C'est un vieux banc de bois au bord de la rivière,
On tombe sur lui en sortant de la clairière,
Il m'invite à partager ses beaux souvenirs,
Et de temps en temps ses tendres soupirs...
J'aime le contempler, les ans l'ont patiné,
parfumé des fleurs de glycine satinées .
Au fil des années et du ruisseau argenté,
Il écoute les gens heureux ou tourmentés...
Il sourit à ceux qui s'y posent pour rêver,
Aux amoureux enlacés pour se bécoter.
Aux mamans qui s'y adossent pour tricoter,
Aux bambins remuants qui voudraient le soulever...
Il en a vu de tendres idylles se nouer,
Des amours tumultueuses se fracasser,
D'un malentendu, une amitié se déjouer,
Il m'a presque tout raconté de son passé...
Il est très respectueux de ma solitude.
Regard perdu sur les eaux calmes et plissées,
Mon âme plane, s'évade et prend de l'altitude,
Je confie au vieux banc mes pensées angoissées...
Tout haut je lui confie mes craintes et mes doutes,
Les maux récurrents de mon corps qui me trahit,
Je leur fais un pied de nez et je rebondis,
Mon optimisme est de retour, je trace la route....
Je lui conte l'insouciance de mon enfance,
Mes blessures au cœur par la perte d'êtres chers,
Amours défuntes, enterrées et renaissance,
Naissance inespérée de la chair de ma chair...
ô toi vieux bandit au bois encore pimpant,
Comment t'y es tu pris pour recueillir ainsi
Mes secrets d'hier et d'aujourd'hui aussi ?
Mon chêne centenaire était mon seul confident...
Au matin frissonnant je reviendrai m'asseoir,
Admirer les cygnes aux ballets extravagants,
Regarder l'avenir et le trouver fringant,
Parler à mon ami jusqu'aux lueurs du soir...
Composé le 6 octobre 2015
Jacqueline/Prose16
On tombe sur lui en sortant de la clairière,
Il m'invite à partager ses beaux souvenirs,
Et de temps en temps ses tendres soupirs...
J'aime le contempler, les ans l'ont patiné,
parfumé des fleurs de glycine satinées .
Au fil des années et du ruisseau argenté,
Il écoute les gens heureux ou tourmentés...
Il sourit à ceux qui s'y posent pour rêver,
Aux amoureux enlacés pour se bécoter.
Aux mamans qui s'y adossent pour tricoter,
Aux bambins remuants qui voudraient le soulever...
Il en a vu de tendres idylles se nouer,
Des amours tumultueuses se fracasser,
D'un malentendu, une amitié se déjouer,
Il m'a presque tout raconté de son passé...
Il est très respectueux de ma solitude.
Regard perdu sur les eaux calmes et plissées,
Mon âme plane, s'évade et prend de l'altitude,
Je confie au vieux banc mes pensées angoissées...
Tout haut je lui confie mes craintes et mes doutes,
Les maux récurrents de mon corps qui me trahit,
Je leur fais un pied de nez et je rebondis,
Mon optimisme est de retour, je trace la route....
Je lui conte l'insouciance de mon enfance,
Mes blessures au cœur par la perte d'êtres chers,
Amours défuntes, enterrées et renaissance,
Naissance inespérée de la chair de ma chair...
ô toi vieux bandit au bois encore pimpant,
Comment t'y es tu pris pour recueillir ainsi
Mes secrets d'hier et d'aujourd'hui aussi ?
Mon chêne centenaire était mon seul confident...
Au matin frissonnant je reviendrai m'asseoir,
Admirer les cygnes aux ballets extravagants,
Regarder l'avenir et le trouver fringant,
Parler à mon ami jusqu'aux lueurs du soir...
Composé le 6 octobre 2015
Jacqueline/Prose16