Un soir, les morts, soudain, se sont rués sur vous
En vous mordant le cou, les mollets, les genoux
Sans que vous sachiez qu’ils vous envoyaient sous terre
Alors que vous aviez du bon sang dans l’artère
Tandis que chez moi, ils me mordent les genoux
Les mollets et le cou en prenant rendez-vous
Sans savoir que le sang noir de ma morte artère
Se désespère avec moi d’aller sous la terre.
En vous mordant le cou, les mollets, les genoux
Sans que vous sachiez qu’ils vous envoyaient sous terre
Alors que vous aviez du bon sang dans l’artère
Tandis que chez moi, ils me mordent les genoux
Les mollets et le cou en prenant rendez-vous
Sans savoir que le sang noir de ma morte artère
Se désespère avec moi d’aller sous la terre.