur
D’être les invités de ce terrain bleuté
En remerciant cet hôte en stoppant nos erreurs
Afin de délaver ce globe de nos maux
Qui pourrissent les sols en l’humectant de plaintes
D’un ressac larmoyant l’évoluant en tombeau
Où nos frères bestiaux nous prient de leurs complaintes.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#2
Depuis 41 ans que j'habite cette planète, je n'ai été dérangé que 3 fois.
la première fois ç'a été, il y a vingt deux ans, par un hanneton qui était tombé dieu sait d'où.
Il répandait un bruit épouvantable, et j'ai fait quatre erreurs dans une addition.
La seconde fois ç'a été, il y a onze ans, par une crise de rhumatisme.
Je manque d'exercice. Je n'ai pas le temps de flâner.
Je suis sérieux, moi. La troisième fois la voici ! Je disais
donc cinq cent un millions...
-Millions de quoi ? :)

Amitiés, Matthale
 

Polymnie2

Maître Poète
#3
Je n'ai jamais été éprouvée
dans le passé comme je le suis
aujourd'hui depuis combien
de jours, de nuits?

Faut-t'il des êtres qui
aiment jouer les Dieux,
éteindre la vie à l'heure de l'impossible encore
inventant le dangereux sous belles grimaces
les criant bien fort devant le monde
étalant leurs disgrâces sur d'autres visages!!

Merci Oiseau lyre, amitiés, Poly
 
#4
Je n'ai jamais été éprouvée
dans le passé comme je le suis
aujourd'hui depuis combien
de jours, de nuits?

Faut-t'il des êtres qui
aiment jouer les Dieux,
éteindre la vie à l'heure de l'impossible encore
inventant le dangereux sous belles grimaces
les criant bien fort devant le monde
étalant leurs disgrâces sur d'autres visages!!

Merci Oiseau lyre, amitiés, Poly
J'ai beaucoup de respect pour votre prise. Merci à vous pour ce beau moment de lecture. Merci Poly, et que mes plumes vous apportent aussi une bise toute en poésie.