Peut heurter la sensibilité ...
Un voile, ton cœur, et nos mains
(Co-écriture : Lecoeurentretesmains et Voile bleu)
Au fleuve de nos envies, se rencontrent nos corps
Au bord d’un désir vit, l’Amour qui nous implore
De mêler notre peau, comme l’Aube sur l’Aurore
Abdiquant à l’écho de nos cœurs en Accords
Un murmure dans ton cou, l'impatience d'un frisson
S'évade sur le goût de mes lèvres en fusion
Où glisse lentement, le souffle de ta voix
La brisure du vent, où coule notre émoi
Mes mains se font otages, libres de parcourir
Les traits de ton visage, ton dos puis tes soupirs
Enlacée dans l’ardeur, de tes baisers brûlants
Je m’ouvre telle une fleur, qui s’offre doucement
Et j'accueille ton parfum, pétales volatiles
Me posant sur tes seins, telle une vague fragile
Rejoignant ton bassin, aux secrets de ton île...
Sur les flots de tes reins, que j'empreinte docile...
Je cueille le fruit mûr sous ton ventre en évasion
M’enivrant de ton miel, au mont de ta passion
Au rythme de ton pouls, qui clame ma tendresse
Et tes doigts qui se mêlent, à ma chair de caresses
Douce chaleur m'étire, ta paume et son langage
Envolent mon plaisir, sous ta lune... je voyage...
Aux reflets qui chavirent, et m'invitent au naufrage
A l'endroit où soupirent, nos yeux qui s'envisagent
Symphonie mélodieuse, déployée sous l’azur
De nos hanches qui se creusent, de nos âmes qui murmurent
Au bal de nos ébats, point de demi-mesure
Égarée dans tes bras, ton étreinte me rassure
Sur les ombres charnelles, aux galbes du silence
La courbure du Ciel, env'loppe notre alliance
De notes arc-en-ciel, gutturales intenses
Parées d'une dentelle, aux voiles de nos sens
Nos regards essoufflés, scintillent de diamants
Intensité perlée, s’étend intimement
Attise l’émotion, enflammant notre sang
Embrassant notre union, et nos gémissements
Au creux de nos sommets, ô spasmes jaillissants
Tresses de volupté, détresse d'un volcan
Ardente nudité, de nos chœurs fusionnant
Longeant l'éternité de notre firmament
Une brise de quiétude, s’invite et se blottit
Contre la certitude des gestes qui nous lient
Et l’affection s’abreuve, aux pieds de notre lit
Où bat encore le fleuve, qui nous épanouit
L'ascension de nos cœurs, aux chutes du Bonheur
Fredonne le zéphyr, que nos sourires effleurent
Aux ailes d'un empire, où dansent les faveurs
De mille oiseaux en pleurs
aux joues de nos lueurs